Kagamé sort ses cartouches contre Alain Juppé!
La meilleure défense c'est l'attaque.
Le train de la normalisation lancé à grande vitesse vers Kigali par l’ancien Ministre Bernard Kouchner vient de dérailler ! Un accident déplorable pour les uns, un incident supportable pour les autres, mais surtout un malheur de plus pour le peuple rwandais.
Il s’agit d’un mauvais aiguillage intentionnel, opéré par le maître du Rwanda Paul Kagamé.
Il l’a dit, il vient de le démontrer une fois de plus, l’intérêt de Kagamé passe avant l’intérêt du peuple. Cette manœuvre de déraillement d’apparence maladroite n’est qu’un acte habile et intelligent de sa part, car l’aboutissement de ces relations entre la France et le Rwanda ne l’arrangeait pas. Il faut lui décerner la palme de la ruse et du vice.
Pour anticiper des surprises désagréables, quelle meilleure provocation que de s’attaquer au chef de la diplomatie française, la bête noire des dictateurs africains et qui a récemment déclaré que « un gouvernement qui tire sur sa population perd sa légitimité ».
Qui connaît mieux que quiconque ce terroriste devenu Chef d’État si ce n’est Alain Juppé. Le dictateur Kagamé sait qu’il ne pourra plus toujours jouer la comédie dramatique devant des spectateurs avisés.
Depuis qu’il pèse sur la tête du Rwanda, il n’a cessé de vilipender la France à qui il fait endosser toutes les responsabilités dans la tragédie dont il est pourtant la pièce maîtresse, le déclencheur du génocide.
Il est torturé par l’infamie et l’anxiété qui l’habitent au seul fait d’imaginer qu’il puisse se retrouver normalement autour d’une table avec les responsables d’un pays qu’il accuse injustement et qui pourraient le lui faire savoir impétueusement.
En réaction à la logorrhée de Kagamé pour torpiller la normalisation des relations avec la France, Monsieur Alain Juppé vient d’annoncer la couleur : « Ca tombe bien parce que je n'avais pas l'intention d'y aller ni de lui serrer la main ».
En effet, vous avez raison Monsieur le Ministre d’État. Comment pourriez-vous serrez la main sanguinolente du plus grand criminel de la Région des Grands lacs ? Tout est à votre honneur, d’innombrables victimes silencieuses vous en sont très reconnaissantes.
Kagamé est-il un danger !
Paul Kagamé reste toujours le maquisard sans foi ni loi. Acculé de toute part, il a développé l’instinct de conservation et chaque acte qu’il pose n’est pas gratuit. Au final il y a toujours du sang et des larmes qu’il se délecte avec jubilation.
De source proche de Kigali indique que cet imbroglio diplomatique bien pensé par ses conseillers, vise à entrainer Paris sur le terrain de la négociation, pour étouffer dans l’œuf d’éventuelles inculpations du nouveau Juge antiterroriste.
Le temps nous dira s’il a eut raison encore une fois de la justice française.
Balingayabo Pierre
NDL: Ce Mercredi Juppé dénonce un rapport rwandais mensonger pour la France
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, dont la présence n'est pas souhaitée au Rwanda par Paul Kagamé, a vivement dénoncé mercredi un rapport rwandais de 2008, rempli selon lui de "mensonges et d'inventions" sur l'implication de la France dans le génocide de 1994.
"M. Kagamé a dit que je n'étais pas le bienvenu au Rwanda. Je lui ai répondu que je n'avais pas l'intention d'y aller et que tant que circulerait un rapport" mettant en cause le rôle de la France en 1994, "je n'ai pas l'intention de me manifester de façon très visible", a déclaré le ministre à la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.
Ce rapport, visant François "Mitterrand, (Edouard) Balladur, (Hubert) Védrine, (Dominique) de Villepin, (François) Léotard, moi-même et l'armée française, est un tissu de mensonges et d'inventions", a lancé Alain Juppé, qui était à l'époque ministre des Affaires étrangères.
Ce document, datant de 2008 et réalisé par une commission d'enquête rwandaise, accuse la France d'avoir "participé" au génocide de 1994.
Il s'agit d'"un contre-feu à l'instruction judiciaire menée en France", a estimé Alain Juppé, en espérant "qu'un jour la vérité historique sera faite sur ce qui s'est passé au Rwanda entre 1993, un peu avant, et puis pratiquement aujourd'hui".
Lundi, Alain Juppé avait déjà affirmé qu'il n'avait "pas l'intention d'aller (au Rwanda) ni de serrer la main" du président rwandais dont des déclarations critiques début avril ont suscité le courroux de Paris.
Paul Kagamé avait alors déclaré que les Rwandais avaient "été insultés" par les prises de position en 1994 d'Alain Juppé.
Entre avril et juin 1994, plus de 800.000 Rwandais, essentiellement issus de la minorité tutsi, ont été massacrés par des milices extrémistes hutu et les ex-Forces armées rwandaises, selon l'ONU.
(source : AFP )