Poutine, au volant d'un camion, inaugure le pont reliant la Crimée à la Russie

Publié le par veritas

Le président russe Vladimir Poutine au volant d'un camion inaugure le pont reliant la Russie à la Crimée le 15 mai 2018

Le président russe Vladimir Poutine au volant d'un camion inaugure le pont reliant la Russie à la Crimée le 15 mai 2018

Au volant d'un camion orange, le président russe Vladimir Poutine a inauguré mardi le nouveau pont reliant la Crimée à la Russie, un chantier colossal et très symbolique visant à réduire l'isolement de la péninsule annexée par Moscou en 2014.

Sous un soleil radieux, Vladimir Poutine en jeans et blouson sombre, s'est installé au volant du Kamaz, a desserré le frein à main et a commencé à rouler sur le "Pont de Crimée. A la tête d'une colonne d'une dizaine de véhicules, il a parcouru en 16 minutes les 19 kilomètres du "Pont de Crimée", qui relie la péninsule de Kertch, en Crimée, à la péninsule de Taman, dans le sud de la Russie. De l'autre côté du pont, en Crimée, le président a été accueilli par une petite foule qui l'a applaudi chaleureusement.

"A plusieurs moments de l'Histoire, même sous le tsar, les gens rêvaient que ce pont soit construit. Ils ont essayé à nouveau dans les années 1930, 1940, 1950, et enfin grâce à votre travail et votre talent, ce projet, ce miracle a eu lieu!", s'est-il exclamé. Il s'agit pour la Russie d'un "jour exceptionnel, festif, historique".

 

La télévision russe, qui a retransmis en direct les images de la traversée en camion, a salué les "héros" ayant construit ce pont. Lancé en février 2016, ce chantier titanesque avait été confié par l'Etat russe à la société du milliardaire Arkadi Rotenberg, partenaire de judo du président Vladimir Poutine. Selon un décret publié sur le site du gouvernement, Stroïgazmontaj devait livrer le pont avant décembre 2018, pour un coût plafonné à 228,3 milliards de roubles (2,9 milliards d'euros à l'époque).

Mais lors d'une visite en mars, quelques jours avant sa réélection à la présidence, M. Poutine a exigé que le pont soit prêt dès mai "pour que les gens puissent en profiter pendant la saison estivale". La Crimée est une destination de vacances populaire auprès des Russes, et les touristes venant de Russie constituent l'une des principales sources de revenus pour cette péninsule prisée pour ses plages et ses montagnes plongeant dans la mer Noire.

Les voitures et autobus devraient accéder au pont dès mercredi, a indiqué le Kremlin. Les trains devront attendre fin 2019 pour traverser le détroit de Kertch, un bras de mer entre la mer d'Azov et la mer Noire. Le pont, qui passe par l'île de Touzla, a une hauteur de 35 mètres au niveau de son arche centrale. Les voitures seront autorisées à y rouler jusqu'à 120 km/h, si la circulation n'est pas ralentie en raison des conditions climatiques, selon l'agence de presse russe RIA Novosti.

- Réduire l'isolement -

Dans un entretien à l'AFP, le Premier ministre ukrainien Volodymyr Groïsman a accusé la Russie de "bafouer le droit international" avec ce pont. "La Russie va le payer très cher", a-t-il poursuivi. L'Ukraine, qui a plusieurs fois dénoncé la construction de ce pont comme une atteinte à son intégrité territoriale, a mené mardi des perquisitions dans les locaux à Kiev de deux médias russes, la télévision RT et l'agence de presse Ria Novosti.

Si les autorités ukrainiennes n'ont pas fait le lien entre ces perquisitions et l'inauguration, la rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian, a estimé sur Twitter que Kiev avait "décidé de se venger sur nous pour le Pont de Crimée". Pour la Russie, le "Pont de Crimée" doit permettre de réduire l'isolement tant géographique qu'économique de la Crimée, annexée de l'Ukraine en mars 2014 après une intervention des forces spéciales russes et un référendum de rattachement dénoncé comme "illégal" par Kiev et les Occidentaux.

