Rappel "génocide" en question
Rappel de quelques auteurs sur la notion de "génocide" pour finir l'année et la commencer
CAA
1. Publication de l'annonce telle que diffusée par les auteurs de "La Politique du génocide " (The politics of genocide)
Edward S. Herman et David Peterson
Préfacé par Noam Chomsky
Avril 2010
Politique internationale / Affaires Actuelles
Dans cet ouvrage impressionnant, Edward S. Herman et David Peterson examinent les utilisations et les abus du mot «génocide». Ils font valoir de façon convaincante que l'étiquette est hautement politisée et qu’aux Etats-Unis elle est utilisé par le gouvernement, des journalistes et des universitaires pour mettre au pilori les nations et les mouvements politiques qui d'une manière ou d'une autre interfèrent avec les intérêts impérialistes du capitalisme américain.
Ainsi, le mot «génocide» est rarement appliqué lorsque les acteurs sont des alliés des États-Unis (ou même les États-Unis eux-mêmes), alors qu'il est utilisé presque indistinctement quand les meurtres sont commis ou présumés avoir été commis par des ennemis des États-Unis ou de leurs intérêts commerciaux.
Une série de règles s'appliquent à des cas tels que l'agression américaine au Vietnam, l'oppression israélienne des Palestiniens, l'élimination des victimes indonésiennes dites « communistes », le peuple du Timor oriental, les bombardements américains en Serbie et au Kosovo, la guerre « de libération » des États-Unis en Irak, et les meurtres de masse commis par les alliés des États-Unis au Rwanda et en République du Congo.
Une autre classification concerne les cas tels l'agression serbe au Kosovo et
en Bosnie, les meurtres perpétrés par les ennemis des États-Unis au Rwanda et au Darfour, Saddam Hussein, toutes les actions de l'Iran, et une multitude d'autres
conflits.
Avec sa documentation minutieuse et volumineuse, une lecture attentive des médias américains, des écrits politiques et scolaires sur le sujet, et avec des
diagrammes clairs et incisifs, « La politique du génocide » est à la fois une condamnation accablante et un exposé magnifique d'un système profondément enraciné et efficace de
propagande visant à tromper la population tout en favorisant le développement d'un système impérialiste cruel et impitoyable.
Edward S. Herman est
professeur émérite de Finances à la Wharton School , Université de Pennsylvanie et a beaucoup écrit sur l'économie, l'économie politique et les médias.
Parmi ses livres : Contrôle d’entreprise, Le pouvoir des entreprises, La
vrai réseau de la terreur, L'économie politique des droits de l'homme (avec Noam Chomsky), et La fabrique du consentement (avec Noam Chomsky).
David Peterson est un journaliste
indépendant et chercheur basé à Chicago.
"Dans ce brillant exposé sur l’énorme pouvoir de l'industrie létale du
mensonge, Edward Herman et David Peterson défendent le droit de chacun à une mémoire historique véridique (la vérité de
l’histoire)."
John
Pilger
«Pourquoi tant parler ces dernières années du « génocide » comme une menace majeure? Peut-être parce que, bien qu’extrêmement rare, le génocide représente un
mal intentionnel en comparaison duquel les massacres beaucoup plus fréquents commis par «notre» côté ressemblent à d’innocentes bévues. Herman et Peterson décrivent les doubles standards utilisés
pour distinguer le diabolique «génocide» des massacres opérés par les États-Unis et ses alliés comme de simples dommages collatéraux. "
Diana Johnstone
Auteur de « La Croisade folle: Yougoslavie, l'OTAN, et les délires
de l'Ouest »
"Destiné à devenir un sinistre classique, « La politique du génocide » est un antidote à la double pensée abrutissante des nouveaux médias aux
États-Unis. Les auteurs documentent une base de référence de proposition à un journalisme jusque là si asservi au pouvoir qu’il perpétue régulièrement «la normalisation de tout ce que le
gouvernement américain a choisi de faire dans le domaine de la politique étrangère, quelle que soit sa brutalité et sa criminalité." Concis et dévastateur, ce livre retourne le papier peint
médiatique à l’envers, débusque les concepts les plus sacrés en nous montrant la pourriture intellectuelle et morale des structures politiques de Washington.
