L'amitié qu'Emmanuel Macron entend recréer entre la France et le Rwanda

Publié le par veritas

L'amitié qu'Emmanuel Macron entend recréer entre la France et le Rwanda
Le Président du Rwanda, Paul Kagamé déjeune à l’Elysée avec les vedettes du numéri
 
Depuis qu’il a intégré le club des chefs d’Etat, Emmanuel Macron n’est pas bégueule. Il ne délivre pas de brevets de vertu à ses homologues. Il a accueilli Vladimir Poutine à Versailles. Il a multiplié les embrassades avec Donald Trump. Il s’est invité à la table du Prince héritier saoudien pour lui arracher Saad Hariri retenu en otage. Emmanuel Macron prend le monde tel qu’il est et il prend des risques. Mais avec Paul Kagamé à Paris, il s’aventure dans les sables mouvants.
 
Les relations avec le Rwanda sont hypothéquées par la mémoire du génocide
 

Paul Kagamé a gagné la guerre civile. Mais sans la France, il aurait pris le pouvoir des années plus tôt. Il lui en garde rancune. Il dénonce les Français, complices du génocide. Cela fait 25 ans que les responsables rwandais racontent à peu près n’importe quoi sur les exactions qu’aurait commise l’armée française aux côtés des milices interhamwés qui jouaient de la machette. Cette hostilité anti-française est l’un des piliers de la dictature.

A Paris, on n’est pas en reste. On soupçonne les miliciens de Kagamé d’avoir tiré le missile qui a tué le président rwandais Habyarimana, pulvérisant le partage du pouvoir péniblement négocié et entraînant la descente aux enfers du pays. On est aussi très documenté sur le pillage et les tueries commis par les protégés du Rwanda au Congo voisin. Et on tient à jour la liste des opposants assassinées à l’étranger.

Emmanuel Macron veut tourner la page

Nicolas Sarkozy et Francois Hollande aussi, voulaient faire du passé table rase. Mais à chaque fois, la machine judiciaire s’obstine à réclamer la vérité. Emmanuel Macron a croisé Paul Kagamé à l’Onu en septembre. Ils ont fait ami ami. Mais en décembre, le juge qui enquête sur l’attentat contre Habyarimana qui a aussi coûté la vie à l’équipage français de l’avion, le juge a convoqué l’actuel ministre rwandais de la Défense. Patatras ! Pour se faire pardonner, Paris est prêt à tout. Et complote pour que la ministre rwandaise des Affaires étrangères prenne la tête de l’organisation internationale de la Francophonie.

C’est de cela que les deux présidents doivent parler en tête à tête.

Ils vont parler du Rwanda, pays modèle, propre, connecté, bien éclairé. Une vraie caserne. Ils vont parler de la réforme de l’Union africaine que préside cette année Paul Kagamé. Et de Louise Muchi-Kiwabo, la ministre qui est le numéro deux du régime. Ils vont en parler en anglais, car Paul Kagamé ne parle pas un mot de français et ne veut pas que ses compatriotes le parlent, il en a supprimé l’enseignement. Ce qui est comique dans ce pacte faustien, c’est que le numéro deux d’une dictature qui a tout fait pour éradiquer le français dirige la Francophonie, à la place de Michelle Jean, qui était la représentante de la reine d’Angleterre au Canada. A ce niveau de perversité, on se demande si la diplomatie frise au génie ou si c’est la haine de soi qui continue ses ravages. Dans le même esprit, on peut aussi pousser la candidature de Bachar el Assad à la tête du HCR, ou cette d’Abdelaziz Bouteflika pour diriger le Comité olympique.

