Soutien au M23 : L'APARECO dénonce la complicité du régime «KABILA» avec Kigali

Publié le par veritas

 

http://i2.wp.com/sfbayview.com/wp-content/uploads/2012/12/Rwandan-Defense-Minister-James-Kabarebe-AFRICOMs-first-commander-Gen.-William-‘Kip’-Ward-0409.png?resize=461%2C375Le M23 est une milice terroriste au service du gouvernement rwandais. L’ONU et les Etats-Unis doivent prendre des véritables sanctions contre le régime de Kigali. L’armement et la logistique dont disposent ces différentes milices à la solde du Rwanda se chiffrent largement en plusieurs dizaines de millions de dollars. Le régime rwandais dont près de la moitié du budget dépend de l’aide extérieure ne devrait pas continuer à utiliser l’argent des contribuables européens et américains pour financer les viols et les massacres en RDC.

 

COMMUNIQUE DE L’APARECO

 

L’APARECO exige des sanctions plus sévères de l’ONU contre le Rwanda et ses complices au sein du gouvernement congolais

 

L’Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (APARECO en sigle) appelle la Communauté internationale à plus de fermeté à l’encontre du Rwanda et de ses différentes milices terroristes du M23 et autres qui sévissent en RDC. Elle dénonce une fois de plus la complicité de l’actuel gouvernement de la RDC avec Kigali.

 

L’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo, APARECO en sigle, a appris avec satisfaction la décision du gouvernement américain de suspendre l’aide militaire américaine au Rwanda en raison du soutien de Kigali aux mutins du M23. Bien qu’elle salue cette décision, l’APARECO appelle néanmoins toute la Communauté internationale et notamment l’ONU à sanctionner plus sévèrement le Rwanda ainsi que ses différents complices tapis au sein même des institutions rd congolaises, et qui menacent l’intégrité de la RDC et la paix dans cette région d’Afrique.

 

http://www.kigalitoday.com/IMG/jpg/M23.jpgEn effet , au vu à la fois de toutes les preuves contenues dans les multiples rapports des différentes ONG ainsi que de l’ONU elle-même , et de l’ampleur du désastre humanitaire dont sont particulièrement victimes les populations de l’Est de la RDC, rien ne peut plus justifier les atermoiements de la Communauté internationale à user des dispositions statutaires qui régissent l’ONU pour sanctionner les véritables acteurs connus de cette tragédie.

 

Après la publication du dernier rapport de l’ONU, l’APARECO estime que les Etats-Unis d’Amérique devraient appliquer les sanctions prévues par la « Loi Obama » contre ceux qui pillent la RDC et sont déjà clairement identifiés comme étant les pyromanes de la région des Grands Lacs. D’après le récent rapport de l’ONU, il s’avère que le Rwanda viole de manière flagrante l’embargo contre les armes institué par l’ONU contre les milices qui pullulent en RDC. Par ailleurs, l’ONU et de nombreuses ONG ont produits des preuves de la participation active du Rwanda au pillage des ressources de la République démocratique du Congo. Dès lors, pourquoi les mêmes criminels déjà cités entre autres, dans le rapport Mapping de l’ONU publié en Octobre 2010, doivent –ils continuer à sévir en toute impunité dans la région des Grands Lacs au vu et au su de tous ?

 

L’actuel gouvernement congolais qui a couvert pendant des années des criminels rwandais tels que Laurent Nkunda ou Bosco Ntanganda et tant d’autres qu’il a gratifié au lieu de les arrêter et les traduire en justice, a largement prouvé à ce jour sa véritable complicité avec ceux qui pillent, violent ou tuent en RDC. Par conséquent, les autorités politiques au plus au sommet de l’Etat congolais méritent largement d’être sanctionnés, car ils constituent désormais les premières sources d’insécurité pour le peuple congolais.

 

Comme beaucoup d’observateurs de la situation politique de la RDC, l’APARECO appelle les USA et le reste de la Communauté internationale à plus de Justice pour la RDC. Car le peuple congolais ne s’explique pas comment la Communauté internationale se mobilise autant pour le cas de la Syrie aujourd’hui comme elle l’a fait hier pour la Lybie et le Soudan, et qu’elle se montre aussi peu réactive lorsqu’il s’agit de la RDC alors que le conflit y perdure depuis plus d’une décennie et que l’on estime aujourd’hui le nombre de morts aux chiffres effarant d’une moyenne de 1500 morts par jour, 1000 femmes violées par jour et plus de 2 millions de personnes déplacées. Et d’après les chiffres de l’IRC et de l’ONU, 5 à 8 millions de congolais ont été exterminées depuis le début de l’agression rwandaise en 1996.

 

L’APARECO considère, sur base des preuves fournies par plus d’un observateur indépendant, que le M23 est une milice terroriste au service du gouvernement rwandais. Par conséquent, elle réclame que l’ONU et les Etats-Unis prennent des véritables sanctions contre le régime de Kigali. L’armement et la logistique dont disposent ces différentes milices à la solde du Rwanda se chiffrent largement en plusieurs dizaines de millions de dollars.

 

L’APARECO estime donc que le régime rwandais dont près de la moitié du budget dépend de l’aide extérieure ne devrait pas continuer à utiliser l’argent des contribuables européens et américains pour financer les viols et les massacres en RDC.

 

Paris, le 23 juillet 2012

 

Candide OKEKE

 

Directrice du Cabinet du Président national de l’APARECO

 

Publié dans FRANCAIS

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