Rwanda-RDC:Alerte ! Kagame arme maintenant les Maï-Maï pour les lancer contre la Brigade d’intervention onusienne!

Plus machiavélique que Machiavel lui–même, le dictateur rwandais Paul Kagame qui tient à liquider les casques bleus de la Brigade d’intervention recourt maintenant à des combattants congolais Maï-Maï qu’il arme pour les lancer tels des kamikaze contre les forces onusiennes.

Il nous revient des sources concordantes que depuis deux semaines déjà, Kigali alimente en matériels de guerre les Maï-Maï et autres bandes armées commandées par des proches de Mbusa Nyamwisi, basées à Lubero, et autres qui écument le Nord-Kivu. Il s’agit notamment des RPG 7 (lances roquettes antichars), des mortiers, des mitraillettes automatiques, des Maggs et autres types d’armes, sans compter les Kalachnikovs et leurs minutions. Des instructeurs rwandais seraient mis à leur disposition et des paquets d’argent (francs congolais, dollars américains) leur seraient distribués pour les motiver à mettre la région à feu et à sang.

L’objectif du tyran rwandais est de donner du fil à retordre à la brigande d’intervention onusienne commandée par la Tanzanie, de créer la confusion sur le champ de bataille, de « congoliser » la crise. Déjà, de nombreux enfants sont enrôlés de force par le M23, les Maï-Maï et les autres bandes nouvellement créées par les hommes de Paul Kagame. Cela laisse croire que le pire se prépare, que le dictateur rwandais tient à aller au bout de ses ambitions.

Le Bonaparte rwandais refuse de comprendre que le temps des dirigeants sanguinaires est révolu. C’est depuis plus de dix ans que Paul Kagame, dont les velléités et le goût surdimensionné de diriger l’Afrique centrale ont été dénudées, s’emploie à conquérir si pas toute la RD Congo, une bonne partie de son territoire de l’Est pour y déverser le surplus de ses populations, dont le taux de natalité de plus en plus croissant, inquiète les pays voisins.

Le bilan de ses expéditions militaires dans les deux provinces du Kivu est catastrophique à tel point que le Conseil de sécurité de l’Onu s’est finalement décidé d’y mettre fin. Car, trop sont les populations autochtones qui ont été et continuent à être massacrées, trop sont les viols et les violences  perpétrés par ses affidés, trop sont les pillages de richesses naturelles de la RD Congo...

Le je-m’en-foutisme de Paul Kagame commence à trop fâcher la communauté tant nationale qu’internationale. Epris de paix et de liberté, les Congolais pourraient un jour réagir brutalement et ce sera la faute du tyran rwandais. Car, Paul Kagame est pour eux ce qu’a été Sékou Touré pour les Guinéens : un dictateur, cruel et sanguinaire; Dix-neuf ans de règne sur les mille collines du Rwanda, plus de cinq millions des Congolais massacrés grâce à ses soins.

Sans oublier les Rwandais Hutu qu’il continue à exterminer tant au Rwanda qu’en RD Congo depuis 1994. Parmi les « sanguinaires » engendrés par l’humanité, le président rwandais occupe une place de choix. A côté d’Hailé Mariam, le négus rouge (Il avait fait fusiller 750 étudiants qui manifestaient en 1977 à Addis-Abeba).

A côté de Maclas N’Guema de la Guinée équatoriale (il avait une fosse aux caïmans dans laquelle il jetait ses opposants et les regardait se faire bouffer). A côté d’Amin Dada, le gros Bibendum de Kampala. A côté des êtres malfaisants de Camp Boiro de Guinée (Ismaël, Siaka et Mamady). A côté des nazis Ernest Kalterbrunner, Reinhard Heydrich (l’archange du mal) et tous les gestapistes qui se sont repus du sang des juifs. A côté de Pinochet; de Bokassa, l’empereur ubuesque, folklorique et cannibale. A côté d’Hitler, de Mao (crédité d’un bon paquet de millions de Chinois), Staline (le maître de la Tchéka, de la Guépéou et autres escadrons de la mort)...

Aujourd’hui, l’humanité ne doit plus permettre à cette espèce de génocidaires de commettre leurs forfaits et de se la couler douce dans une retraite dorée, Bref, compte tenu des massacres commis jusque-là sur les Rwandais Hutu et les Congolais du Grand Kivu, Paul Kagame est à placer au top de ce Guinness des records d’assassinats et de massacres. Tôt ou tard, il sera rattrapé par l’Histoire.

Boendy Bo Lokanga/La République