Donald Trump dénonce une «guerre de machettes» menée par le Rwanda en RDC.

Publié le par Veritas

La Haye, 25 juin 2025 — Lors d’une conférence de presse tenue en marge du sommet de l’OTAN aux Pays-Bas, le président américain Donald Trump a fait une déclaration choc qui fait déjà grand bruit sur la scène diplomatique internationale. Sans détour, Trump a accusé le Rwanda d’être l’instigateur d’une «guerre à la machette» dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), dénonçant des massacres d’une «brutalité extrême ».

undefined
Rencontre de M. Eric Trump et Mme Christine Coleman à Colorado le 21 juin 2025

«Ce que nous voyons dans l’Est du Congo, c’est une barbarie inacceptable. Une guerre menée à coups de machette, orchestrée par le Rwanda. Cela doit cesser immédiatement. Les États-Unis ne resteront pas silencieux», a déclaré Trump devant un parterre de journalistes, visiblement indigné. Cette déclaration intervient dans un contexte déjà tendu : l'Est congolais est depuis des années ravagé par les conflits armés, les déplacements massifs de populations, et des accusations répétées d'ingérence rwandaise, notamment via le soutien présumé au groupe rebelle M23.

Une information transmise en amont par Christine Coleman.

Selon des sources proches du dossier, cette déclaration du président Donald Trump fait directement écho au message que Madame Christine Coleman, figure engagée au sein du MRD pour la paix et la justice en Afrique centrale, a personnellement transmis à M. Eric Trump. Lors d’une rencontre tenue à Colorado le samedi 21 juin 2025, Mme Coleman aurait alerté Eric Trump sur la manière dont le régime de Paul Kagame représente une menace majeure pour la sécurité de la RDC, évoquant notamment les exactions perpétrées par les forces rwandaises et leurs alliés armés du M23.

«Il est crucial que votre père entende la vérité sur ce qui se passe réellement dans l'Est du Congo », aurait-elle insisté. D’après plusieurs témoins, Eric Trump a bel et bien relayé ce message à son père, ce qui expliquerait le ton particulièrement incisif adopté par Donald Trump quelques jours plus tard au sommet de l’OTAN. Une confirmation indirecte qui accrédite l’idée d’un réveil progressif de la diplomatie américaine sur la crise congolaise.

Un ton virulent contre Kagame et ses alliés.

Donald Trump n’a pas mâché ses mots envers le président rwandais Paul Kagame, qu’il a qualifié à demi-mot de «dictateur génocidaire» et «pilleur des ressources minières congolaises». Il a en outre pointé du doigt la complicité présumée de certains dirigeants européens, nommément Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Emmanuel Macron, qu’il a maladroitement appelé «Macrom ou Macton».

«L’empire du mensonge est en train de s’effondrer. L’Occident doit cesser de fermer les yeux sur ce qui se passe en Afrique centrale. Il ne s’agit plus seulement de conflits régionaux, mais de crimes contre l’humanité tolérés par certaines élites mondiales», a poursuivi Trump.

Les propos du président américain ont immédiatement suscité de vives réactions. À Kigali, le gouvernement rwandais a qualifié ces accusations d’«infondées et incendiaires», affirmant qu’elles ne font que «compliquer les efforts diplomatiques en cours» dans la région.

Du côté congolais, les réactions sont partagées entre satisfaction et prudence. Certains responsables politiques y voient enfin une reconnaissance internationale des souffrances du peuple congolais, tandis que d'autres redoutent que cette sortie brutale ne compromette les initiatives régionales pour une sortie pacifique de la crise.

L’ONU et l’Union africaine appelées à agir.

Trump a conclu sa déclaration en appelant à une action rapide de l’ONU et de l’Union africaine, évoquant la nécessité de sanctions ciblées contre les responsables des violences et une enquête internationale indépendante sur les exactions commises.

Quelles que soient les motivations derrière cette sortie médiatique, elle marque un tournant dans la posture officielle des États-Unis face au conflit en RDC. Si l’on en croit les témoignages de coulisses, l’implication de personnalités civiles comme Christine Coleman dans la sensibilisation du clan Trump pourrait bien avoir pesé dans la balance diplomatique. En attendant, l’Est du Congo continue de saigner.

Par la rédaction de  www.veritasinfo.fr

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article