Les États-Unis appellent le Rwanda à retirer ses troupes de la RDC : Risques accrus sous l'administration Trump

Publié le par veritas

Dans un contexte de tensions croissantes dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement des États-Unis, sous l’administration Biden, a lancé un appel pressant au président Paul Kagame de retirer immédiatement les forces armées rwandaises de sol sur le territoire congolais. Cette déclaration survient alors que les violations du cessez-le-feu persistent depuis le 20 octobre 2024, attribuées au groupe armé rebelle M23, soutenu par le Rwanda.

Les États-Unis expriment une profonde inquiétude face à la résurgence des hostilités dans la province du Nord-Kivu, où le M23, déjà sous sanctions américaines et onusiennes, a intensifié ses opérations militaires. Washington exige que ce groupe cesse immédiatement ses actions violentes et se retire de ses positions dans la région stratégique de Walikale. Parallèlement, les États-Unis réitèrent leur demande de longue date au Rwanda de désengager ses troupes, de retirer tous les équipements militaires, y compris les systèmes de missiles sol-air, et de cesser de perturber le système GPS dans la zone conflictuelle.

Cette intervention américaine s'inscrit dans une volonté affirmée de résoudre pacifiquement le conflit, tout en soulignant le rôle déstabilisateur du Rwanda dans la région. Depuis 2021, le soutien du Rwanda au M23 a alimenté les tensions, poussant les États-Unis à imposer des sanctions contre des dirigeants du groupe rebelle et des officiers militaires rwandais impliqués dans le conflit.

L'appel du gouvernement Biden intervient à un moment critique, car les négociations internationales pour une paix durable dans l’est de la RDC se trouvent à une étape décisive. Toutefois, l’avenir de cette dynamique pourrait connaître un tournant majeur en janvier 2025 avec l'arrivée au pouvoir de l'administration Trump. Si ce transfert de pouvoir se concrétise, les conséquences pour le Rwanda pourraient être significatives.

Sous l'administration Trump, la politique américaine envers le Rwanda et le conflit congolais pourrait devenir plus stricte ou, au contraire, moins engagée, selon les priorités géopolitiques de la nouvelle administration. Une approche moins coopérative pourrait entraîner une escalade des tensions régionales, une intensification des sanctions économiques ou une diminution du soutien international visant à stabiliser la région. À l'inverse, une politique plus ferme pourrait contraindre le Rwanda à accélérer son retrait, mais risquerait également de détériorer davantage les relations bilatérales et de compliquer les efforts de médiation.

Les observateurs internationaux soulignent que la stabilité de l’est de la RDC est cruciale non seulement pour la région, mais aussi pour la sécurité globale en Afrique centrale. L’intervention américaine, actuellement orientée vers une résolution pacifique, pourrait voir ses avancées fragilisées par un changement de cap administratif, laissant ainsi la RDC dans une situation précaire.

En conclusion, l’appel du gouvernement Biden au Rwanda pour le retrait de ses troupes en RDC représente une étape essentielle dans la quête d’une paix durable dans la région. Cependant, l’avenir de cette initiative dépendra largement des orientations politiques de l’administration Trump qui prendra le relais en janvier 2025, déterminant ainsi les futures dynamiques de stabilité ou d’instabilité au Rwanda et dans l’ensemble de la région.

