RWANDAN DREAM INITIATIVE TEXTE ORGINAL

Publié le par veritas

 

 

 

 

          RWANDAN DREAM INITIATIVE


 

 

 

  INITIATIVE DU RÊVE RWANDAIS

 

 

  UMUGAMBI RWANDA RWIZA

 

 

 

 

 

 

Par Faustin Twagiramungu,

                    ancien Premier Ministre du Rwanda.

 

 

 

 

 

 

 

 

Bruxelles, novembre 2010.


 

 

SOMMAIRE

 

 

1.     INTRODUCTION ............................................................................ 3

 

 

2.     UN DEFI DE TAILLE ........................................................................ 4

 

 

3.     LE REVE ......................................................................................... 5

 

 

4.     LA LIBERTE .................................................................................... 6

 

 

5.     LA VERITE ...................................................................................... 7

 

 

6.     L’HISTOIRE REELLE, BASE DE LA VERITE ...................................... 10

 

 

7.     SANS LIBERTE, PAS DE VERITE ...................................................... 11

 

 

8.     LA LIBERTE ET LE DEVELOPPEMENT ............................................... 13

 

 

9.     LA LIBERTE ET LA DEMOCRATIE ..................................................... 14

 

 

10.  HOMMAGE ET MEMOIRE .................................................................. 15

 

 

11.  ERADICATION DE LA GUERRE FRATRICIDE ...................................... 17

 

 

12.  L’ETAT DE DROIT ET LE COMBAT CONTRE L’IMPUNITE ..... ............. 18

 

 

13.  LA QUESTION DES REFUGIES RWANDAIS ........................................ 19

 

 

14.  CONCLUSION ..................................................................................... 22

 

 

ANNEXE :

 

 

DECLARATION CONSTITUTIVE DE L'ORGANISATION "RWANDAN DREAM

 

INITIATIVE


 

 

 

1.  Introduction

 

 

Le présent document fait suite aux multiples sollicitations dont nous avons été l’objet de la part de nos compatriotes rwandais après la diffusion de l’appel que nous avons lancé en date du 10 août 2010. En effet, il ressort des messages reçus que de nombreuses personnes ont accueilli positivement cette invitation à soutenir le nouveau courant politique qu’est « l’Initiative du Rêve Rwandais » et qu’elles souhaitent en savoir plus sur le contenu de ce principe révolutionnaire, notamment en ce qui concerne les objectifs visés. Certains ont même fait preuve de leur ardent désir de connaître au plus vite les modalités d’adhésion à cette initiative qu’ils qualifient de salutaire en ces temps de crise où le Rwanda a cruellement besoin d’un leadership compétent et expérimenté, apte à imprimer un nouveau souffle au processus de changement politique tant attendu, et à mettre un terme définitif au régime dictatorial du président Kagame et du Front Patriotique Rwandais (FPR).

 

D’autres nous ont fait part d’avis et de considérations hautement constructifs, avec le vœu qu’une structure organisationnelle soit rapidement mise en place, en vue de canaliser efficacement toutes les idées et les actions de nature à faire avancer la lutte politique contre le régime sanguinaire qui sévit au Rwanda depuis juillet 1994.

 

 

Il a donc fallu répondre aux attentes des uns et des autres, en précisant, dans ces quelques pages, notre vision du « Rêve Rwandais » dont les valeurs de liberté, de vérité et de justice constituent les principaux axes. Ce rêve est celui d’un peuple uni, décidé à vivre harmonieusement dans son beau et petit pays. Sa réalisation procurera des bienfaits inestimables au peuple rwandais, qui sera alors fière de retrouver sa dignité et surtout de jouir à nouveau des droits fondamentaux dont il est privé depuis plus de 15 ans par un régime liberticide et criminel.

  

Par ailleurs, le document est assorti d’une déclaration à laquelle voudront adhérer tous ceux qui partagent cette vision d’un Rwanda nouveau et qui sont décidés à œuvrer à sa concrétisation, dans le cadre d’une organisation politique dénommée

 

Initiative du Rêve Rwandais (en abrégé RDI, de l’anglais Rwandan Dream Initiative ; Umugambi Rwanda Rwiza en kinyarwanda).

