La RDC est en danger : Alerte importante destinée aux autorités du pays ainsi qu’à la population congolaise!
Pour la énième fois, la RDC continue à tomber dans les pièges tendus par les agresseurs Occidentaux, étant consciente du passé! «L'accord de cessez-le-feu signé dernièrement entre le Rwanda et la RDC le 30 juillet 2024 sous la médiation de la république d'Angola, est un acte sans équivoque, «suicidaire » pour la RDC! Quelle est la garantie que cette fois-ci, les agresseurs respecteront leurs engagements, après une multitude des accords signés entre la RDC, le RWANDA ainsi que les rebelles TUTSI rwandais qui ne sont jamais respectés, et pourtant la Communauté Internationale était présente et participante dans les dits fameux Accords qui ont plutôt plus endeuillé et espionné d'avantage toutes les institutions de la RDC ? «Mawa po na les vrais congolais» l'avenir nous donnera raison!
L'HISTOIRE SE RÉPÈTE!
Si les congolais ne tiennent pas bon militairement, politiquement et diplomatiquement face à l'agression rwandaise et ougandaise soutenue par les occidentaux, ils subiront sans aucun doute tôt ou tard le même sort que les autochtones ougandais et les hutus rwandais qui viennent de passer à peu près quatre décennies de calvaire. «Un Peuple qui ne connait pas son histoire est condamné à la revivre », dit-on. C’est dire donc que «ceux qui ne peuvent pas se rappeler le passé sont condamnés à le répéter», d’après Georges SANTAYANA.
On dit que l'histoire se répète, car celui qui a une mauvaise mémoire sur les faits du passé, répétera les mêmes erreurs. Sur ce sujet, les autres disent que «l'histoire ne se répète pas. En fait, elle se répète des mêmes effets, des même causes et de la même façon». Toutes ces deux hypothèses ci-haut, convergent sur un même point «REVIVRE LE PASSÉ». Selon MARILINE : «l'histoire se répète : comme autrefois, comme toujours, on ne peut vaincre que par la force des armes, le massacre et la trahison».
Mes chers frères et sœurs congolais en particulier et les Peuples Bantous en général, quand nous analysons profondément les mots de MARILINE, les criminels qui endeuillent les pays Bantous depuis 1981 en Ouganda jusqu'à présent sont les mêmes et utilisent les mêmes procédés de combat, les mêmes méthodes, la même ruse à savoir: la force des armes, les massacres pour semer la terreur ainsi que la trahison, la corruption, l'infiltration et l' espionnage en Ouganda en 1981-1986, au Rwanda en 1990-1994 , en RDC de 1996 jusqu'à ce jour. Au Burundi et au Rwanda, ils avaient commencé le génocide des HUTUS bien avant, il y a plus de quatre siècles.
Pour la énième fois, les experts en renseignement des deux pays (Le Rwanda et la RDC) se sont retrouvés autour du Médiateur Angolais pour étudier les modalités de la neutralisation des FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) et «la fin des conflits d'agression». Ce qui n'a jamais résolu le problème depuis l'époque de l'ancien Président Joseph Kabila. Au contraire, c'est toujours la RDC qui est perdante pendant que les envahisseurs gagnent!
En ce qui concerne l'agression de la RDC en cours par le même groupe criminel bien identifié depuis octobre 1996 jusqu'à ce jour, les régimes expansionnistes du FPR de Paul Kagame et celui de Kaguta Museveni avec la bénédiction des Occidentaux ont envahi la RDC à plusieurs reprises sous silence de la Communauté Internationale, comme cela s'est passé en Ouganda et au Rwanda. Au lieu de prendre des sanctions contre les régimes actuels de KIGALI et de KAMPALA, ladite Communauté Internationale oblige toujours la RDC à négocier avec des espions et agents (Tutsi rwandais) à la solde des envahisseurs.
Or, s'il n'y avait pas la complicité de la Communauté Internationale, cette dernière devrait jouer un grand rôle pour la tenue d'un dialogue politique national au Rwanda et en Ouganda, en vue de ramener la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs Africains en général et au Congo Kinshasa en particulier, la seule solution pacifique sans crépitement des armes. Pour rappel, lorsque la RDC a été agressée pour la 2ème fois par le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi avec l'appui total des Occidentaux en août 1998, le feu Président Mzee Laurent Désiré Kabila avait fait appel entre autres aux réfugiés hutus rwandais qui se trouvaient dans les pays limitrophes de la RDC et sur son territoire pour qu'ils soutiennent la RDC contre les agresseurs.
Effectivement, les réfugiés hutus rwandais, d'abord qui ont été chassés de leur pays en juillet 1994, pour avoir refusé de donner une base arrière aux Occidentaux pour attaquer l'ex-Zaire début 1980 , évitant ainsi de trahir leurs frères congolais, et puis, rescapés des génocides perpétrés par Kagame, son FPR ainsi que leurs alliés Occidentaux au Rwanda (1990-1994) et en RDC depuis le démantèlement de leurs camps à l'Est de l'ex-Zaïre (RDC) le 20 octobre 1996 jusqu'à ce jour (comme le témoigne des rapports onusiens de GERSONY de 1994; ROBERTO GARRETON de 1998 et le RAPPORT MAPPING de 2010 ) vont s'engager au combat aux côtés des Forces Armées Congolaises (FAC) sur tous les fronts (ÉQUATEUR, KASAÏ, KATANGA et l'est DE LA RDC) afin de faire échouer la balkanisation de la RDC.
