L’Onu reconduit jusqu'au 1er février 2014 l’embargo sur les armes en RDC
Le Conseil de sécurité de l’Onu a décidé, par sa résolution 2078 du 28 novembre 2012 sur la situation dans l’Est de la RD Congo adoptée à sa 6873ème séance, de reconduire jusqu’au 1er février 2014 l’embargo sur les armes imposé par sa résolution 1807 prise en 2008.
Ainsi, « tous les Etats prendront les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture d’armes à toutes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la République démocratique du Congo », notamment le M23 et ses éventuels soutiens étrangers ainsi que d’autres groupes armés congolais.
Les mêmes sanctions s’appliquent aussi aux « responsables politiques et militaires des groupes armés étrangers opérant en RDC qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes », ainsi qu’aux « responsables politiques et militaires des milices congolaises recevant un soutien de l’extérieur » de la RDC.
Les 15 membres du Conseil de sécurité demandent à nouveau à tous les Etats de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes visées par des sanctions financières ou des restrictions en matière de voyages.
La RDC responsable au « premier chef de la sécurité
Le Conseil de sécurité souligne dans sa résolution 2078 que « c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire ».
Le M23 condamné « fermement »
Par sa résolution 2078, le Conseil de sécurité condamne fermement le M23 et exige de lui, ainsi que des autres groupes armés, que soit mis fin immédiatement à toutes formes de violence.
« Vivement préoccupé par les informations et les allégations faisant état de la poursuite d’un tel appui au M23 », il renouvelle « sa ferme condamnation de tout appui extérieur au M23, notamment la fourniture de renforts de personnels militaires, de conseils tactiques et de matériel ».
Il se déclare aussi « profondément préoccupé par les informations indiquant que le M23 continue de bénéficier d’un appui extérieur et il exige qu’il y soit mis fin immédiatement ».
De nouveau, il demande à la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs de « suivre les informations et allégations faisant état d’un appui extérieur et de livraisons de matériel au M23 » et de « mener des enquêtes à ce sujet ».
Source: Le potentiel