Massacre des réfugiés rwandais avec les hélicoptères de combat et avions de chasse dans les forêts congolaises au Sud Kivu
Depuis le 25 novembre 2019 jusqu’aujourd’hui, les FARDC (Forces Armées de la RDC) conjointement avec les militaires rwandais (RDF, Rwandese Defense Forces) sous uniforme de l’armée congolaise continuent de massacrer les réfugiés rwandais après avoir bombardé et détruit le camp des réfugiés rwandais dans le territoire de Kalehe au Sud Kivu. Les médias congolais et occidentaux semblent avoir été interdits de parler de ces massacres qui se passent dans un silence absolu. Rappelons que, selon le dernier recensement effectué par le HCR, il y a encore plus de 250.000 réfugiés rwandais en République Démocratique du Congo.
Selon nos sources au sein de l’armée rwandaise (RDF) et différentes sources diplomatiques et militaires en Afrique et en Occident, les hélicoptères de combat, avions de chasse et bombardements très lourds sont encore prévus ce week-end afin qu’aucun réfugié ne puisse survivre. L’objectif est de massacrer tous ces réfugiés et que personne ne puisse survivre d’ici mardi le 03/12/2019.
Le Mouvement Rwandais pour le Changement Démocratique (MRCD-Ubumwe) met en garde les gouvernements congolais et rwandais, et interpelle encore une fois la communauté internationale devant ses responsabilités face à ce génocide permis encore au Président rwandais, le Général Paul KAGAME en RDC après les massacres de plus de 400.000 réfugiés en 1996-1998 que le Rapport Mapping de l'ONU n’hésite pas à qualifier de génocide si ces faits devaient être qualifiés par un tribunal compétent :
Nous demandons à la Communauté Internationale d’agir maintenant et de faire pression ce au président congolais et au Président rwandais Paul KAGAME pour qu’ils arrêtent ces massacres et que les militaires rwandais quittent immédiatement le territoire congolais.
Fait à Bruxelles, ce 29/11/2019
Pour le MRCD-Ubumwe, le Collège des Présidents :
Wilson IRATEGEKA, Président en exercice
Paul RUSESABAGINA, Vice-Président
Kassim BUTOYI, Vice-Président
Faustin TWAGIRAMUNGU, Vice-Président et Porte-Parole