Le général Esmail Qaani réapparaît à Téhéran, mettant fin aux rumeurs sur sa mort.

Publié le par Veritas

Le général de brigade Esmail Qaani, commandant de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), a effectué une apparition publique remarquée ce mardi 24 juin à Téhéran. Cette sortie intervient au lendemain du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, dans un contexte de tension régionale extrême et de profond deuil au sein de la hiérarchie militaire iranienne.

Le général de brigade Esmail Qaani commandant de la Force Al-Qods (CGRI)

Qaani, longtemps donné pour mort après les frappes israéliennes de juin 2025, a été vu marchant dans la foule lors des célébrations organisées par les autorités iraniennes pour saluer ce qu’elles qualifient de « victoire stratégique » sur Israël. En bonne santé apparente, entouré de ses gardes du corps, il a échangé brièvement avec plusieurs citoyens, selon les images diffusées par les médias officiels et relayées à l’international.

Cette apparition met un terme à plus de dix jours de spéculations sur son sort. Depuis le 12 juin, date de la dernière offensive israélienne, aucune preuve de vie n’avait été fournie par les autorités iraniennes concernant le général Qaani, alimentant des rumeurs insistantes sur sa possible élimination.

Un survivant parmi les hauts gradés.

Contrairement à Qaani, plusieurs figures de proue de l’appareil militaire iranien ont péri dans les frappes israéliennes, selon des sources officielles iraniennes corroborées par plusieurs médias internationaux. Parmi les hauts gradés tués figurent :

  • Le général Hossein Salami, commandant en chef du CGRI
  • Le général Mohammad Hussein Baqeri, chef d’état-major des forces armées
  • Le général Amir Ali Hajizadeh, chef de la force aérospatiale du CGRI
  • Le général Gholamreza Mehrabi, chef adjoint du renseignement de l’état-major
  • Le général Mehdi Rabbani, chef adjoint aux opérations de l’état-major

Aucune information crédible ne laisse entrevoir la survie de ces officiers supérieurs, dont les décès ont été officiellement confirmés.

La réapparition du général Qaani, unique rescapé parmi les commandants de premier plan cités dans les frappes, renforce son rôle dans la phase post-conflit à venir. Elle intervient alors que le pays entre dans une période d’incertitude militaire et politique, marquée par la perte de figures clés de sa structure de commandement.

Par la rédaction.

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