Révélations Choc sur le Rwanda : Le Général Tauzin accuse la France de trahison envers les Hutus !
Dans un témoignage explosif au procès de Charles Onana, le général français Didier Tauzin a dénoncé la trahison du gouvernement français envers les Hutus du Rwanda durant le génocide de 1994. Ancien commandant de l’opération Turquoise, Tauzin a éclairé des zones d'ombre sur le rôle controversé de la France dans ce conflit tragique.
Déployé en janvier 1994, Tauzin a initialement été envoyé pour soutenir le gouvernement hutu face à l’offensive des forces tutsies dirigées par Paul Kagame. Cependant, il a affirmé que ses efforts pour réorganiser l’armée rwandaise ont été stoppés par des directives de Paris, qui prétextaient des négociations avec Kagame. Cette décision a, selon lui, permis aux forces tutsies de progresser librement, entraînant des conséquences désastreuses.
Un des aspects les plus marquants de son témoignage est sa description du génocide rwandais comme un «génocide multiethnique », dans lequel, au-delà des 600 000 Tutsis tués, la majorité des victimes étaient des Hutus massacrés par les forces de Kagame. Cette perspective remet en question la narration prédominante qui présente les Tutsis comme les seules victimes.
Tauzin a également critiqué la France pour avoir abandonné l’idée d’une contre-offensive contre Kagame, une manœuvre qu'il estime avoir pu changer le cours de l’histoire. Selon lui, cette décision a permis à Kagame de consolider son pouvoir, entraînant des massacres supplémentaires, notamment en République Démocratique du Congo (RDC), où les forces tutsies ont maintenu une présence depuis lors.
En outre, Tauzin a évoqué le rôle des puissances occidentales, en particulier des États-Unis et du Royaume-Uni, dans l’ascension de Kagame. Il a mentionné l’arrivée d’un avion américain à Kigali après la prise de la ville par les forces tutsies, suggérant une implication secrète de ces pays dans le conflit, bien qu’il ne fasse pas d’accusations directes.
Pour Tauzin, la France a trahi le Rwanda en ne soutenant pas pleinement le gouvernement hutu pendant le conflit, ce qui a gravement terni son image sur le continent africain. Cette trahison a contribué à une méfiance croissante envers la France parmi les dirigeants africains, érodant ainsi son influence en Afrique.
Il considère que l’échec à repousser les forces de Kagame en 1994 représentait une occasion manquée. Selon lui, la contre-offensive qu’il avait envisagée aurait pu non seulement éviter le génocide, mais également empêcher l’occupation des Kivus par les forces de Kagame, ainsi que la violence qui s'est depuis étendue dans la région des Grands Lacs.
Le témoignage de Tauzin appelle à une plus grande responsabilité des puissances étrangères ayant participé au conflit rwandais et à l’exploitation des ressources en RDC. Il souligne l’importance d’inclure ces acteurs dans la quête de justice pour les victimes des tragédies régionales.
En conclusion, les révélations de Didier Tauzin mettent en lumière des vérités souvent négligées sur le génocide rwandais et la violence persistante en RDC. Son témoignage invite à une réévaluation des récits dominants et rappelle la nécessité de rechercher la vérité et la justice pour toutes les victimes des conflits dans la région des Grands Lacs.
Veritasinfo.