Escalade dans la guerre en Ukraine : la Russie tire un missile intercontinental pour la première fois depuis le début du conflit

Publié le par veritas

21 novembre 2024 – Une tension sans précédent s’installe dans la guerre en Ukraine après un événement marquant : selon Kiev, la Russie a tiré un missile balistique intercontinental (ICBM) sur la ville de Dnipro. Ce tir serait le premier de ce type depuis le début de l’invasion en février 2022 et signale une escalade majeure dans le conflit.

Un missile d'une portée stratégique tiré sur l’Ukraine

L’armée ukrainienne a affirmé que le missile, identifié comme un RS-26 Rubezh, a été tiré depuis la région d’Astrakhan, à environ 1 000 kilomètres de la cible. Bien que la charge transportée ne soit pas nucléaire, cet acte marque un tournant significatif dans les tactiques russes. Selon des sources militaires ukrainiennes, l’explosion, dont les dégâts matériels sont limités, a principalement touché des infrastructures industrielles et essentielles à Dnipro, blessant deux personnes.

Des vidéos diffusées par Kiev montrent l’impact, mettant en lumière la puissance destructrice potentielle de ce type d’arme. « Bien que le missile ne portait pas d’ogive nucléaire, son utilisation reste un signal clair dans une guerre qui franchit un nouveau seuil », a déclaré un expert militaire ukrainien.

Une réponse russe à l’utilisation des missiles occidentaux ?

Ce tir intervient dans un contexte d’intensification des frappes ukrainiennes à l’aide de missiles ATACMS (américains) et Storm Shadow (britanniques) sur le territoire russe. Mardi et mercredi, ces armes ont permis à l’Ukraine de viser des bases logistiques et militaires en profondeur, une première dans ce conflit.

Moscou avait déjà averti qu’un tel recours franchirait une « ligne rouge » et promettait une réponse appropriée. Le Kremlin, bien qu’il ait refusé de commenter le tir de l’ICBM, pourrait ainsi chercher à réaffirmer sa puissance stratégique face aux avancées militaires ukrainiennes soutenues par l’Occident.

Répercussions régionales : la Hongrie en alerte

Cette escalade inquiète les pays voisins de l’Ukraine. En Hongrie, le ministre de la Défense, Kristof Szalay-Bobrovniczky, a annoncé le déploiement imminent de systèmes de défense antiaérienne dans le nord-est du pays. Bien que Budapest ait toujours prôné une résolution diplomatique du conflit, elle semble désormais se préparer à faire face à des retombées potentielles.

Ce déploiement inclut des systèmes récemment acquis, tels que le NASAMS et les missiles français Mistral, dans un effort pour protéger les frontières hongroises d’une possible intensification des hostilités.

La base de Redzikowo : un nouveau foyer de tension

Dans un autre développement préoccupant, la Russie a qualifié de « provocateur » l’ouverture récente de la base antimissile américaine à Redzikowo, en Pologne. Moscou considère cette installation comme une menace directe à sa sécurité, l’inscrivant sur une liste de cibles potentielles en cas d’escalade militaire avec l’OTAN.

Cette base, intégrée au système de défense collectif de l’Alliance atlantique, symbolise le renforcement du bouclier antimissile européen. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré que cette installation pourrait être détruite « en cas de nécessité », alimentant ainsi les craintes d’un élargissement du conflit.

Conséquences internationales

L’utilisation d’un missile balistique intercontinental, même sans charge nucléaire, bouleverse les équilibres stratégiques. Ce type d’arme, vecteur de la dissuasion nucléaire, illustre la volonté russe de montrer sa capacité à mobiliser des outils militaires redoutables.

Pour l’Ukraine, ce tir souligne la nécessité d’un soutien accru de la part de ses alliés occidentaux. Cependant, il soulève aussi des questions sur la capacité de la communauté internationale à éviter une escalade incontrôlable. Si la Russie considère l’utilisation des missiles ATACMS et Storm Shadow comme une provocation, la riposte de Moscou pourrait inaugurer une phase encore plus destructrice du conflit.

En conclusion, ce nouvel épisode témoigne de l’intensification dramatique d’une guerre qui, loin de trouver une issue diplomatique, semble s’orienter vers un engrenage de violence et de surenchère stratégique.

Veritasinfo.

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C
Ceux qui se prennent pour les maîtres du monde ont pris la Russie comme un pays africain qu'ils peuvent broyer comme ils l'entendent. Ils se sont gourés. <br /> La Russie a un Président et commandant suprême de son armée. Il est le gardien de la sécurité des Russes et partant de la Russie. Il a prouvé qu'il l'est effectivement et que la sécurité de son pays passe avant toute autre considération. L'action d'abord , les discours ensuite. <br /> Il convient de préciser que la Russie et l'Ukraine ont signé un accord sur la sécurité de ces deux pays et que c'est le Président Ukrainien qui n'a pas respecté la parole donnée par son pays devant ce que l'on appelle communauté internationale et ce, sur ordre du Président US. La fourberie et la mauvaise foi entre autres sont des qualités qu'ils ont cultivées et cultivent depuis qu'ils existent.<br /> Le tir de cette missile d'une portée stratégique est un avertissement à l'ex-Président Ukrainien. Ex-président car le mandat de Zelensky a pris fin au mois de mai 2024. Il s'ensuit qu'il est Président illégal et illégitime, sous réserve de prouver le contraire. Les prédicateurs de la démocratie et maîtres chanteurs à l'endroit des dirigeants africains soutiennent un individu qui n'est plus Président. Quel leçon peuvent-ils donner aux kleptocrates africains en l'occurrence? <br /> Le prochain tir russe de genre de missile sera sur Kiev. Jusqu'à présent, la Russie s'est gardée de bombarder la capitale ukrainienne afin d'éviter les pertes humaines surtout des civils. <br /> Les maîtres de Zelensky le font croire que son pays vaincra la Russie. Il y croit contre le bon sens élémentaire. <br /> C'est comme Kagame qui croit que son armée peut vaincre les FARDC lors d'une guerre de haute intensité entre le Rwanda et la RDC. Pour éviter le pertes civiles surtout rwandaises, Tshisekedi agit graduellement mais le temps de patience est désormais compté. L'ultimatum qui a été donné récemment par les FARDC aux RDF va bientôt prendre fin. Kagame va bientôt voir le vrai Tshisekedi, différend de celui qu'il a traité d'Igifofomanga, le tout si le Président Congolais respecte évidemment sa parole c'est-à-dire prouve que cet ultimatum n'était pas de la plaisanterie. C'est sa crédibilité qui est en jeu non seulement à l'égard des Congolais mais également vis-à-vis de la communauté internationale dont il a prise à témoin relativement à l'agression armée dont son pays est l'objet.
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