Herman et Peterson feront aspirer les lecteurs à une politique culturelle qui embrasse le standard simple des droits de l'homme plutôt que l’emploi sélectif des mots tels que «massacre» et «génocide». On en ressort avec une meilleure compréhension de ce que « la responsabilité de protéger » signifie réellement et on mesure le chemin qui reste à parcourir avant que la rhétorique moralisatrice de la politique étrangère américaine devienne réalité."
Norman Salomon
Auteur de « La guerre faite facilement: comment les présidents et les experts nous conduisent à la mort. » (War made easy : How Presidents and Pundits keep spinning us
to death)
"Les auteurs exposent brillamment la politique de deux poids deux mesures qui est à l'origine de la « politique de génocide ». Les études de cas bien
documentées révélent la nature hautement hypocrite du discours établi aujourd'hui sur la justice mondiale. Le livre est une lecture incontournable pour les intellectuels d’aujourd’hui
auto-proclamés « humanitaires » et qui sont aveugles face à unagenda politique qui a corrompu le projet de justice pénale internationale. "
Hans-Köchler
Professeur de philosophie, Université d'Innsbruck
Auteur de
« Justice globale ou vengeance mondiale: La justice pénale internationale à la croisée des chemins »
Président de l’Organisation internationale pour le progrès
«La politique de génocide représente une recherche soignée pour démanteler la notion affreuse selon laquelle il y a des victimes dignes et indignes d’un
génocide. Les auteurs nous aident à comprendre comment « l'exception(alisme) américaine » a brutalement et impitoyablement puni le peuple. Ce livre aidera les lecteurs à ne plus
accepter ce que Dorothy Day a dénommé «ce sale système pourri».
Kathy Kelly
Fondateur, Voices for Creative Nonviolence
Auteur de « Les autres pays ont des rêves: De Bagdad à la prison de Pékin »
"Herman et Peterson démontrent de façon convaincante les desseins impériaux américains et de l’OTAN qui se cachent derrière les slogans de « l'intervention humanitaire », les poursuites sélectives effectuées par tous les tribunaux pénaux internationaux jusqu’à présent, et l'utilisation calculée de l’émotion lorsqu’il s’agit d’accuser de « génocide ».
A un niveau plus profond, ce livre représente un défi pour les médias
occidentaux et les militants des droits de l'homme pour reconnaître «l'impunité pour le puissant » régime que ils ont aidé à créer, par l'acceptation non critique de
l’appellation «droits de l'homme», expression promulguée par les élites de la politique étrangère des États-Unis. Il s'agit d'une énorme contribution à la politique étrangère en cours(suivie) /la
discussion des droits de l'homme. "
Peter Erlinder
Professeur de droit, William Mitchell Collège de droit
Directeur de l’Institut de droit humanitaire international
"Edward Herman et David Peterson sont de véritables penseurs indépendants qui, sans relâche, exposent des réalités indésirables derrière certaines des plus grandes atrocités de notre temps. Ils dissèquent les altérations honteuses derrière les récits courants des massacres, passant des plus tristement célèbres à ceux à peine connus du monde extérieur.
Leur travail est un contrepoint salutaire à l’idéologie aseptisée qui a pignon
sur rue de ceux qui manipulent le génocide et ses variantes pour servir les intérêts du pouvoir."
Steven Fake
Co-auteur de : « Le partage de l'Afrique: Darfour-intervention et les Etats-Unis »
2. Extraits du livre de Charles Onana « Ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise »
Chapitre 9. La guerre minière de Kagame au Congo
Coltan
Page 153 – « Le coltan (ou colombo-tantalite) est l’un des minerais les plus pillé par les extrémistes tutsi au Congo. ... Une fois à Kigali, où s’approvisionnent des groupes mafieux, des multinationales et certains états, ces cargaisons sont ensuite dirigées par bateaux vers la Belgique , notamment vers le port d’Anvers ou celui d’Ostende. La destination finale étant la ville d’Hambourg, en Allemagne, ou celle d’Ulba, au Kazakhstan où le coltan volé dans les mines du Congo est confié pour traitement à des usines spécialisées. .. ».
