Vingt-cinq nouvelles défections signalées dans les rangs des hauts responsables du M23 !

Publié le par veritas

terminator.pngLe bateau ivre de l’insurrection M.23 soutenu par le Rwanda voit maintenant le vent tourner contre lui, ce qui pousse ses capitaines à se jeter à l’eau avant le naufrage pressenti par 25 nouveaux fuyards en plus d’un premier groupe de désespérés qui s’étaient déjà remis auparavant aux autorités militaires des FARDC et à la Monusco.

Vingt-six (26) autres éléments du M23 dont le lieutenant-colonel Saddam Ringo, ancien commandant du 6ème secteur FARDC de Fizi-Baraka, et le lieutenant Selemani Seyoyo de l’ethnie Hutu base à Bambo, situé à 25 Km au Nord-Ouest de Rutshuru, se sont rendus la semaine dernière aux FARDC à Goma, ainsi qu’aux postes opérationnels de la MONUSCO de Rugari et de Kiwanja, au Nord Kivu.

Au cours de la conférence hebdomadaire des Nations Unies à Kinshasa, le porte parole militaire de la MONUSCO, Felix Prosper Basse a fait savoir que du 3 au 8 octobre 2012, dix-sept (17) éléments Mayi-Mayi, FDLR et APCLS se sont rendus avec quatre armes et plusieurs munitions aux postes opérationnels de la MONUSCO d’Ishasa, Nyamilima, Rwindi et Kalembe.

Les FARDC ont repris le contrôle de la localité de Kalembe initialement occupée par l’alliance des Patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), à 25 Km au Nord-Ouest de Kishanga. Par ailleurs, les rapports ont signalé l’imposition par le M23 d’une taxe frontalière de 1.000 Fc à chaque ménage, et 5 dollars de taxe par tête de vache à Kabaya, situé à 45Km au Nord-Est de Goma. Concernant les statistiques des patrouilles, la Force de la MONUSCO a mené 1217 patrouilles armées, dont 513 nocturnes et fourni 58 escortes, pendant que 307 autres patrouilles ont été menées par les observateurs militaires de la force.

Le M23 recourt toujours au recrutement des jeunes dans les zones qu’il contrôle

En dépit des appels de l’ONU et plusieurs autres organisations, le M23 est loin d’en finir avec ses exactions  dans des zones sous son contrôle au Nord-Kivu. Pour preuve : ce groupe armé continue de recruter, d’entraîner des troupes, de violer les droits de l’Homme et d’administrer.

La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) continue de recruter, d’entraîner des troupes et d’administrer les zones sous son contrôle au Nord-Kivu. C’est du moins ce qu’a déclaré, hier mercredi 9 octobre, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco. C’était au cours de la conférence de presse hebdomadaire organisée par la Mission onusienne dans son quartier général à Kinshasa.

La situation sécuritaire est « demeurée tendue durant la semaine écoulée » au Nord-Kivu.
Pour le porte-parole militaire de la Monusco, l’insécurité dans cette province est due « aux sérieuses violations des droits de l’Homme commises sur les populations locales, matérialisées par des viols, enlèvements, détentions, taxations illégales, actes de banditisme et pillages ».

A en croire Félix Prosper Basse, la récurrence d’accrochages liée aux clivages ethniques entre les Maï-Maï Rahiya Mutomboki et la coalition Nyatura-FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), est à la base d’une insécurité ambiante au Sud du territoire de Masisi.

Il a, à cet effet, rassuré que la Monusco maintient une présence robuste dans les zones affectées, dans le but de dissuader les velléités des groupes armés, et de protéger les populations locales.

Plan de protection interne de Goma

M23-copie-1.pngLe lieutenant-colonel Basse a, par ailleurs, déclaré que les postes opérationnels de la Monusco maintiennent leurs positions de défense autour de Goma, afin d’y interdire toute incursion des éléments du M23.

« Compte tenu de la recrudescence d’incidents liés à la criminalité dans la ville de Goma, la Force de la Monusco et les autorités provinciales ont créé un centre conjoint de coordination des opérations, basé à l’Etat-major de la PNC, et chargé de mener sans relâche sept jours sur sept, des patrouilles conjointes à l’intérieur de Goma, dans le but de sécuriser la ville et ses habitants », a dit le porte-parole militaire de la Monusco.

Il a, en outre, déploré le pillage de la base logistique de la CENI par l’administration du M23, le 25 septembre, au quartier Buzito à Kiwanja, pour équiper son Etat-major à Rutshuru.

« Le 27 septembre 2012, le commissariat de la PNC du quartier Kyeshero de Goma a appréhendé deux  hommes armés et une (1) résidence du quartier, responsables de quatre (4), attaques armées menées récemment dans la région. Onze (11) armes ont ainsi été saisies par la PNC au repaire de ces bandits en provenance de Kibumba et de Kanyarutchina. Ils ont été transférés à la 8ème région militaire FARDC pour enquête », a rapporté Félix Prosper Basse.

Avant de poursuivre : « Le 2 au 7 octobre 2012, dans le cadre du plan de protection interne de la ville de Goma, des patrouilles d’intervention rapide nocturnes et diurnes ont été déployées à travers la ville, dans le but de rassurer et de protéger les populations civiles, de tester les mesures de coordination, et également de réévaluer le dispositif sécuritaire prévu à cet effet ; contre les incursions des groupes armés, notamment le M23 ».



ACP/Le Potentiel

 

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