 

2.  Un défi de taille

 

 

Il n’est pas facile qu’après tant de moments sombres de notre histoire jalonnée de tant de crises et de violences ayant contribué au chaos et surtout à la perte de vies humaines par millions, nous puissions réaliser ce rêve d’un Rwanda uni et réconcilié.

 

Cependant, nous sommes déterminés à le faire et nous devons à tout prix réussir ce pari. Aussi, atteindre ce but de vivre en parfaite harmonie suppose-t-il qu’il faille éliminer préalablement les obstacles devenus tradition dans la politique rwandaise.

 

L’un des défis majeurs n’est autre que le conflit dit « ethnique », à savoir le conflit présenté erronément dans les médias, par les chercheurs et par les organisations internationales comme un confit plutôt « tribal », car il se passe malheureusement entre ceux qu’il est convenu d’appeler les Bahutu et les Batutsi.

 

Il est vrai que ce conflit entre les deux principales composantes de la société rwandaise est une réalité historique et sociologique de notre peuple, mais il est loin d’être tribal. Aussi, devrions-nous reconnaître honnêtement qu’en un certain moment de notre histoire récente, il a cessé d’être un conflit entre les Bahutu et les Batutsi pour devenir un instrument de conquête du pouvoir rwandais tout court !

 

La question fondamentale qui se pose est de savoir si nous avons la force, mais aussi la volonté et les moyens de résoudre ce conflit. La réponse est tout simplement affirmative. Il nous faut ce courage de nous regarder les yeux dans les yeux, d’oser nous dire la vérité et d’affirmer avec conviction en guise de conclusion que nous sommes un même peuple, un peuple uni par notre langue et nos coutumes. Nous mettrons un terme définitif au conflit hutu-tutsi, non seulement en nous disant la vérité, mais aussi en confirmant avec fierté notre identité. 

Pour mettre en place un Rwanda de notre rêve, Rwanda rwiza, et le léguer aux générations futures, nous avons le devoir de convenir dans un proche avenir des mécanismes appropriés pour consigner dans une nouvelle constitution la ferme volonté des Rwandais de vivre ensemble dans un pays où ses composantes résolvent pacifiquement les conflits pouvant surgir entre elles.

 

Nous ne pouvons prétendre établir un système démocratique fiable dans notre pays, sans avoir préalablement mis en place un espace de liberté pour tous, et sans avoir affirmé solennellement que notre avenir ne sera garanti que par une coexistence pacifique entre les Rwandais.

 

Il est important de faire remarquer que si le conflit hutu-tutsi n’était pas résolu, les violences récurrentes seraient toujours menaçantes et les mouvements de réfugiés rwandais inévitables, avec leur cortège de malheurs dans les pays d’accueil, surtout africains. Il est tout aussi impératif de résoudre définitivement la question des réfugiés rwandais, non seulement en créant un espace de liberté dans notre pays, mais aussi en faisant de la vérité une valeur citoyenne pour construire le Rwanda sur des bases solides. En particulier, un véritable état de droit doit être instauré en vue de combattre l’impunité, de faire régner la démocratie et la justice pour tous, et de garantir à chaque fille et à chaque fils du Rwanda le bien-être quotidien et des lendemains meilleurs. Tel est le « Rwandan dream ».

  

3.  Le rêve 

 

Le rêve est insaisissable. Souvent, il nous échappe et disparaît avec notre sommeil, sans pouvoir le décrypter convenablement dans tous ses aspects, nous laissant pourtant le désir de le réaliser ou de l’éviter par tous les moyens, selon qu’il est beau ou cauchemardesque. 

Le rêve de tout Rwandais n’est pas celui qui envahit son esprit dans son sommeil. Il est permanent et correspond grosso modo à la préoccupation quotidienne, traduite par ce que nous appelions naguère : « Ejo nzamera nte ?» (Incertitude du lendemain). Ce rêve nous assaillit tous avec force dans tout notre être, et chaque jour davantage dans la recherche du bonheur de vivre tranquillement et librement dans le pays de nos ancêtres.