Discours sur génocidaires
Page 154 – « En 2004, le rapport des Nations Unies est sur ce point édifiant. La dissimulation de ses activités commerciales illégales par l’APR est toujours allée de pair avec le discours sur la recherche de prétendus « génocidaires hutu » cachés dans les forêts congolaises. Et cette recherche s’est toujours concentrée dans des zones abritant des mines de coltan, de diamant et de cassitérite.
Malgré tous ces rapports, rien n’y fait. Le discours de Paul Kagame sur la menace des « génocidaires » continue d’alimenter les médias....
En Allemagne et ailleurs, soutien des protestants
Page 154 – En Allemagne, Nkunda et son mouvement ont disposé d’un soutien majeur. « L’institut POLE a été créé et installé à Goma par des protestants européens pour les encourager à coopérer avec les envahisseurs rwandais. Les différentes églises protestantes allemandes –comme celles de la France – ont soutenu, dès le début, le règne de Paul Kagame en 1994 au Rwanda. L’institut POLE dispose d’un staff de 12 personnes africaines dirigées par Aloys Tegera. ... le comité directeur composé de 21 personnes est piloté par 3 ressortissants européens.
Chapitre 13. Louis Michel: porte-voix européen du Rwanda
Page 218 – Dans sa lettre, Louis Michel utilise le terme « génocide rwandais ».
Chapitre 15. Le bébé rwandais de Bill Clinton - page 248
Pas de « génocide » dans la bouche de Clinton
Le président Bill Clinton connaît bien la vérité. La tragédie rwandaise c’est un peu son bébé. Elu en 1992, 83% de noirs avaient voté pour lui, et 39% de blancs. En 1996, 84% des Noirs, 43% des Blancs.
Ce chapitre est consacré au fait que Bill Clinton « n’a jamais voulu utiliser ce terme de génocide » (p. 252)
Ainsi page 253 : « c’est peut-être fort de son savoir sur la question qu’il préférera s’abstenir, même quatre ans après les faits, d’utiliser le terme génocide ».
Chapitre 16. La Shoah et ses profanateurs - page 255
Le chapitre évoque les « doutes sur la pertinence de la comparaison que certains tentent d’établir entre la Shoah et les événements du Rwanda ».
Page 255 - « Ce glissement dangereux aboutit à une sélection du traumatisme et de la souffrance, en faisant accréditer l’idée que les Tutsi, victimes d’un génocide, sont des victimes absolues et que les Hutu, les instigateurs de ce génocide, sont uniquement des bourreaux.
En 1995, dans Le Monde diplomatique, C. Braeckman, décrète : « c’est bien d’un génocide qu’il s’est agit, le troisième du siècle, après celui des Arméniens et des Juifs d’Europe ».
Jean Hatzfeld a publié « un ouvrage très partisan ...Une saison de machettes » (roman-enquête).
L’écrivain Hazfeld
Page 258 – « Jean Hazfeld semble ignorer que des Tutsi étaient proches du président Habyarimana et que certains avaient largement bénéficié des privilèges de son régime. Il ignore sans doute également que parmi les Interahamwe –ceux qu’ils appellent les « tueurs Hutu » - il y avait aussi des Tutsi, à commencer par le chef même des miliciens, un Tutsi dénommé Robert Kajuga. Il ne doit pas savoir non plus que le FPR de Paul Kagame avait infiltré ces groupes de jeunes pour accentuer la haine dans la capitale... »
Jean Hazfeld auditionne les prisonniers dans les geôles de Kagame, comment aurait il un autre discours que celui qu’il entend. Pourquoi ne pas interviewer les accusés du TPIR ? Il aurait là des discours bien plus complexes que ce qu’il veut : accréditer la préparation d’un génocide pendant 30 ans, avec l’aide de la diffusion radio, etc... (sans parler de la précédente radio FPR). Il est récompensé par le prix Femina.
Page 260 – « A les interviewer (prisonniers du TPIR), Jean Hazfeld aurait sans doute appris que, parmi les commanditaires des massacres, se trouvaient des personnes ou des groupes insoupçonnables basés à Washington, Londres et même Bruxelles. »
Page 261 – « Comme Jean Hatzfeld, Paul Kagame s’arroge le droit de comparer les victimes tutsi aux victimes juives. Lors du 60ème anniversaire de la création d’Israël, il se rend à Tel-Aviv.... »
Tutsi de l’intérieur négligés
Page 262 – Colonel Luc Marchal : « je confirme que le sort des Tutsi de l’intérieur n’a jamais fait partie des préoccupations des responsables du FPR. Qu’au contraire, il a servi d’alibi à d’autres desseins que l’imagination a, de fait, beaucoup de peine à concevoir. Pour rappel, la justification donnée par le FPR pour reprendre les hostilités le 7 avril 1994, malgré la signature d’un accord de paix, fut l’assassinat des Tutsi à Kigali....
