Voici comment Kigali traite une femme ayant voulu se présenter à la présidentielle de 2010.

Publié le par Veritas

Voilà comment est traitée aujourd'hui à Kigali une femme qui a simplement tenté de se présenter à l'élection présidentielle au Rwanda en 2010. Juste pour ça, elle est persécutée, torturée, emprisonnée. L'objectif visé est de lui enlever de la tête toute idée de vouloir recommencer.

Quelle est la raison pour laquelle le régime du FPR a peur de Victoire Ingabire ?

 Les hommes ont tellement peur aujourd'hui au Rwanda que ce sont les femmes qui portent désormais sur leurs épaules la  lutte pour la liberté, la  vérité et la justice. Ce sont encore elles, côté congolais, qui ont régulièrement manifesté contre l'agression et  l'invasion rwandaises avant la chute de Goma. 

Pour briser cette résistance des femmes de RDC, le régime de Kagame utilise tous les moyens, y compris les plus abjects, pour les soumettre. Pouvez-vous seulement imaginer les viols qu'infligent  les milices et les  troupes rwandaises aux femmes congolaises à l'Est de la RDC depuis 30 ans hors caméra? Usant d'une barbarie inqualifiable, ces milices recourent aux morceaux de bois et à tous les objets dangereux à leur portée pour détruire et profaner les  vagins dans cette région.

 Oui, on en est là. Doit-on accepter cela, quand on a eu une mère ou une grand-mère, quand on a eu une fille, une épouse, une sœur,  une tante ou une cousine? Ces actes abominables d'abaissement des femmes, d'un régime qui a déjà massacré 10 millions de Congolais chez eux et environ 4 millions de Rwandais, ne parlent manifestement ni aux féministes ni aux démocrates occidentaux, qui semblent avoir choisi le silence et la «neutralité».

  Nul n'ose lever le moindre petit doigt. Cette obscène lâcheté, qui a commencé en 1994 avec l'attentat du 6 avril contre 2 chefs d’état en exercice, continue. On a ainsi construit un consensus mou autour des massacres et des  viols massifs en RDC.  Soyons «neutres»! Un mot fétiche qui ne veut rien dire mais qui cache assez bien la couardise humaine. Des centaines de milliers de femmes de cette région sont aujourd’hui victimes de dépression et de traumatismes chroniques, dans l'indifférence générale. 

Il est plus qu’urgent de soutenir ces femmes qui gênent tous ceux qui ont peur de leur courage alors qu'elles défendent simplement leur dignité et leur droit de vivre en paix dans leur pays.

Par « Dr.Charles Onana (fcbk) »

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