 

Le Rêve rwandais, c’est tout ce sursaut d’envie de vivre en parfaite harmonie avec nos familles, nos voisins, et d’avoir des dirigeants dont le premier devoir est de veiller à notre sécurité et non celui de nous massacrer. Les Banyarwanda (Abenegihugu), rêvent tous de vivre ensemble, débarrassés de la peur d’être des victimes de luttes politiques entretenues par des leaders au sommet de l’Etat pour le contrôle du pouvoir. Ces luttes attribuées faussement au conflit ethnique entre les Bahutu et les Batutsi, incitent les autorités à instrumentaliser les citoyens innocents dans des combats atroces qu’ils payent chèrement de leur vie. Le conflit devrait connaître une fin heureuse et définitive si le Rêve rwandais devenait réalité.

 

Le Rwandais veut travailler en toute liberté pour subvenir à ses besoins et ceux de sa famille, dont l’éducation convenable de ses enfants. Il désire ardemment vivre dans un pays qui se développe en mettant l’accent sur les moyens susceptibles de lui assurer, ainsi qu’aux siens, non seulement la bonne santé, mais aussi le travail, sinon la terre pour assurer sa subsistance. Il veut être sûr de sa liberté d’étudier, s’épanouir dans son pays et être soutenu, si possible, pour réussir. Il rêve d’entreprendre en créant les moyens de production de sa propre richesse, en étant soutenu ou pas, et à défaut travailler avec sa force physique ou sa capacité intellectuelle en vue d’une autonomie financière. Il a envie de vivre librement dans son pays, d’en sortir ou d’y revenir sans crainte d’y être humilié, d’y disposer si possible d’un lopin de terre de ce qui fut la propriété terrienne et traditionnelle de ses ancêtres, et de jouir pleinement de ses biens sans crainte d’en être dépossédé par les tenants du pouvoir. 

Tous comptes faits, le rêve basique du Rwandais est celui de tout homme normal, à savoir : vivre en paix et libre partout, tout le temps.

 

 

4.  La liberté  

Vivre libre dans notre pays, ce doit être notre devise, car, que nous soyons pauvres ou riches sur cette terre, et au Rwanda en particulier, la liberté est le plus grand bonheur que nous devrions partager dès notre naissance jusqu'à l’âge où nous prenons conscience qu’il faut la défendre. Malheureusement, nous, les Rwandais, ne l’avons pas pour le moment. Nous devons nous battre pour obtenir la liberté et la défendre. Car si nous ne la défendons pas, elle nous sera arrachée par des prédateurs violents et avides de pouvoir personnel, susceptibles de soumettre le peuple à l’esclavage sans le moindre scrupule et ce, à des fins d’intérêts égoïstes.

La liberté constitue donc la base fondamentale pour gérer notre vie, nous épanouir et construire notre nation. Elle nous permet de croire à notre égalité devant la loi; car, à notre avis, c’est elle qui donne un sens réel à notre existence, à notre espérance. Vivre libre pour faire du bien à soi-même et aux autres, c’est cela le bonheur de chacun de nous. 

Tous les observateurs avisés savent que le peuple rwandais n’est pas libre. Il est résigné, et chaque citoyen mériterait de porter le nom de Nsekambabaye [je ris dans la souffrance]. Il est temps de briser la chaîne de la soumission forcée et de mettre fin à l’avidité du culte de personnalité de quiconque se croirait être l’homme fort du

 

Rwanda. Ensemble, nous devons combattre avec force et détermination la dictature rwandaise sous toutes ses formes ainsi que toutes tendances à vouloir imposer un régime familial ou dynastique. 

Il est temps que les Rwandais comprennent que c’est un mensonge de parler d’un système politique démocratique et de faire croire qu’il peut être établi dans un pays comme le nôtre où la liberté n’est pas garantie et où le parti unique s’impose par force.

