RDC: M23/RDF en Ituri- l'ONU craint sa résurgence à l'Est !

Publié le par veritas

http://bukavuonline.com/wp-content/uploads/militaires-monusco.jpgLa Monusco ne laissera pas les rebelles du M23 reprendre leurs opérations et va poursuivre son offensive contre deux autres groupes armés, a affirmé ce lundi 13 janvier le représentant spécial de l'ONU en RDC devant le Conseil de sécurité. Selon le dernier rapport du groupe d'experts de l'ONU sur le Congo, les recrutements se seraient poursuivis en faveur du M23 après sa défaite militaire.


Depuis le mois de décembre, l’ONU s’est beaucoup félicitée de la défaite du M23. Mais le rapport d’étape de la Monusco laisse entendre que ce succès militaire n’est pas aussi complet qu’il y paraît. Ce lundi 13 janvier, devant le Conseil de sécurité, Martin Kobler, le chef de la mission de l’ONU en RDC, a fait état d’informations « crédibles » selon lesquelles le M23 continue de recruter et redevient actif dans l’est du Congo :


«Des sources crédibles font état de  la poursuite du  recrutement militaire après la signature de cette déclaration. Il y a aussi des sources crédibles qui font état d'une résurgence d'activités du M23 en Ituri, dans le nord-est du Congo.


J'en appelle au gouvernement congolais pour qu'il mette en application la déclaration de Nairobi et qu'il accélère le processus de désarmement et de démobilisation des ex-combattants du M23.


Et j'en appelle également aux gouvernements du Rwanda et de l'Ouganda pour qu'ils fassent  tout pour empêcher le M23 de se réfugier et de s'entraîner sur leur territoire. Nous n'allons pas tolérer une reprise des opérations du M23. »


L’ambassadeur rwandais a vivement réagi à ces déclarations en dénonçant devant le Conseil de sécurité des « allégations non vérifiées » et accusé la Monusco de négliger les opérations contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Martin Kobler a répondu que le démantèlement des FDLR est toujours une priorité, mais que ces petits groupes dissimulés dans une épaisse forêt vierge sont plus difficiles à traquer que le M23 qui s’apparentait à une petite armée, très structurée et très visible.


 

RFI

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