Plus tard, le Rwanda a conditionné le retrait de ses troupes de la RDC par le démantèlement des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR en sigle) qui combattaient aux côtés des Forces Armées Congolaises (FAC), selon l'Accord de Pretoria signé par le Rwanda et la RDC, le 30 juillet 2002. Malgré cet accord, le Rwanda n'a jamais retiré ses troupes de la RDC, alors que l'État Congolais a organisé et effectué plusieurs opérations conjointes avec son principal agresseur, le Rwanda contre les FDLR. À cette époque, l'ancien Président Joseph Kabila avait également signé le désengagement des troupes étrangères (TCHAD, NAMIBIE, ANGOLA, ZIMBABWE) qui étaient déterminés à combattre les agresseurs et faire échouer le plan macabre de balkanisation de la RDC et l'instauration de l'Empire HIMA-TUTSI dans l'Afrique Centrale.
Depuis la signature de l'accord de Pretoria sous pression des Occidentaux, en tête les ÉTATS UNIS D'AMÉRIQUE en 2002 jusqu'à présent 2024, il y a eu plusieurs pourparlers, des négociations, des dialogues, des traités de paix, des cessez-le-feu, des trêves, des zones tampons, des opérations militaires conjointes (RDC-Rwanda) sur le sol congolais contre les FDLR ainsi que les réfugiés hutus rwandais, l'intégration des milliers de militaires de l'armée rwandaise au sein des FARDC issus des mixages, brassages. Mais hélas, tous ces efforts fournis par la RDC qui croyait que cela serait une solution, n'ont rien apporté. Donc, tous ces actes de bonne foi ont paru insignifiants aux yeux de Paul Kagame et ses alliés Occidentaux!
Les armées du Rwanda et de l'Ouganda ont envahi et occupé les provinces de l'Est de la RDC ( SUD-KIVU, NORD-KIVU, MANIEMA ORIENTALE et tant d'autres) pendant plus de quatre ans depuis 1998, sous prétexte de la menace que représentent leurs groupes armés se trouvant sur le sol congolais, sans apporter un début de solution à cette question. Par contre, depuis 1996 jusqu'à présent, la RDC a été agressée à plusieurs reprises par lesdites armées ci-haut citées, mais le pays agressé (RDC) n'a jamais osé violer l'intégrité territoriale de ces pays agresseurs (le Rwanda et l'Ouganda) ni poursuivre ces criminels. Le Rwanda réclame chaque fois à la RDC d'arrêter et d'extrader les réfugiés hutus rwandais et les combattants des FDLR, ce que la RDC a fait régulièrement. À noter que ces opérations contre les FDLR se déroulent sur le sol congolais avec beaucoup de pertes humaines y compris les populations innocentes sans oublier les dégâts matériels.
Pourquoi le Rwanda ne se soucie pas de faire autant pour ceux qui ont commis le génocide et autres crimes graves en RDC dont le bilan dépasse douze millions de morts, surtout que ces derniers circulent librement sur le territoire rwandais comme des héros et sans être inquiétés ? Sur ce point de neutralisation des FDLR, il importe de vous informer que tous les combattants des FDLR ainsi que les réfugiés hutus rwandais rapatriés au Rwanda par force ou par DDRRR de la MONUSCO ont été retournés en RDC par le régime de Paul Kagame pour combattre aux côtés des différentes rébellions créées et soutenues par ce dernier, puisqu'ils maîtrisent mieux le terrain et les exemples concrets en sont très nombreux. C'est dire donc que le rapatriement involontaire des combattants des FDLR et des réfugiés hutus rwandais ne fait que renforcer et détériorer davantage la situation sécuritaire de la RDC!
DIALOGUE POLITIQUE INTER-RWANDAIS ET INTER-OUGANDAIS : LA SEULE SOLUTION PACIFIQUE DURABLE À L'AGRESSION DE LA RDC.
Si Joseph Kabila n'avait pas été de connivence avec le Rwanda, il n'aurait pas dû accepter de négocier avec la RCD/ GOMA (Mouvement politico-militaire créé par le FPR de Paul Kagame), sans toutefois imposer au Gouvernement rwandais de négocier aussi avec les FDLR qui combattaient aux côtés des Forces Armées Congolaises. Dans ce cas, le problème d'agression de la RDC aurait dû être résolu une fois pour toutes, car le FPR ne peut jamais vaincre les FDLR par les élections démocratiques, libres et transparentes. C'est la raison pour laquelle le FPR et ses alliés Occidentaux craignent le dialogue inter-rwandais. C'est ainsi que Joseph Kabila a trahi la RDC tout en sacrifiant les FDLR qui se sont battues corps et âme pour défendre la RDC au prix de beaucoup de pertes humaines. Et voilà où nous en sommes aujourd'hui dans la région des Grands Lacs Africains à cause des erreurs voulues par l'ancien Président Joseph Kabila !
Pour montrer l'efficacité du dialogue politique inter-rwandais et inter-ougandais dans la résolution des guerres d'agression de la RDC par le Rwanda et l'Ouganda, l'exemple est celui du dialogue inter-burundais qui a fait que les HUTUS majoritaires ont accédé au pouvoir démocratiquement. Depuis ce jour-là, le Burundi qui était parmi les principaux pays agresseurs de la RDC a cessé immédiatement ses actes belliqueux. Pour le moment, cet agresseur d'hier est devenu un partenaire de confiance de la RDC! Toujours sur ce point de dialogue, l'ancien Président Tanzanien Jakaya KIKWETE avait invité Kigali et Kampala à dialoguer avec leurs rebelles, le 26 mai 2013 à Addis Abeba.
Au cours d'un Sommet des Chefs d'Etat Africains, Kikwete avait appelé aux négociations entre Kigali et les rebelles rwandais des FDLR et Kampala avec les rebelles ADF-Nalu. Pour le Chef d'État Tanzanien, il n'y a pas de paix durable, sans négociation globale et inclusive. À cause de cette vérité et logique, la réaction de Paul Kagame face à ces propos sages et prophétiques a été virulente! Alors, chers frères et sœurs congolais, où en sommes-nous maintenant après plus de onze ans de ces propos? Par ailleurs, dans leur caractère, les envahisseurs de la région des Grands Lacs Africains ne respectent jamais leurs engagements issus de différentes négociations ou dialogues, surtout qu'ils sont protégés par les Occidentaux.