 

Il est temps de changer le système dictatorial violent et arrogant, soutenu par les apôtres d’un néocolonialisme déguisé, intronisés dans notre pays sous le pseudonyme de conseillers de la bonne gouvernance. Les étrangers qui soutiennent le dictateur rwandais, tout puissant qu’ils sont, ne méritent aucune considération de la part des citoyens rwandais, car ils sont à l’origine de leurs malheurs, tantôt par leur silence de complicité pour la prise du pouvoir par la violence et tantôt par le mensonge et l’hypocrisie pour couvrir le criminel au pouvoir dans le seul but de protéger leurs intérêts.

 

5.  La vérité 

Pour réaliser notre rêve, la liberté seule ne suffira pas. Il faudra son corollaire : la vérité. 

Il est temps d’arrêter de nous mentir et de nous dire la vérité sur nos identités que nous devons garder avec fierté tout en nous débarrassant des comportements racistes empruntés à l’apartheid d’un autre âge. Nous avons le devoir de nous regarder face à face et de dire la vérité sur ce qui nous unit ou ce qui nous sépare par rapport à notre état identitaire. Les Rwandais doivent se comporter en citoyens responsables de leur pays et solidaires de leurs voisins d’Afrique et des autres continents. En africains responsables, et non en tribalistes africains obligatoirement, le fait d’être noirs africains constitue un dénominateur commun qui nous soumet aux mêmes défis que nous sommes appelés à relever en vue de partager notre sort commun. Cela requiert une solidarité sans faille. Il est donc plus que temps d’assumer notre identité nationale et notre histoire. 

Sans se dire la vérité entre nous, il n’y aura pas de confiance mutuelle et il sera difficile, voire impossible, de réaliser notre rêve. Faute de « confidence-building », le rêve rwandais serait sérieusement compromis, et par conséquent l’entente harmonieuse entre Rwandais ne serait qu’un vœu pieux. 

Les Rwandais doivent avoir le courage d’assumer leurs erreurs du passé, mais aussi en assumer les responsabilités, de regretter avec franchise les crimes d’Etat commis sur les citoyens, afin de signer, consolider et respecter pour toujours leur pacte d’unité nationale, caractérisé par leur langue, leur histoire commune et leurs coutumes. 

Dans notre pays qui a connu tant de violences, où la soumission et l’obéissance à l’autorité forte se sont imposées comme une culture rwandaise imprégnée de violence, de mensonge et de malveillance, et où les mythes sont pris pour des réalités, il est temps de se libérer d’une telle mentalité qui nous pousse souvent à courber l’échine, à obéir aveuglément à ceux qui nous font peur et qui nous poussent

 

à l’extermination de nos prochains.

 Il est temps de rêver certes, mais il est plus que temps de réaliser notre rêve.

 La solution réside dans la résistance contre la violation de nos droits et dans la défense de la liberté de dire la vérité. La vérité est nécessaire dans notre vie personnelle et dans notre vie publique. Elle est non seulement le fondement de la bonne gouvernance, mais aussi de la coexistence pacifique. 

La liberté et la vérité sont toutes les deux des valeurs génératrices de la démocratie, et non l’inverse. LIBERTE et VERITE sont la matière première de la démocratie. Les 

institutions que nous mettrons en place jailliront de la vérité, de la libre expression et de la participation directe des citoyens et seront en conséquence le socle de la démocratie, que nous construirons et renforcerons par la justice.

 

C’est en étant libres que les citoyens rwandais éliront leurs dirigeants. Le choix libre des leaders incitera ces derniers à être respectueux de leurs électeurs pour pouvoir mériter leur confiance et à agir en tant que leurs humbles serviteurs et représentants.

 

Des dirigeants élus librement auront l’obligation de rendre compte aux électeurs et de mettre en place des mécanismes aptes à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de leurs délégants.

 

Nous devrons aussi dire la vérité et rien que la vérité sur notre histoire. 

Notre pays a connu des rois claniques puissants, avant que ceux-ci ne s’effondrent sous la puissance d’un seul clan qui a établi un pouvoir central entouré de mythes faisant office d’une assurance vie pour la pérennité de la dynastie des Banyiginya dont les ambitions ne furent jamais d’unir les Rwandais ni de défendre les intérêts de leurs sujets, mais de dominer tous les autres clans de la région des Grands Lacs.