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C
Le problème entre la France et le Rwanda n’existe pas. En réalité, c’est le problème entre Kagame et la France. Kagame n’est pas le Rwanda et le Rwanda n’est pas Kagame. <br /> Voici sommairement le fond de ce problème.<br /> I/ Chirac n'a pas créer une commission internationale d'enquête sur les assassinats de 6 citoyens français les 6 et 8 avril 1993:<br /> 1/ Commandant Jacky Herraud, pilote de l'avion du Président Habyarimana<br /> 2/ Colonel Jean-Pierre Minaberry, copilote <br /> 3/ Adjudant-chef Jean-Michel Perrine, mécanicien<br /> 4/ Adjudant-chef René Maïer<br /> 5/ Adjudant-chef Alain Didot <br /> deux gendarmes en mission de coopération au Rwanda<br /> 6/ Gilda Didot, épouse de ce dernier<br /> Ils ont laissé de veuves et orphelins et reçu les décorations de la part de leur pays à titre posthume.<br /> Le juge Bruguière a émis, au nom de la France, des mandats d'arrêt internationaux contre les présumés assassins notoirement connus.<br /> Ces présumé assassins sont les soldats du FPR et ont agi sur ordre de Kagamé.<br /> Kagamé a juré devant des milliers de Rwandais que de son vivant, aucun de ces présumés assassins ne répondra de ses méfaits devant un tribunal français.<br /> Kagamé a maintes fois reconnu publiquement ses méfaits. Les preuves à savoir les cassettes existent.<br /> En réaction contre ces mandats, Kagame a brutalement décidé la rupture des relations entre le Rwanda et la France, donné 24 heures aux diplomates français de déguerpir du Rwanda, ordonné la fermeture définitive du lycée français de Kagame avec des conséquences iniques pour les enfants du Peuple qui n’ont pas été reclassés. Pour montrer que la France ne vaut rien devant lui, il a unilatéralement décidé que le Rwanda et les Rwandais doivent être anglophones. Il a ordonné la destruction de tout ce qui symbolise la française au Rwanda et interdit l’usage du français dans toutes les structures du Rwanda. Il a ordonné le renvoi des centaines d’enseignants de l’école primaire et secondaire qui ont refusé de passer le test d’anglais et ceux qui n’ont pas réussi le test. Kagame a humilié publiquement les Ministres de Jacques Chirac envoyés ici au Rwanda pour participer à la commémoration du génocide dit des Tutsi. Le jeu préféré de Kagame c’est humilier toute personne qui ne lui inspire aucun respect y compris ses ministres qui ne sont que des ministres de non mais en réalité les obligés de leurs maîtres. Le Ministre Muselier est passé par la petite porte comme un voleur. <br /> II/ Président Nicolas Sarkozy<br /> Avant son élection à la Présidence de son pays, il était sur la liste des autorités civiles et militaires, génocidaires des Tutsi qui a été établie par Kagame.<br /> Après son élection, Kagame a supprimé son nom.<br /> Le Ministre des Affaires Etrangères Kouchner de Sarkozy, ami personnel de Kagame, a déployé une armada de moyens pour faire enterrer les mandats d’arrêt internationaux ci-dessus indiqués. <br /> Il commencé par le dénigrement public du juge Bruguière et la remise en cause du bien-fondé de ces mandats, le tout avec l’appui des médias français. Un français de rang de Kouchner qui dénigre un juge français, dans un Etat dit de droit et démocratique et remet en cause l’ordonnance de soi communiqué qu’au surplus il n’a pas lue avec l’appui de certains médias français c’est du jamais vu.<br /> Bernard Kouchner a promis à son ami que ces mandats ne seront jamais exécutés et in fine. <br /> Le même Kouchner est l’auteur de la reprise des relations diplomatiques avec la France. Il a créé une école à Kigali réservée aux enfants d’oligarques du régime Kagame. Cette école est financée par la France et les enseignements sont dispensés en anglais. Le français est une langue étrangère facultative. La France financée une école où la langue française est interdite. Sous la houlette de Kouchner, un Pôle judiciaire dédié en faut au génocide dit des Tutsi a été fabriqué de toute pièce au sein de l’institution judiciaire français.