Comme cas concrets, en Ouganda (1981-1986), Kaguta Museveni et Paul Kagame ont violé le processus de paix qui était en cours pour prendre par force le pouvoir à Kampala. Il en est de même au Rwanda (1990-1994), Paul Kagame et son FPR avec l'appui total de Kaguta Museveni ainsi que les Occidentaux ont violé l'Accord de paix d'Arusha signé en août 1993 en Tanzanie, après avoir assassiné deux Présidents hutus à savoir: Juvénal HABYARIMANA du Rwanda et Cyprien NTARYAMIRA du Burundi dans un attentat contre l'avion présidentiel le 06 avril 1994 commis par Paul Kagame et son FPR pour s'emparer du pouvoir sans partage à Kigali.
En RDC de 1996 jusqu'à présent, il y a eu une multitude de négociations et de pourparlers sans succès qui n'ont pas été respectées par ces mêmes agresseurs qui ravagent toute la région des Grands Lacs Africains (Paul Kagame et Kaguta Museveni ainsi que leurs régimes sanguinaires). Bref, ce groupe criminel bien identifié a toujours profité des dits accords ainsi que de la faiblesse des Peuples Bantous pour atteindre leurs objectifs avec la complicité de la Communauté Internationale influencée par les Occidentaux. Ce qui est plus malheureux, les Bantous de la région continuent de commettre les mêmes erreurs de tomber dans les mêmes pièges ! Chers frères et sœurs, c'est le moment de prendre conscience et de nous réveiller avant qu'il ne soit trop tard.
Des casques bleus ont récupéré quelques armes sur des combattants Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) après leur reddition en Kateku en 2015 (photo de VOA)
DIPLOMATIE CONGOLAISE : QUELLE EST LA CAUSE RÉELLE DE L'AGRESSION DE LA RDC ET QUI SONT LES VRAIS ENNEMIS DE LA RDC ? EST -CE QUE CES ENNEMIS NE SONT-ILS PAS CONNUS DEPUIS À PEU PRÈS TROIS DÉCENNIES ?
Pour résoudre un problème quelconque, il faut d'abord identifier les causes réelles à la base de ce conflit, les dégager et les approfondir. Sinon toutes les analyses donneront des solutions vouées à l'échec. Après une étude minutieuse, le Gouvernement congolais devrait avoir une position fixe sur les causes réelles de toutes ces guerres répétitives depuis 1996 jusqu'à ce jour, qui ne font qu'endeuiller les Peuples Congolais. Également, dans cette optique, le Gouvernement congolais devrait déterminer les vrais ennemis (pays agresseurs) de la RDC et les distinguer avec les vrais amis, car «l'ennemi de ton ennemi, est ton ami» et «l'ami de ton ennemi, est ton ennemi», dit-on.
C'est dans ce cadre que le Gouvernement congolais devrait organiser des missions diplomatiques de sensibilisation pour démystifier le Rwanda dans sa ruse de se cacher derrière la désinformation sur les personnes d'origine rwandaise en RDC, sur des prétendues terres du Rwanda attribuées au Congo, et avec la grande arnaque de prétexte des FDLR qui sont une menace pour le Rwanda. Ici, je cite seulement le Rwanda, mais le planificateur réel de toutes ces guerres d'agression de la RDC est le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni depuis les années 1980.
De cette équipe diplomatique, certains notables de l'Est de la RDC qui maîtrisent la question rwandaise feraient partie, car même certains membres du Gouvernement congolais n'arrivent pas à bien comprendre les réalités sur les frontières de l'Est, au point d'être presque convaincus sur les revendications du Rwanda concernant ces TUTSI qui seraient chassés de la RDC, et de faire passer tous les FDLR, même les enfants partis du Rwanda, il y a exactement plus de trente ans et ceux qui sont nés au Congo pour des génocidaires.
Aujourd'hui, il n'est plus permis de douter que le Rwanda et l'Ouganda avec l'appui total des Occidentaux sont à la base de l'agression, du pillage, de l'occupation de la RDC et de l'extermination de plus d'une dizaine de millions de Congolais et réfugiés hutus rwandais, depuis 1996 jusqu'à ce jour. Même plusieurs rapports onusiens le confirment. Pendant les négociations, le Gouvernement congolais devrait communiquer et bien communiquer, en se fondant sur les propos du Président rwandais, du gouvernement rwandais , de l'opinion nationale rwandaise, des hautes autorités Ougandaises, des Occidentaux, avoir une position ferme et une ligne de conduite bien déterminée que les délégations de la RDC ne doivent pas franchir.
TÉMOIGNAGE ET DE L'AGRESSION DE LA RDC PAR LE RWANDA ET L'OUGANDA :
1. Le Président rwandais Paul Kagame, lors sa visite officielle au Bénin période du 14 - 16 avril 2023, a déclaré ouvertement que : «Le problème de la RDC n'est pas le M23, mais plutôt le problème des terres rwandaises cédées malencontreusement au Congo par la Conférence de Berlin».
2. Dans son même discours, Paul Kagame déclarait ceci : «Le M23 doit cesser de se battre. Il doit même se retirer dans une certaine mesure comme l'a ordonné la région. Pour cela, ses combattants ne se retireront jamais au Rwanda, car ils n'y ont pas leur place. Retirer le M23 jusqu'au point où vous voulez qu'il se retire n'est pas une fin en soi. Cela n'apportera pas de solution. Cette tentative de vider le Congo de ces TUTSI et les jeter de l'autre côté de la frontière doit cesser. Nous ne serons pas l'endroit où l'on jette les gens qu'on persécute en plein jour».
