C’est la responsabilité du BURUNDI d’identifier les cadavres du Lac RWERU
Il appartient au BURUNDI de prouver l’identité des cadavres dernièrement repêchés dans le Lac RWERU.
«Il appartient en premier temps au Burundi ou se trouve physiquement les cadavres d’indiquer et de préciser avec ses moyens techniques et autres l’origine de ces cadavres. Et de savoir avec ses enquêtes ou par des enquêtes soutenues par une expertise étrangère en cas de besoin de déterminer si ces cadavres sont venus du RWANDA ou du BURUNDI, tués par qui, pour quelle raison ? Ainsi de site, parce que les cadavres se trouvent sur le territoire BURUNDAIS.
«Il appartient en premier temps au Burundi ou se trouve physiquement les cadavres d’indiquer et de préciser avec ses moyens techniques et autres l’origine de ces cadavres. Et de savoir avec ses enquêtes ou par des enquêtes soutenues par une expertise étrangère en cas de besoin de déterminer si ces cadavres sont venus du RWANDA ou du BURUNDI, tués par qui, pour quelle raison ? Ainsi de site, parce que les cadavres se trouvent sur le territoire BURUNDAIS.
Qu’ils se trouvent dans le Lac RWERU, dans le Lac TANGANYIKA coté Burundais, dans la rivière RUVYIRONZA ou KAMIRANZOVU ou n’importe où, qu’ils se trouvent sur une route du BURUNDI, c’est sur le territoire du BURUNDI et ça appartient à l’ordre public Burundais d’établir les causes, les auteurs et les identités de ces cadavres. Ça c’est du droit interne et même du droit international parce que la souveraineté de l’Etat du BURUNDI veut que celui-ci assume les faits et actes qui sont sur son territoire souverain, par ses propres forces, ses propres expertises ou par des expertises étrangères au cas échéant.
Maintenant dire qu’on n’a pas pu identifier ces cadavres, le BURUNDI peut ne pas avoir pour le moment la capacité technique de les identifier. On dit que ces cadavres ont été charriés par une rivière du RWANDA vers un lac du BURUNDI frontalier. Du moment que ces cadavres n’ont pas été trouvés physiquement dans la rivière du RWANDA, on ne peut pas demander au RWANDA de prendre la responsabilité de ces cadavres.
Prenons exemple, si la rivière AKAGERA venait à charrier un bloc d’Uranium ou un bloc d’Or et qu’il le versait et le déposait dans les profondeurs du Lac RWERU, est ce que le BURUNDI irait se plaindre et demander au RWANDA de venir retirer son bloc d’Or ? Est-ce que le BURUNDI pourrait recevoir le RWANDA qui viendrait récupérer ce bloc d’Or déposé au fond du Lac RWERU par la rivière AKAGERA ? Non ! Ça c’est du droit d’accession naturel !»
Ce sont les propos de Me Isidore RUFYIKIRI qui fut Bâtonnier du barreau de Bujumbura, c’était dans une interview qu’il nous a accordé.
Source : bonesha.bi