Page 263 – « Constatations :
1. à aucun moment le FPR n’a accepté les propositions de cessez-le-feu présentées par la MINUAR et par les forces armées rwandaises pour mettre un terme à la situation de non-droit qui se développait ;
2. la seule réaction des autorités du FPR a été d’exiger le départ sine die des contingents nationaux belges, français et italiens, venus évacuer leurs ressortissants, plutôt que de requérir leur intervention pour mettre un terme aux massacres des frères tutsi de l’intérieur ;
3. le premier massacre de masse (120 assassinats) a été perpétré par le FPR (à un jet de pierre du QG de la MINUAR ) le 7 avril dans la matinée, bien avant les massacre reprochés aux « interahamwe » . »
Et Dallaire : « Mais les morts rwandais peuvent aussi être attribués à Paul Kagame, (...) qui, en quelques occasions, m’a même entretenu avec candeur du prix que ses camarades tutsi auraient peut-être à payer pour la cause ».
Page 264 – « En assimilant de force les massacres du Rwanda à la Shoah ils (les militants pro-tutsi qui exhibent un mariage forcé entre la shoah et les massacres de Rwandais) brouillent l’intelligibilité des événements et compromettent durablement la réconciliation des Rwandais. »
Ibuka et Yolande Mukagasana
Page 264 – « Ces idéologues tutsi au mensonge facile se sont regroupés au sein d’une association ethnoraciste dénommée Ibuka. Le travail de ses membres se base essentiellement sur la revendication d’une similitude entre l’histoire des Tutsi et l’histoire des Juifs. »
Yolande Mukagasana, une de leur porte-parole raconte : « lorsque je suis venue en Belgique, je me suis rapprochée des Juifs.... Joël Kotek, qui m’a invitée à Auschwitz en 1997.
En Belgique, j’étais en relation avec une ONG soutenue par la communauté française de Belgique « Démocratie ou barbarie » ; c’est en fait une cellule du ministère de la communauté française de Belgique qui s’occupe de l’éducation à la citoyenneté avec qui nous travaillons beaucoup dans les écoles sur la question de la Shoah , mais aussi sur celle du génocide des Tutsi, pour lequel nous apportons nos témoignages comme survivants ».
Suit l’histoire de Yolande (racontée aussi par Pierre Péan), qui sauvée par des pères blancs, n’en a jamais exprimé de reconnaissance ni justice à l’histoire en racontant ces faits.
Page 267 - Est relatée également l’histoire de Privat Rutazibwa, prêtre catholique qui prit le maquis aux côtés des rebelles tutsi du FPR.
« En 1993, opposé aux accords de paix entre le gouvernement et l’opposition, il anime des rencontres au cours desquelles le FPR recrute des enfants soldats au Burundi pour les envoyer à la guerre ».
Reconnaissance de la communauté juive
Page 269 – Sont évoqués les liens entre visite d’Auschwitz et victimes rwandaises, visites auxquelles a participé également P. Rutazibwa. « D’humbles et véritables victimes Tutsi et Hutu auraient sûrement apprécié d’être du voyage dans ces lieux de mémoire pour sceller la paix, après un véritable travail de vérité et de justice. ... Leur imposture (extrémistes tutsi) a séduit des membres de la communauté juive au point qu’ils leur apportent un soutien international majeur au détriment d’un vrai travail de mémoire pour toutes les victimes rwandaises. »
Page 270 – « La reconnaissance internationale par le Mémorial de la Shoah et par Israël, c’était le but recherché par les extrémistes Tutsi. Il fallait l’atteindre, qu’importe si le prix à payer était un grossier mensonge au détriment du peuple rwandais dans son ensemble et une manipulation de l’opinion internationale. Ils ont bénéficié dans cette quête de reconnaissance de l’appui d’intellectuels Juifs, comme le souligne Joël Kotek : « De nombreux Tutsi s’identifient désormais au destin juif. (...) Certes, une très grande partie des intellectuels qui se mobilisent aujourd’hui pour la « cause Tutsi » sont d’origine juive. Il n’en reste pas moins que la majorité des Juifs reflètent les comportements de l’opinion internationale.