3. À Luanda (ANGOLA), le 31 juillet 2024, lors des négociations avec la RDC, le Rwanda a avancé le prétexte des FDLR qui doivent être neutralisées comme solution du conflit entre la RDC et le Rwanda;
4. Lors de son investiture issue des élections qui n'ont pas de nom où il a eu 99% de voix sans contestation de qui que ce soit au monde, le 11 août 2024 à Kigali, la même personne (Paul Kagame), en se moquant de la RDC, a qualifié les Autorités congolaises comme ne faisant pas le nécessaire pour «ramener la paix au pays», étant bien conscient que c'est lui-même qui en est l'auteur.
5. Lors de la prestation de serment du Premier Ministre rwandais le 14 août 2024 à Kigali, après avoir piégé la RDC pendant les négociations de LUANDA du 31 juillet 2024, avec son arme redoutable de ruse comme il le fait habituellement, Paul Kagame propose à Son Excellence Monsieur Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la RDC, de s'attaquer conjointement aux FDLR et aux M23. Selon lui, ces deux mouvements constituent des menaces communes pour les deux pays!
Pour rappel, les armées rwandaises et Ougandaise ont occupé seules les provinces de l'Est de la RDC pendant plus de quatre ans avec le même motif. Après les Accords de SUN CITY, sur la proposition de Paul Kagame, il y a eu plusieurs opérations conjointes RDC-Rwanda pour neutraliser les FDLR notamment : UMOJA WETU, AMANI LEO, KIMIA I, KIMIA II, SOKOLA I, SOKOLA II. Et quel en a été le résultat ? Où en sommes nous présentement ? Et ce qui est grave, après les accords de Goma (époque de CNDP) qui a permis à l'armée rwandaise d'entrer officiellement en RDC, le M23 est né pendant que les militaires de l'armée rwandaise étaient officiellement sur le sol congolais. Où allons-nous alors ? Ce Hitler de l'Afrique et marionnette des Occidentaux continue son discours en disant ceci : [c'est une affaire «gagnant-gagnant». Nous nous attaquons à votre problème, mais, nous nous attaquons également au mien]! ;
6. Le même jour, le 14 août 2024, en se faisant innocent comme d'habitude sans toutefois contrôler ses discours antérieurs, Paul Kagame s'interrogea comme le «lièvre», en ces termes : «Si vous admettez que les M23 sont des Congolais, pourquoi la RDC ne résolut-elle pas le problème des M23 ?» Et il continue en disant: «s'ils ont choisi la voie de la force militaire pour résoudre ce problème, cela est leur problème et non le mien»;
7. Comme les discours de Paul Kagame, l'ambassadeur du Rwanda en Belgique, lorsque les troupes rwandaises envahirent le territoire de la RDC en août 1998, déclara qu'il fallait une nouvelle Conférence de Berlin car, selon lui, GOMA et BUKAVU sont historiquement des territoires rwandais cédés malencontreusement au Congo par les Puissances Occidentaux réunies à Berlin ;
8. Le régime actuel du FPR de Paul Kagame enseigne officiellement dans les écoles ce problème des terres rwandaises au Congo, pour inculquer, rependre cette idéologie et préparer psychologiquement la jeunesse rwandaise à se donner corps et âme dans cette guerre injuste imposée à la RDC. Ceci, n'est pas à négliger ;
9. A l'époque où le Rwanda et l'Ouganda agressaient la RDC sous couvert du RCD/GOMA, CNDP, et du M23 I , le régime du FPR déclarait souvent qu'il intervenait en RDC pour défendre et protéger les TUTSI Banyamulenge qui sont menacés, exterminés et marginalisés par le gouvernement de la RDC;
10. Les Propos du général Mubarak MUGANGA, Chef d'Etat-Major de l'armée rwandaise devant la jeunesse dans une réunion : «Le Peuple rwandais prie que la guerre se termine, là il prie mal, car ce n'est pas au Rwanda que cette guerre doit se dérouler, il faut qu'elle se déroule dans ce vaste pays-là (parlant de la RDC)»;
11. Le général Muhoozi KAINERUGABA, ancien Chef d'Etat-Major de l'armée de terre Ougandaise a annoncé ouvertement son soutien aux rebelles du M23 le 06 novembre 2022 en déclarant que «la guerre que mènent les terroristes du M23 s'inscrit plutôt dans le cadre de la défense de la Communauté Tutsi». Cette affirmation corrobore l'accusation du Rwanda. Ce fils du Président ougandais continue ses propos en disant, je cite: «Quant au M23, je pense qu'il est très dangereux pour quiconque de combattre nos frères. Ce ne sont pas des terroristes. Ils se battent pour les droits des TUTSI en RDC». Alors, chers frères et sœurs congolais, vous comprenez ce qui va se passer au cas où l'armée ougandaise restera officiellement sur le sol congolais! ;
12. Le fait que le général James KABAREBE a exercé la fonction de Chef d'Etat-Major Général des Forces Armées Congolaises (FAC) période 1997-1998 à Kinshasa montre clairement l'occupation de la RDC par le Rwanda. Après avoir quitté la RDC en 1998, le général James KABAREBE a occupé plusieurs hautes fonctions au Rwanda dont notamment : Chef d'Etat-Major Général de l'armée rwandaise, Ministre de la Défense, Conseiller Spécial du Président Paul Kagame en matière de sécurité, il est actuellement Conseiller du Président rwandais chargé des affaires de l'EAC. Imaginez-vous un Général qui fut Chef d'Etat-Major Général de deux pays (Le Rwanda et La RDC)!
