L’immunité présidentielle accordée à Kagame par l’administration Obama, mise en défis
| Mme Sylvana Ntaryamira et Agathe Habyarimana accusent le président du Rwanda Paul Kagame d’avoir ordonné l’assassinat de leurs maris Habyarimana et Ntaryamira; un assassinat qui aurait déclenché le génocide rwandais qui a coûté la vie à plus de 800 milles rwandais. Le tribunal de l ’Oklahoma avait rejeté la plainte contre Kagame déposée par les avocats de deux veuves en rapport avec cet assassinat, après que l’administration Obama ait évoqué et suggéré une immunité de chef d’État pour le président Kagame. Notons qu’aux états- unis, même en exercice, un président ne peut pas évoquer une immunité présidentielle pour les crimes commis avant le début des ses fonctions présidentielles. Le président Kagame est poursuivi pour l’assassinat des deux présidents en 1994 avant qu’il ne soit président de la république du Rwanda. Rappelons que cette objection officielle à l’immunité évoquée par le département d États américain survient quelques mois après les déclarations de l’ancien secrétaire du FPR et chef de Cabinet du président Kagame Dr. Théogène Rudasingwa, qui viennent corroborer les résultats des enquêtes de Bruguère qui avait enquêté sur le l ‘assassinat du président Habyarimana : « faut que la vérité soit connue, Kagame en tant que commandant en chef des FPR a ordonné de lancer un missile sur l’avion à bord duquel se trouvaient les présidents Habyarimana et Ntaryamira » a accusé Dr. Rudasingwa. A Kigali, des discussions se font sur la possibilité d’amender la constituions afin de permettre au président Kagame de se présenter pour un troisième mandat. Serait-t-elle une façon d éviter et de contourner toute poursuite judiciaire ?
Source: Gahuza News |