Cette opinion internationale s’exprime très fortement en Belgique, non pas pour la vérité et la justice mais en faveur de ce que Joël Kotek appelle la « cause Tutsi » ». ... Elle est résumée dans la tribune qui suit ce résumé : « Demandons permis de sauver », signée de certaines personnalités juives et d’Ibuka.
Cette Tribune est publiée le 21 mai 2008 dans La libre Belgique notamment et « provoque un vrai malaise dans la communauté rwandaise en Belgique ».
Nous mettons ici quelques lignes en exergue. Ainsi :
« Il faudra alors faire preuve de lucidité et de détermination. Eliminer tout d'abord la rhétorique politicienne des solutions irréalistes, utopiques, cyniques. Non, l'avenir des rescapés tutsis, s'il nous est encore permis d'y croire, ne passe pas par l'irréalisme du "vivre ensemble" et de la réconciliation. Bourreaux et victimes ne peuvent ni cohabiter ni se réconcilier. ....
L'avenir des rescapés tutsis enfin ne peut pas non plus dépendre d'un dialogue cynique, comme le réclament certains de nos politiciens, entre les représentants des survivants en poste à Kigali et les chefs militaires des forces génocidaires du "Hutu Power" actuellement au Congo. Une certaine décence devrait nous interdire d'envisager ce type de dialogue ! »
Et encore : ...- qui, de la fin 1938 jusqu'au déclenchement des hostilités, sauvèrent pourtant tant de vies. Ainsi nous nous interrogeons : si les choses évoluent pour le pire, comme nous le craignons, aurons-nous à notre tour, non seulement l'énergie du désespoir mais aussi et surtout l'écoute bienveillante et visionnaire de nos gouvernements.....
Page 275 – « C’est d’ailleurs une de ces victimes tutsi, qui a quitté le Rwanda sous peine d’être assassiné par les sbires de Paul Kagame, qui aura le courage de répondre aux auteurs de cette tribune un peu troublante. Il s’agit de Déo Mushayidi. Visiblement indigné par ce qu’il a lu, ce Tutsi, qui a perdu sa famille pendant les événements de 1994 au Rwanda et qui avait collaboré à notre enquête sur Paul Kagame, réagit : « ..... s’il semble évident de comprendre que les Juifs voulaient échapper au régime qui les avait exclus, les persécutait et menaçait de plus en plus de les exterminer, il y a lieu de s’interroger sur le régime que fuiraient aujourd’hui les rescapés Tutsi du génocide. Ce régime n’est-il pas dominé par « les représentants des survivants à Kigali » selon les propres termes des auteurs de la tribune ?
Page 276 – Qu’est ce qui garantirait, selon les auteurs, la sécurité des Tutsi au Canada ou en Belgique :.... « les auteurs de la tribune entendraient-ils demander, parallèlement au permis de sauver les Tutsi, celui de refouler les Hutu ?... »
Page 280 à 283 – L’auteur démonte en 6 points ce qui différencie la shoah des événements de 1994 au Rwanda.
Page 283 – « Le travail de vérité est valable pour toutes les victimes et le respect doit être de mise pour toutes les victimes. En refusant les choix arbitraires qui hiérarchisent ou qui sélectionnent les victimes au gré de l’affect ou des préoccupations personnelles, voire idéologiques, non avouées ou non avouables, il est possible d’aller vers plus de pondération, d’humilité et de sincère respect pour les victimes, indépendamment de leur appartenance ethnique.
1. Ecrits antisémites préalables à la shoah
2. Arsenal juridique établi en 35 par l’Allemagne nazie
3. Installation d’infrastructures d’élimination massive par Hitler et son régime. Habyrimana, aucune.
4. Hitler a déclenché guerre contre divers pays européens en 39 et 40.
5. Les Juifs n’ont pas pris les armes, ils ont subi. Le FPR a pris les armes et assassiné présidents.
6. Les Juifs n’ont pas pris la capitale, ils étaient surtout dans des camps.