Il en est de même pour les autres officiers de l'armée rwandaise qui ont été des Chefs rebelles contre la RDC tout en exterminant la population congolaise et les réfugiés hutus rwandais sur le sol congolais. À titre d'exemple il y a lieu de citer le général Laurent NKUNDABATWARE, le général Sultan MAKENGA, le général Bosco NTAGANDA et le colonel MUTEBUTSI,...; Est-ce que Paul Kagame qui nie l'agression de la RDC par le Rwanda est-il capable d'expliquer comment le général James KABAREBE s'est retrouvé à Kinshasa et y a évolué exerçant de hautes fonctions?
13. En 2000, deux armées agresseurs qui occupaient l'Est de la RDC (le Rwanda et l'Ouganda), se sont affrontées sur le sol congolais à Kisangani, occasionnant plusieurs milliers de morts d'une population innocente ;
14. Une lettre de Paul Kagame adressée à l'ancien Président du Burundi, Jean Baptiste BAGAZA en date du 10 août 1994, c'est-à-dire un mois seulement après la prise du pouvoir par la force par le FPR à Kigali, faisant état d'un plan de Kaguta Museveni, Paul Kagame et Jean Baptiste BAGAZA ainsi que leurs complices Belges, Américains et Britanniques. Paul Kagame y affirmait que la présence des réfugiés hutus rwandais à GOMA et à BUKAVU était un obstacle majeur qui pourrait faire échouer la mise en œuvre de leur plan au Zaïre. Dans sa lettre, Kagame continue en disant qu'ils ne pourraient s'occuper du Zaïre qu'après le retour forcé de ces HUTU. Kagame continuait en ces termes : «Tous les moyens ont été engagés pour qu'ils reviennent le plus rapidement possible. Toutefois, nos services de renseignement externe continuent à sillonner l'Est du Zaïre, et nos collaborateurs belges, britanniques et américains le reste du Zaïre. Les rapports d'activités attendus dans les prochains jours...».
LA COMPLICITÉ DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE MANIPULEE PAR LES OCCIDENTAUX :
En réalité, ce sont les Occidentaux en tête les USA qui agressent la RDC à travers l'Ouganda et le Rwanda. Le travail que font Paul Kagame et Kaguta Museveni aujourd'hui, les États-Unis d'Amérique l'avaient proposé à Juvénal HABYARIMANA dans la période 1979-1980. Toujours, les Américains voulaient utiliser le Rwanda pour avancer le prétexte des rwandophones comme cause de la guerre. À ce moment-là, le Rwanda sous le régime du Président Juvénal HABYARIMANA avait la politique de bon voisinage, il leur a répondu qu'il ne pouvait pas trahir un pays ami. Ceci lui a coûté la vie dans un attentat du 06 avril 1994 contre son avion. Le Président du Burundi, Cyprien NTARYAMIRA étant dans le même avion, il a également été tué avec leur suite.
Cet attentat a été l'élément déclencheur du drame rwandais. Il existe des preuves et des témoins qui affirment que c'est Paul Kagame et son FPR qui ont préparé et exécuté cet acte terroriste. Les Etats-Unis, la Mission des Nations Unies Pour l'Assistance au Rwanda (MINUAR) ainsi que le président ougandais Yoweri Kaguta Museveni ont également été impliqués dans cet attentat. Ce drame rwandais a provoqué l'exil de plus de deux millions de HUTUS vers les pays limitrophes dont la RDC (Ex-Zaïre). Comme le régime rwandais avait refusé d'exécuter la mission des États-Unis en 1980, selon cette puissance mondiale, les Hutus devaient être traqués et exterminés partout où ils se retrouvent. Même les enfants nés après 1994 doivent payer, simplement parce qu'ils ont le sang de leurs parents!
Fin juillet 1994, l’ONU mandata une Commission dirigée par M.Robert GERSONY au Rwanda pour enquêter sur la situation sécuritaire et ce qui se passait. En septembre de la même année, le Rapport Onusien dit «ROBERT GERSONY» est sorti accusant le FPR d'avoir commis des tueries de masse pouvant être qualifiées de génocide contre les HUTUS du Rwanda. Pour protéger les criminels du FPR et les Américains impliqués, ce rapport fut enterré par le HCR sous la pression de l'administration américaine. À cette époque, c'est Madame SADAKO OGATTA qui était la Haute Commissaire du HCR. Entre-temps, le HCR suspendit le rapatriement forcé des réfugiés hutus rwandais qui était négocié par Paul Kagame et les États-Unis, juste après la prise du pouvoir par la force par le FPR. Les preuves de l'enterrement de ce rapport sont là. Or, la publication et l'application de ce rapport onusien aurait dû :
Effacer ou alléger l'image des HUTU suite à une qualification truquée de «génocide des Tutsi»; - assurer aux HUTU la protection internationale aujourd'hui exterminés et traqués aux yeux du monde complice ; - obtenir la justice des rescapés HUTU; - permettre et faciliter la véritable réconciliation entre HUTU-TUTSI au Rwanda. Voici en réalité, là où résident les malheurs qui frappent les HUTU rwandais depuis plus de trois décennies ainsi que le blocage de la liberté d'expression, de circulation, de la protection internationale,...
Après deux mois de l'enterrement du Rapport GERSONY, c'est-à-dire en novembre 1994, l'ONU mit en place un Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) et ce tribunal fonctionna comme si le rapport onusien dit «Rapport GERSONY» n'a jamais existé. Et pour protéger les criminels du FPR, durant son mandat, le TPIR n'a jugé que les HUTU seulement, alors que son mandat était de juger toutes les parties en conflit. En couvrant les criminels du FPR, ce Tribunal s'est occupé seulement des évènements qui ont eu lieu entre janvier et juillet 1994, alors que le FPR et l'Ouganda ont déclenché la guerre contre le Rwanda le 01 octobre 1990 qui a coûté la vie à des milliers de vies humaines. Toutes ces magouilles avaient pour objectif d'éviter que l'extermination de plus d'un million de HUTU ainsi que d'autres crimes odieux commis par le FPR et l'Ouganda dans le nord du Rwanda en 1990-1994 ne soient pas pris en compte.
