Sommet de l'OTAN : Donald Trump a refusé de s'engager, Vladimir Poutine «sera ravi» !
A l'occasion du sommet de Bruxelles, le président américain ne s'est pas engagé sur la clause de défense collective définie par l'article 5 du Traité de Washington. Le premier président américain à refuser de s'engager sur l'Article 5.
C'est alors que ses critiques se sont faites plus concrètes. «Les membres de l'Otan doivent enfin contribuer équitablement et remplir leurs obligations financières. C'est injuste pour les contribuables (américains)», a-t-il reproché, soulignant que 23 des 28 pays membres ne payaient «toujours pas ce qu'ils devraient». Il visait ceux des pays de l'Organisation dont le budget militaire n'atteint pas 2% du PIB, cap fixé pour 2024. Le milliardaire de l'immobilier n'a pas résisté à lancer une pique sur le coût du nouveau siège (1,1 milliard d'euros): «Je n'ai jamais demandé combien cela avait coûté», a-t-il plaisanté.
En près de 70 ans, il est le premier président des Etats-Unis à refuser d'expliciter l'engagement américain au côté de ses alliés, inscrit dans le traité de Washington. «Ceci constitue un énorme choc pour les membres de l'Otan», soulignait ainsi sur Twitter Thomas Wright, chercheur à la Brookings Institution, rappelant notamment que près de 900 soldats de l'Otan étaient tombés en Afghanistan au côté des troupes US. Le chercheur ajoutait ironiquement que le Vladimir Poutine «sera ravi» : le président russe, qui fait l'admiration de son homologue américain, entretient des relations glaciales avec l'Otan.
A l'issue du sommet de Bruxelles, jeudi, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, s'est voulu rassurant, tandis que Donald Trump gagnait la Sicile pour une réunion du G7 à Taormina. «Il n'a pas mâché ses mots», a admis le Norvégien mais «il a clairement exprimé son soutien à l'Otan». Il s'est félicité que l'administration Trump propose d'augmenter de 40% les budgets alloués aux déploiements de soldats américains en Europe en 2018.
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