Veritasinfo

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C
Kagame a maintes fois répété qu'il n'y a aucun soldat rwandais sur le territoire congolais. <br /> Ici au Rwanda, toute évocation de présence de soldats rwandais en RDC constitue un crime contre l'Etat Rwandais ou atteinte à la sécurité du Rwanda, lourdement sanctionné. <br /> Sous peine de commettre un crime d'atteinte à la sécurité du Rwanda et subir de sévères sanctions, il est interdit aux parents et proches des soldats rwandais tombés sur le champ de bataille en RDC de demander la remise de leurs corps pour qu'ils soient inhumés dignement conformément à la tradition multiséculaire de notre pays. <br /> Enfin, malheur au Rwandais qui ose évoquer des centaines de soldats rwandais emprisonnés en RDC dans des conditions infrahumaines et exclus du bénéfice du droit international de la guerre car leur pays ne les reconnait pas.<br /> Les USA affirment que le Rwanda a des soldats sur le territoire congolais et demandent à Kagame de les retirer. Celui-ci a toujours affirmé le contraire.<br /> Le constat : Kagame a proféré la négation de l’évidence devant la RDC, le Conseil de Sécurité de l’ONU et les médias internationaux mais il n’a jamais osé dire au Président Américain qu’il n’y a pas de soldats rwandais en RDC et que par conséquent sa demande est dénuée de tout fondement. <br /> Aussi, lorsque devant lui ici au Rwanda, le Secrétaire d’Etat US à savoir Blinken, a dit que le Rwanda doit retirer ses soldats de la RDC. Kagame a observé le silence de tombeau. Ce sont les médias de son régime qui ont qualifié le ministre américain de négationniste du génocide des Tutsi.<br /> Sur le fond, si la présence des soldats rwandais sur le territoire congolais et leurs méfaits ne sont pas à prouver, force est de constater que la négation de l’évidence par Kagame est renforcée par l’impéritie de Tshisekedi, Président de la RdC et commandant suprême des FARDC. <br /> Jusqu’à présent, il ne comprend rien aux règles du jeu dans les relations internationales ou interétatiques actuelles. Il n’a toujours pas compris que pour être respecté, un chef d’Etat qui incarne son pays, doit prouver qu’il le mérite. A défaut, même son chat ne peut le respecter. C’est ce que le Président Français, Macron et le Roi Belge lui ont dit publiquement. Il en a été de même de la part du Conseil de sécurité de l’ONU. Le rejet implicite des demandes de la RDC par le Conseil de sécurité de l’ONU formulées contre le Rwanda signifient autorisation légale donnée à la RDC d’exercer la légitime défense prévue par la charte de l’ONU contre l’agresseur, à savoir le Rwanda. <br /> Pour le Président congolais, les mots honneur et dignité du Peuple Congolais et partant de son pays d’une part et devoir et abnégation d’autre part sont dépourvus de sens. <br /> Au lieu de relever le défi que Kagame lui a lancé ouvertement car il s’agit de sa crédibilité et conséquemment celle de son pays qui est en jeu, il préfère faire les touts du monde et dépenser des millions de dollars dans les sommets dits Launda I, II, III etc. et proférer des infamies contre Kagame et le Rwanda. <br /> La légitime défense est un droit consacré par la charte de l’ONU. Il est reconnu à tout Etat membre de celle-ci agressé par un autre Etat. Au lieu de l’exercer contre le hors-la-loi notoire, il passe son temps dans les verbiages. Pour lui, la prétendue diplomatie d’abord et l’action ensuite, exactement le contraire de ce que tout chef d’Etat digne de ce nom doit faire dans des conditions similaires.<br /> Devant le monde entier, avant le renouvellement de son mandat par les Congolais, Tshisekedi a promis aux Congolais qu’immédiatement après la reprise des fonctions présidentielles, conformément aux pouvoirs qui lui sont conférés par la constitution de la RDC, il mettra dehors l’agresseur de son pays, le tout peu importe le prix à payer. Après sa réélection, Monsieur Le moindre escarmouche est devenu monsieur le Sourd-muet et expert dans des sommets de Luanda. Un président qui ne respecte pas la parole donnée publiquement à son peuple ne mérite aucun respect.<br /> Le problème n’est plus l’agresseur, soit le Rwanda incarné par Kagame, mais les FDLR, des misérables réfugiés rwandais en RDC qui vivent dans des conditions infra-animales et dépourvus de droits humains les plus élémentaires car ils sont vus et traités par les autorités congolaises comme des animaux sans maître. <br /> Des millions de dollars US sont dépensés par la RDC sur décision de Tshisekedi pour les réunions et sommets consacrés exclusivement aux FRDLR. Exclusivement car pour le Rwanda, il n’y a aucun soldat rwandais sur le territoire congolais. La position de Kagame reste invariable. <br /> Au nom du Rwanda, le ministre des affaires étrangères, Nduhungirehe Olivier, est allé en RDC, Goma où il a été reçu en grande pompe par les autorités congolaises aux seules fins de répéter, face à face, la position du Rwanda : AUCUN SOLDAT RWANDAIS SUR LE SOL CONGOLAIS et par conséquent, il est erroné d’affirmer que le Rwanda s’est engagé de retirer des soldats inexistants du territoire congolais.<br /> La demande des USA est une mise en scène et un mépris à l’endroit des Congolais. <br /> Au Conseil de Sécurité de l’ONU, ils se sont opposés aux sanctions demandées par la RDC contre le Rwanda et ses dirigeants conformément à la charge de l’ONU.<br /> Il appartient à Tshisekedi d’assurer la sécurité de son pays et subséquemment des Congolais. La Vie et la sécurité des Congolais d’une part et l’intégrité du territoire de la RDC d’autre part sont au premier rang des éléments constitutifs d’intérêt général du Peuple Congolais. Le gardien en chef de cet intérêt général st le Président, en l’espèce Tshisekedi. Plus, il se respectera, plus son pays sera respecté. La France a accès aux dossiers des généraux congolais et un mot dire publiquement. Deux, proches collaborateurs de Tshisekedi ont été médaillés par la France pour services rendue, le tout après approbation de Tshisekedi. La France arme le Rwanda et s'est opposée aux sanctions demandées par la RDC contre le Rwanda pour agression armée en violation de la charte de l'ONU via le Conseil de Sécurité. <br /> Question: A QUI LA FAUTE ?
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