Plus tard, après avoir découvert que c'est le FPR qui a abattu l'avion présidentiel, Madame Carla Del Ponte , ancienne Procureure du TPIR a déclaré, je cite : «Si réellement c'est le FPR qui a commis cet attentat, l'histoire du génocide rwandais sera réécrite». En tentant de poursuivre les membres du FPR et en refusant les injonctions des États-Unis d'abandonner cette procédure, il fallait la remplacer par un Procureur plus docile. Kigali et Washington s'entendirent sur le Gambien BOUBACAR HASSAN JALLOW, qui présentait toutes les garanties de dépendance selon Paul Kagame. C'est Monsieur Jean MUTSINZI, membre fondateur du FPR et proche de KAGAME qui lui avait présenté cet ami très proche qu'il avait connu à BANJOUL (Gambie), quand MUTSINZI était alors Ministre de la Justice du Rwanda et l'autre Secrétaire de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.
C'est ainsi que Madame Carla Del Ponte a été remplacée à son poste de Procureure du TPIR par un autre Procurer plus manipulable et qui a finalisé le complot de Paul Kagame et les États-Unis d'Amérique contre les HUTU rwandais! C'est ainsi donc que ce qu'on appelle aujourd'hui «GÉNOCIDE DES TUTSI» a été truqué. L'appellation était d'abord «DRAME RWANDAIS», puis «GÉNOCIDE RWANDAIS» et enfin «GÉNOCIDE DES TUTSI». En se servant de l'expérience sur le génocide des Juifs et aidé en cela par des Grandes Puissances, Paul Kagame et son FPR ont tout fait pour s'appuyer sur le soi-disant génocide des Tutsi pour asseoir leur légitimité et de là partant exercer une intimidation dans la région.
Ce trucage donne la force et la possibilité à Paul Kagame de faire tout ce qu'il veut au service des Occidentaux, sans être inquiété non seulement dans la région, mais aussi à travers le monde, surtout qu'il se prête faussement le fait d'avoir arrêté le génocide! Le jour où la vérité sur ce trucage sera connue que c'est Paul Kagame lui-même qui est le cerveau moteur et déclencheur du génocide rwandais, ce sera la fin du mensonge dont il se glorifie aujourd'hui. Étant donné que l'agression de la RDC était déjà planifiée en Ouganda dans les années 1980, après la prise de Kigali par le FPR et l'Ouganda avec l'appui des Occidentaux en juillet 1996, c'était le tour de la RDC (Ex-Zaïre).
Comme la présence de plus de deux millions de réfugiés hutus rwandais à GOMA et à BUKAVU était un obstacle majeur qui pourrait faire échouer la mise en œuvre de l'agression de l'ex-Zaïre, et que le Rwanda et les États-Unis venaient d'échouer à convaincre l'ONU du rapatriement forcé des réfugiés hutus rwandais suite au rapport onusien dit «Rapport GERSONY» de 1994 qui accusait Paul Kagame et son FPR d'avoir perpétré le génocide contre les HUTU au Rwanda, les États-Unis d'Amérique donnèrent en 1996 «le feu-vert» à Paul Kagame d'attaquer l'ex-Zaïre et faire tout ce qu'il voulait, pourvu qu'il prenne la Capitale Kinshasa quel qu'en soit le prix, tout en garantissant à ces criminels du FPR la protection contre toute poursuite des crimes.
C'est dans ce cadre que les États-Unis ont sacrifié deux millions de réfugiés hutus rwandais qui vivaient à l'Est de l'ex-Zaïre (RDC). Ce fut la première guerre d'agression contre la RDC par les Occidentaux, en utilisant ses voisins rwandais, ougandais et burundais, sous couvert de l'AFDL. Le 20 octobre 1996 marque le début du génocide des réfugiés hutus rwandais dans l'ex-Zaïre perpétré par Paul Kagame, son FPR et ses alliés Occidentaux. Ils ont attaqué et détruit le 1er Camp des réfugiés hutus rwandais installé à KAMANYOLA au SUD-KIVU. Par la suite, il y a eu la destruction de tous les camps des réfugiés à l'Est de la RDC (Ex-Zaïre). La destruction des camps des réfugiés et l'extermination des réfugiés hutus rwandais étaient l'une des principales missions du FPR pendant cette première guerre.
En 1998, l'ONU mit en place une Commission dirigée par ROBERTO GARRETON pour enquêter sur les massacres des réfugiés hutus rwandais dans l'ex-Zaïre. Le Rapport ROBERTO GARRETON de 1998 confirma le génocide des réfugiés hutus rwandais dans l'ex-Zaïre perpétré par Paul Kagame et son FPR. Comme d'habitude, pour étouffer la vérité et protéger leurs agents génocidaires dans la région, pour la 2ème fois, les États-Unis bloquèrent ce rapport onusien qui devait aussi condamner Paul Kagame et son FPR et garantir la protection internationale aux réfugiés hutus rwandais, malmenés, exterminés, traqués, humiliés, privés de tous les droits! Or, la date du 20 octobre 1996 , c'est une date qui est mentionnée dans des rapports onusiens, témoignant du début du calvaire des réfugiés hutus, qui devrait être reconnu et célébré en mémoire des centaines de milliers voire même un million de Hutus innocents réfugiés exterminés par l'armée rwandaise du FPR et ses alliés.
Comme le régime sanguinaire de Paul Kagame aidé par les Occidentaux, les États-Unis en tête, a l'habitude d'étouffer des rapports de l’ONU, la fuite du pré-rapport du projet MAPPING en 2010 dans la presse avait pour objectif de contrecarrer les manœuvres de Kigali qui auraient pu empêcher sa publication. Le 05 Août 2010,le Ministre des Affaires Étrangères rwandais adressa au Secrétaire Général de l’ONU, BAN-KI MOON une demande dans laquelle il lui faisait la demande de retirer les militaires du Rwanda œuvrant dans différentes missions des Nations Unies, dans le cas où le rapport serait publié ou ferait l'objet de fuites dans la presse.
