France :Pour Valls, les électeurs ont "le choix entre la défaite assurée et la victoire possible"
Benoît Hamon et Manuel Valls s’affronteront donc au second tour de la primaire à gauche. Arrivés en tête du premier tour, les deux hommes incarnent deux orientations radicalement opposées au sein du Parti socialiste : d’un côté, le « frondeur », qui a critiqué la ligne économique du gouvernement avant de le quitter à l’été 2014 ; de l’autre, le premier ministre qui a mis en œuvre le tournant social-libéral de François Hollande et défend le bilan du quinquennat.
Manuel Valls est apparu sourient devant ses partisans. Après avoir remercié les électeurs de la primaire et ceux qui l'ont soutenus, l'ancien Premier ministre a assuré que "pour le deuxième tour de la primaire, rien n'est écrit".
Plus agressif, celui qui est arrivé deuxième de ce scrutin a prévenu: entre Benoît Hamon et lui, c'est "le choix entre la défaite assurée et la victoire possible". Face aux "promesses irréalisables et infinançables", il oppose "une gauche réaliste". "Je ne crois pas au revenu universel", a-t-il poursuivi alors que cette promesse de Benoît Hamon a dominé les débats de la campagne.
Hamon rétorque à Valls qui fait "de la vieille politique"
Première passe d'armes entre les deux finalistes de la primaire à gauche. Benoît Hamon a accusé Manuel Valls de faire "de la vieille politique", alors que ce dernier a assuré que choisir son adversaire c'est faire "le choix de la défaite assurée".
BFMTV