<br /> Nicolas Sarkozy, poussé par son ministre des affaires étrangères est venu ici en visite officielle. Dans sa déclaration finale, il a proféré des affirmations erronées et pitoyables pour un Président Français.<br /> Il a dit que la France a commis une erreur d’appréciation en soutenant le régime Habyarimana.<br /> Or, ce même Sarkozy était porte-parole du gouvernement Balladur en 1994. C’est même gouvernement qui a soutenu l’opposition rwandaise et le FPR de Kagame contre Habyarimana. <br /> Un élément est sciemment gommé par les prétendus experts du génocide dit des Tutsi et les médias français alors qu’il est impératif pour qualifier ou ne pas qualifier de génocide les crimes qui ont été commis contre les Tutsi rwandais.<br /> D’avril 1992 au 6 avril 1994, le Rwanda était dirigé par l’opposition et le FPR. Le Premier Ministre était le véritable patron de l’Exécutif (articles 50 et 51 de la constitution du 10 juin 1991).<br /> Le Directeur Général du Service de renseignement intérieur avait été confiée à Iyamuremye Augustin, un membre notoire du FPR et sur demande de ce Kagame. Il opérait au sein du gouvernement pour le compte du FPR et sous l’autorité directe de Kagame. C’est Kagame qui dirigeait ce service. Le même Iyamuremye est resté dans sa fonction sous le gouvernement Kambanda mis en place le 8 avril 1994. <br /> Le Président Habyarimana ne disposait que du simple contreseing des actes du gouvernement sans pouvoir s’y opposer<br /> C’est le gouvernement Balladur qui a financé les négociations entre le Rwanda dirigé par l’Opposition allié du FPR avec celui-ci. Ces négociations ont abouti aux fameux accords de paix d’Arusha du 04//08/1993. Kagame a remercié la France pour sa contribution au retour à la paix au Rwanda, à la reconnaissance légale du FPR par le Rwanda alors que le FPR n’était qu’un groupe de criminels et brigands formés par les soldats tutsi de l’armée ougandaise, des déserteurs tutsi des armées rwandaise, tanzanienne, burundaise et zaïroise et des milliers de Tutsi rwandais de l’intérieur <br /> Ces derniers ont quitté les écoles, universités et leur travail pour s’enrôler massivement dans l’armée du FPR aux seules fins de prendre le pouvoir par la force au Rwanda.<br /> La France a voté toutes les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU portant embargo sur les armes contre le Rwanda mais pas contre l’Ouganda, pays dont était national Kagame.<br /> Il s’ensuit que, contrairement aux déclarations de Sarkozy et à une littérature négative abondante contre la France, celle-ci n’a jamais soutenu le Président Habyarimana pais l’opposition et le FPR.<br /> Dans le cas contraire, la France aurait présenté au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution portant création d’une commission internationale d’enquête pour débusquer, arrêter et juger les assassins du président Habyarimana dit faussement homme de la France et de 6 citoyens français à l’instar de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU pour trouver les assassins de Rafik Hariri, ami de Chirac et qui n’était plus dans les affaires. La France ne l’a pas fait comme elle n’a pas actionné les assassins de ses citoyens ci-dessus mentionnés.<br /> Sarkozy a promis à Kagame qu’il va lui envoyer tous les génocidaires c’est-à-dire des Hutu listés par Kagame, résidant en France et bénéficiant de la présomption d’innocence. Un président français et avocat a qualifiés de génocidaires des personnes qui n’ont jamais été jugés et condamnés pour génocide dit des Tutsi. Kouchner était la voix de Kagame au sein du gouvernement français et dans mes médias français. Il a même nié publiquement l’existence des crimes de masse commis par les soldats du FPR contre les Hutu aussi bien au Rwanda qu’en ex-Zaïre.<br /> Lorsque Sarkozy dit ami de Kagame a nommé un ambassadeur au Rwanda, Kagame l’a refusé au motif qu’elle était collaboratrice de Juppé, ennemi français numéro de Kagame et son régime.