Le Secrétaire Général de l’ONU prît cette menace au sérieux et mit en garde la Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, NAVANETHEM PILLAY, contre l'utilisation du mot «GÉNOCIDE» pour les crimes commis par l'armée rwandaise en RDC, dans la version finale du rapport. Et voilà déjà 14 ans écoulés sans que le Rapport MAPPING soit mis en application comme les autres rapports onusiens précédents (rapport Gersony de 1994 et rapport Roberto Garreton de 1998). Tous ces rapports accusaient Paul Kagame et son FPR d'avoir perpétré des GÉNOCIDES contre les HUTU rwandais au Rwanda et dans l'ex-Zaïre!
En résumé, la question du GÉNOCIDE à l'encontre des Congolais et Hutu rwandais qui a soulevé de nombreux commentaires demeurent irrésolue jusqu'aujourd'hui au vu et au su de la Communauté Internationale! Seuls les victimes et rescapés de ces génocides doivent s'organiser et prendre le devant pour que ces crimes soient reconnus et que les auteurs ainsi que les co-auteurs soient traduits en justice pour répondre de leurs actes.
CI-APRÈS QUELQUES POINTS DÉMONTRANT QUE CE SONT DES OCCIDENTAUX QUI SONT À LA BASE DES TROUBLES NON SEULEMENT EN RDC, MAIS AUSSI DANS TOUTE LA RÉGION DES GRANDS LACS AFRICAINS :
1. Au lieu de prendre des sanctions très sévères dont l'embargo sur les armes contre les agresseurs (le Rwanda et l'Ouganda), la Communauté Internationale influencée par des Occidentaux impose toujours la RDC de négocier avec ses agresseurs étant consciente que ces derniers n'ont jamais respecté une multitude d'accords qu'ils ont signés en leur présence ;
2. Ne pas imposer à Kigali et à Kampala de négocier avec leurs rebelles comme elle le fait à la RDC, alors qu'une fois il y aurait un dialogue politique entre Kigali et les FDLR ainsi que Kampala avec ADF-NALU, le problème de la RDC serait résolu définitivement sans crépitement des armes;
3. Un accord bilatéral signé le 03 mars 2003 entre les États-Unis et le Rwanda pour garantir l'impunité et le refus de toute poursuite à l'encontre des militaires Tutsi rwandais devant les tribunaux internationaux ;
4. Le Secrétaire Général de l’ONU a mis en place un Panel pour enquêter sur le pillage des ressources naturelles de la RDC. Madame SAFIATOU qui était désignée comme Présidente a connu une forte pression et beaucoup de menaces pour avoir dénoncé les criminels (Paul Kagame et ses alliés Occidentaux), elle fut forcée de démissionner et certains paragraphes de son rapport furent effacés. A qui revient la responsabilité ?;
5. Soutien militaire, diplomatique et financier aux régimes de Paul Kagame et Kaguta Museveni par les Occidentaux dont les USA, la Grande -Bretagne, la Belgique, la France, l’UE, et tant d'autres ;
6. La non application du rapport onusien dit «Rapport MAPPING» publié en octobre 2010, qui accuse le Rwanda et ses alliés d'avoir perpétré le génocide contre les Congolais et Réfugiés hutus rwandais en RDC, ne pas mettre en place un Tribunal Pénal International pour la RDC et ne pas reconnaître ce génocide des Congolais et Réfugiés hutus rwandais documentés dans ce rapport onusien ;
7. Dans le cadre de défendre son plan de paix pour la RDC, l'ancien Président de la France, NICOLAS SARKOZY a tenu un discours en mars 2009 à Kinshasa devant le Parlement et le Sénat Congolais réunis en Congrès, en suggérant que la richesse de la RDC soit partagée avec son voisin, le Rwanda, «un partage de l'espace et des richesses minières dont regorge l'immense Congo avec le petit Rwanda voisin»;
8. En septembre 2022, le Secrétaire Général de l’ONU a tenu des propos choquant et décourageant en disant que le M23 est une force redoutable avec des armes sophistiquées que même la MONUSCO n'a pas! Jusqu'à ce qu'il dévoile que la MONUSCO n'est pas capable de neutraliser ce mouvement terroriste ! Pourquoi la Communauté Internationale ne se soucie pas de savoir d'où viennent ces armes sophistiquées?;
9. Pendant que la guerre d'agression contre la RDC par le Rwanda et l'Ouganda ravage l'Est du pays en février 2024, un accord de coopération a été signé pour l'exploitation de minerais entre l'Union Européenne et le Rwanda, étant consciente qu'au Rwanda il n'y a pas de minerais, sauf les minerais de sang venant de la RDC.
10. Au moment où le Rwanda et l'Ouganda agressent ouvertement la RDC riche en uranium (la matière qui n'existe pas au Rwanda), un protocole d'accord vient d'être signé ce 14 août 2024 entre le RWANDA et NANO NUCLEAR ENERGY, une entreprise américaine pour la construction de petits réacteurs nucléaires en collaboration avec le Centre d'énergie nucléaire de CAMBRIDGE au Royaume-Uni. À noter qu'il y a eu un autre accord similaire qui a été signé en 2023 entre le RWANDA et L'ENTREPRISE NUCLÉAIRE GERMANO-CANADIENNE «DUAL FLUID» avec l'objectif de faire devenir ce pays agresseur, qui ravage toute la région, un leader régional en technologie nucléaire avancées.