 Ainsi, un problème de pouvoir et d’autorité d’une dynastie est devenu, peu à peu, un conflit de « race » selon les anthropologues occidentaux, alors qu’en réalité l’enjeu était la violation des droits du menu peuple et l’accaparement du pouvoir et des richesses du pays par la classe dominante.

 

 

 

6.  L’histoire réelle, base de la vérité

  

Il est important mais aussi très utile de connaître et de maitriser l’histoire de notre pays. Et il est temps que l’histoire du Rwanda soit racontée, écrite et interprétée par les Rwandais eux-mêmes. Une histoire écrite et interprétée par les étrangers ne contient pas toute la vérité sur notre pays, capable de nous aider à réaliser notre rêve. Et cette vérité ne jaillira de notre histoire des mythes plutôt confuse que lorsque nous serons courageux de l’écrire nous-mêmes, sans en faire uniquement une historie des chefs claniques, des monarques et autres dirigeants ou des régimes républicains qui se sont succédés, mais en creusant au plus profond de notre passé.

 

La vérité sur notre histoire authentique et sur notre identité sociale, ou nationale, ainsi que sur le comportement de nos dirigeants monarques et nos présidents de la république, depuis le 19e siècle jusqu’aujourd’hui, nous donneront quelques indications sur les causes et les débuts du conflit. Il n’y a rien qui puisse nous inspirer une forte confiance en nous-mêmes que la connaissance de notre passé que nous devons assumer courageusement. 

C’est en acceptant notre historie, avec fierté ou regret, que nous serons en mesure de tracer la plus belle avenue qui nous conduira au bonheur, à la paix, à la justice équitable, à la fraternité et à la solidarité.

 

Un peuple sans histoire est un peuple sans avenir. Nier notre histoire, bonne ou mauvaise, serait un crime de falsification des faits et des évènements devant servir de référence aux générations futures, générations déterminées à suivre, ou non, les traces de leurs aînés, au mieux de leurs ancêtres, et de faire leur propre histoire par rapport aux transformations sociales qui se seront succédé au fil du temps de leur vivant. A cet effet, retenons cette parole pleine de bon sens : « un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ». (Winston Churchill). 

Ceux qui lisent notre histoire sauront au moins que le combat pour le pouvoir ne commence pas avec la révolution de 1959 et l’abolition de la monarchie suivie de la proclamation de la république en 1961. Ce combat a bien commencé avec le coup d’Etat sanglant de Rucunshu à l’été de 1894 lorsque le roi du Rwanda, Rutalindwa

 

Mibambwe IV, du clan des Banyiginya sera vaincu et brulé vif dans sa hutte. Mort dans des conditions sanglantes et douloureuses, il sera remplacé par son demi-frère, Musinga Yuhi IV, intronisé par son oncle maternel, le redoutable Kabare du clan des Bega qui avait commandité la mort de son prédécesseur.

 

 

Le conflit de pouvoir au Rwanda fait apparaître un chapelet de changements dont les plus importants sont la proclamation de la république en 1961, mais aussi le coup d’Etat du 5 juillet 1973 par le Général Habyarimana, suivi du lent assassinat du président Kayibanda, jusqu'à l’assassinat du président Habyarimana par le FPR, le 6 avril 1994, suivi lui-même par le génocide des Tutsi commis par les extrémistes hutu et les crimes de génocide contre les Hutus aussi bien à l’intérieur du Rwanda qu’en RDC par les soldats du FPR sur l’ordre de l’actuel président du Rwanda, tutsi, le

 

Général Paul Kagame.

  

La pratique de la violence physique et verbale qui a marqué le Rwanda ancien et qui est abondamment reflétée par les ibyivugo ou la louange des atrocités infligées à l’adversaire, n’a jamais disparu de l’inconscient collectif. Elle a été relayée par l’histoire récente de notre pays, manifestement entachée du recours aux violences sanglantes pour la prise du pouvoir ou pour sa conservation. Il faut que cela cesse à jamais.

 

 (Cliquez ici pour lire la suite : http://veritas2010.over-blog.fr/pages/rwandan-dream-initiative-texte-original-2e-partie-4234487.html )

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