<br /> III/ Président Hollande<br /> La voix de Kagame au sein du gouvernement français était Madame Tobira Christiane alors ministre de la Justice.<br /> Lorsque Hollande a nommé un ambassadeur au Rwanda, Kagame l’a refusé au motif que la France n’a pas encore annulé légalement les mandats d’arrêt internationaux ci-dessus évoqué, condition sine qua none, selon Kagame, pour qu’il y ait une reprise normale des relations normales avec la France.<br /> Les affirmations selon lesquelles le problème entre la France et le Rwanda réside dans la prétendue participation des soldats français à la commission du génocide des Tutsi sont erronées.<br /> Si ces mandats sont exécutés, c’est Kagame qui sera visé au premier chef car les accusés seront obligés de cracher la VERITE. Ce sera alors la fin de son régime. A l’égard de ses sponsors, il sera vu et traité comme un pestiféré. <br /> Les mandats d’arrêt international qui ont été émis par la France concerne les assassins des citoyens français et uniquement les ces derniers. Les présidents rwandais et burundais sont évoqués par ricochet. En parlant de l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana alors que la France agit pour les intérêts des victimes françaises constitue une désinformation caractérisée.<br /> IV/ Le Président Macron<br /> Que fera-t-il de mieux que ses trois prédécesseurs ? <br /> Va-t-il enterrer légalement les mandats d’arrêt internationaux qui visent les assassins des citoyens français ? Ou va-t-il ordonner aux juges d’enterrer légalement ces mandats en violation de la règle de séparation de pouvoirs prévue par la constitution de son pays?<br /> Le problème Kagame-France est ces mandats. <br /> <br /> Mushikiwabo vient, une fois de plus, s’illustrer dans son cynisme.<br /> Elle a dit, ce soir, 23/05/2018, sur France 24 que la France n’aurait pas dû enquêter sur les assassinats de ses 6 citoyens et émettre des mandats d’arrêt internationaux contre leurs présumés assassins rwandais ? <br /> Par contre, elle reproche à la France de n’avoir pas livré à Kagame les génocidaires Hutu listés résidant sur le territoire français. Pour elle, seules les victimes Tutsi méritent compassion et justice. <br /> Par ses déclarations cyniques sur une télévision française, elle vient de se disqualifier définitivement quant à sa candidature à la tête de l’OIF. J’ose espérer que les médias français vont commenter sa déclaration qui déshonore les Rwandais. Elle est une bonne élève de son maître.<br /> Il est inconcevable que l’OIF soit dirigée par une personne soit-elle ministre Du régime Kagame ose dire que si les 6 Français dont une dame qui a été éventrée devant son mari puis découpé en morceaux ont été assassinés c’est qu’ils le méritaient et conséquemment, ils ne méritent pas justice et compassion.
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N
Parler plutõt de Pierre Nkururunziza du Burundi, <br /> Je me rappele un les manifestants en belgique contre ce soit disant " mandat "<br /> Je suis franc, <br /> Ni l'ún ni l"autre . Bo bosani nzela.<br /> Jye nkunda abagabo bativamo, ubu mukunda Nkurunziza kuko ali umuhutu , ibye muzabibaze Amizero y'abarundi, RWASA amuzi kuturusha.<br /> Kuki mutumva ibyo Twagiramungu avuga? Jye ndamukunda kandi ndi umututsi.<br /> Mbabwize ukuli, isi irarwaye<br /> Kagame ni inkira ruheri, none abazi ko bakuze batifuza bamutuka? jye mbona abatuka kagame bameze nkawe....<br /> Kora ndebe iruta vuga numve.<br /> Mwibuke ko icyo nkundira CNDD FDD , erega burya nubwo bali kumutwe bategeka , ntibahageze barwana , ntibishe benshi nka FPR . Ntawe birukanye , bo bafashe igihugu bucece. Ntanuzakibakuramo kuko nabahanga. Nififuza kubona umuhutu mu Rwanda agenza nkabarundi. ubu biragoye , muzashake indi forrmule. Kurwana byananiye kera kuko inzi ALIR na RDR ibyo bagezeho.<br /> Ntacyo muteze kugeraho, muyoboke, ubu Burundi ni abahutu na Rwanda ni abatutsi.<br /> Ubu abazungu babihaye umugisha, muzongeraho iki basha? <br /> Muyoboke abayoboka.
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