Des enfants réfugiés rwandais implorent les soldats zaïrois de leur permettre de traverser le pont qui sépare le Rwanda du Zaïre de l'époque, en 1994. (photo AFP,1994)
SOLUTION MILITAIRE POUR METTRE FIN DÉFINITIVEMENT À L'AGRESSION DE LA RDC PAR LES OCCIDENTAUX À TRAVERS SES VOISINS RWANDAIS ET OUGANDAIS.
«Qui veut la paix, prépare la guerre et la meilleure défense c'est l'attaque», dit-on. Dans ce domaine militaire, on ne va pas entrer dans les détails, parce que c'est un domaine très sensible qui nécessite plus de discrétion. Dans tous les cas, on ne peut pas cacher les problèmes visibles qui gangrènent les FARDC, dont notamment: l'espionnage, les effectifs, la pyramide renversée, la logistique,... Normalement, avant de confier à quelqu'un une mission quelconque, il faut d'abord satisfaire ses besoins primaires. L'encadrement des FARDC ainsi que des Patriotes WAZALENDO et rehausser leur moral devrait être une priorité pour le Gouvernement congolais.
Comme les FARDC sont espionnées et noyautées, les Patriotes WAZALENDO (RAD) devraient être indépendants plutôt que de dépendre de l'armée suffisamment infiltrée du moins pour le moment. Pour résoudre le problème de l'agression de la RDC, la seule et unique solution est de renverser le régime sanguinaire de Paul Kagame, agent des Occidentaux installé à Kigali depuis 1994 pour déstabiliser notre région au profit de ses commanditaires. Il faudrait donc exploiter la possibilité d'une guerre à l'intérieur du Rwanda, sans toutefois déclarer officiellement la guerre contre le Rwanda. Depuis 1996, ni le Rwanda, ni l'Ouganda n'a osé déclarer la guerre contre la RDC.
SECURITE INTÉRIEURE :
La RDC devrait activer ses services de renseignement externe pour suivre de près les activités de tous ses voisins afin de ne pas être surprise. «qui connait son ennemi comme il se connait, en cent combats il ne sera point défait», mais «qui se connait mais ne connait pas son ennemi, sera victorieux une fois sur deux» dit-on.
SECURITE INTERNE:
«D’après CHE GUEVARA, si vous voulez libérer une Patrie, mettez dans votre main dix balles, neuf pour les traîtres de l'intérieur et une pour l'ennemi. Car, sans traîtres de l'intérieur, l'ennemi extérieur n'oserait pas entrer dans votre pays». Les agresseurs de la RDC utilisent leurs espions tutsi rwandais et traitres congolais œuvrant au sein des différentes institutions congolaises pour affaiblir la RDC, en livrant des renseignements et autres secrets d'État à l'ennemi, en désorganisant les unités de combat sur le champ de bataille, en désorientant les décisions des responsables politico-militaires, en retardant le ravitaillement de matériels de guerre des troupes au front,...
Pour cela, il faudrait activer le contre-espionnage, la filature et contre-filature, ce qui permettrait à détecter les espions rwandais ainsi que les traîtres congolais afin de mener une opération de nettoyage systématique sans état d'âme en vue d'écarter les éléments nuisibles au sein des institutions de la RDC. Pour ce faire, une montée rapide en puissance des FARDC s'avère très nécessaire, mais discrètement, pour permettre de faire face à cette agression étrangère.
CONCLUSION ET PROPOSITIONS :
En vue de réussir l'arbitrage de cette situation complexe, «Le bien suprême, c'est une bonne volonté et un agir conforme à la raison et à la vérité. Par contre, il faudrait éviter la mauvaise foi et le fait d'agir par sentiment», avait dit Emmanuel KANT, philosophe allemand dont la philosophie a joué un rôle important lors de la création de la Société des Nations (SDN) ainsi que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Pour préserver la paix et la sécurité, consciente de tout ce qui se passe, la RDC devrait : - Être impartiale et neutre dans le conflit HUTU-TUTSI du Rwanda pour faciliter et encourager le processus de dialogue et de réconciliation politique inter-rwandais; - Mobiliser la population congolaise pour lui faire comprendre que les agresseurs de la RDC, à savoir les Occidentaux avec leurs agents de la région n'abandonneront jamais leur plan macabre contre la RDC et l'Afrique Centrale, sans y être contraint. La vérité est qu'il n'y aura pas de paix et de sécurité en RDC ainsi que dans notre région des Grands Lacs, tant que les Occidentaux ne seront pas démasqués pour laisser de jouer l'hypocrisie. Dans ce cas, leurs agents seront découragés et affaiblis;
- Ne pas accepter des négociations avec les envahisseurs, pas de zones tampons, pas de cessez-le-feu. Les FARDC seront alors obligés de défendre l'intégrité territoriale en lançant des opérations offensives de grande envergure contre les envahisseurs jusqu'à les bouter hors de la RDC, au lieu de s'enliser dans des situations défensives sans lendemain. Pour ce faire, la montée rapide en puissance des FARDC s'avère très nécessaire tout en organisant la coordination de la résistance intérieure congolaise, afin que les Patriotes Résistants Congolais WAZALENDO puissent participer plus efficacement aux actions de résistance contre l'occupation étrangère, en appuyant les FARDC ;
- Chercher des nouveaux partenaires parmi les grandes puissances qui sont contre les Occidentaux afin de faire face plus efficacement aux agresseurs au service des Occidentaux ; - Comme nous l'avons déjà dit plus haut, il faudrait réactiver la diplomatie en constituant une équipe forte et en accompagnant les notables patriotes de l'Est du pays qui connaissent mieux la réalité du terrain, pour éviter de tomber toujours dans les mêmes erreurs. «UN HOMME AVERTIT EN VAUT DEUX»!
Fait ce 25 août 2024
RAMAZANI MVUYEKURE (Sé) .
Analyste et expert dans la résolution des conflits de la région des grands lacs africains.
E-mail : Ramamvuye@gmail.com