RDC : Le président Tshisekedi a choisi « Les Emirats » pour combattre le M23 définitivement !

Publié le par veritas

Pour contrer le M23, le président Tshisekedi a opté pour les Émirats Arabes Unis en tant que partenaires pour l'exploitation de ses ressources minérales. La société congolaise Sakima a conclu un accord d'une valeur de 1,9 milliard de dollars avec le gouvernement émirati pour établir quatre mines industrielles. Malheureusement, le texte ne spécifie pas quels minéraux seront exploités.

Le 17 juillet, le bureau du président Félix Tshisekedi a annoncé que lors d'une visite à Kinshasa, une délégation gouvernementale émiratie avait signé un partenariat avec la Société aurifère du Kivu et du Maniema (Sakima). Le contrat prévoit l'établissement de «plus de quatre mines industrielles» dans les provinces du Sud-Kivu et du Maniema. Sakima, une entreprise publique, possède des concessions minières contenant de l'étain, du tantale, du tungstène et de l'or. Toutefois, les minéraux spécifiques visés par l'accord n'ont pas été précisés par la présidence.

Cette décision de partenariat fait suite à la signature d'un autre contrat de 25 ans avec la société émiratie « Primera Group », en vue de l'exportation de certains minéraux extraits artisanalement dans le Sud-Kivu. Conformément à cet accord, Primera Group détient une participation majoritaire dans deux coentreprises, Primera Gold pour l'or, et Primera Metals pour les minéraux appelés «3T» (étain, tungstène et tantale), bénéficiant ainsi de taux d'exportation préférentiels.

Les autorités de la RDC présentent cette initiative comme un moyen de lutter contre le trafic de minerais qui alimente les groupes armés et les rébellions actifs dans l'est du pays, notamment le groupe rebelle M23, accusé de piller les ressources minières de la région. Cependant, des doutes ont été émis par des experts des Nations unies concernant la légalité des mines artisanales approvisionnant «Primera Gold».

Selon un rapport publié en juin, les mécanismes de traçabilité défaillants pourraient entraîner une contamination de la chaîne d'approvisionnement avec des minéraux provenant de sites contrôlés par des groupes armés. Malgré cela, Primera Gold a déjà entamé ses opérations en janvier et a expédié une tonne d'or certifié en mai, selon le ministère congolais des Finances.

Haut du formulaire

Source : J.A et AFP

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article