En raison du blocus imposé par Kiev et des sanctions occidentales ayant suivi cette annexion, la plupart des produits alimentaires viennent de Russie par ferry et ce mode de livraison qui dépend d'une météo favorable entraîne parfois des pénuries. La Crimée dépend aussi de la voie aérienne pour ses approvisionnements, avec comme conséquence une hausse significative des prix pour les produits de consommation courante.

"Beaucoup ne croyaient pas à la faisabilité de tels plans et (Vladimir) Poutine a encore une fois prouvé que même les plans les plus ambitieux peuvent être réalisés sous sa direction", s'est félicité mardi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, lors d'une conférence de presse.

(©AFP / 15 mai 2018 15h15)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
K
Abatazi amateka barasetsa iyo bavuga ibirebana na Crimée. Iriya ntara nibyo ni iya Russie. Gusa igihe cya Union Soviétique (URSS) bayometse kuri Ukraine kubera byegeranye. Mwibuke ko Russie ifite ubwato bwinshi mu mujyi witwa Sebastopol wa Ukraine, Russie yishyura akayabo Ukraine ikodesha port ya Sebastopol kandi kugera kuri iyo port hagomba uruhusa rwa Ukraine. Inzira yoroshye ni kunyura muri Crimée. Putin yigaruriye Crimée yishakira n'inzira yo kujya Sébastopol. Mwamubonye Putin atwaye igikamyo vya Kamaz yambaye jins !!!
Répondre
F
Rwanda : 2018 une année-test pour Paul Kagame dans plusieurs domaines<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Introduction<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Un an après le tripatouillage de la Constitution pour « légaliser » son maintien à la tête du Rwanda jusqu’en 2034, et au-delà s’il le désire, Paul Kagame révèle petit à petit ses ambitions et ses préoccupations pour la période qui s’est ouverte avec ce nième Coup d’Etat au Rwanda opéré par cet ancien soldat de l’armée régulière de l’Ouganda. Voyons de quoi il est préoccupé en cette 24° année de son règne.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> De prime abord, sa préoccupation majeure est paradoxalement la succession de Joseph Kabila en RDC. Il doit veiller à ce que sa préférence soit conforme au choix des puissances qui le soutiennent. Il doit aussi s’assurer que le contrat signé avec les multinationales pour qu’il pille la RDC pour leur compte soit maintenu et exécuté. Pour cela, il doit jouer avec l’infantilisation de la classe politique congolaise afin que tout prétendant au pouvoir en RDC sache que Kigali constitue pour lui un passage obligé. C’est dans ce cadre que le milliardaire Moïse Katumbi, le Joker des Occidentaux pour la succession de Joseph Kabila à la tête de la RDC, a été obligé d’aller quérir la bénédiction de Paul Kagame à Kigali avant de présenter sa candidature. Mais Paul Kagame doit aussi et surtout d’assurer des garanties pour maintenir des Tutsi de la RDC aux postes sensibles des instances de sécurité congolaises (armée, police, services des renseignements, douanes, …).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Paul Kagame a, depuis janvier 2018, obtenu la présidence en exercice de l’Union Africaine. Ce n’est pas une simple formalité protocolaire car lui, il y compte beaucoup pour percer dans plusieurs domaines et faire avancer plusieurs dossiers comme il l’entend.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Retombées escomptées de la présidence de l’UA par Paul Kagame :<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> – Dissocier le sort des combattants des FDLR cantonnés en RDC à celui des M23 recueillis au Rwanda depuis 2013 ;<br /> <br /> – Enterrer le dossier de l’opposante Victoire Ingabire qui a eu gain de cause devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples sise à Arusha (Tanzanie);<br /> <br /> – Faire pression à la France pour qu’un non-lieu soit enfin prononcé dans l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994 ayant coûté la vie à deux présidents hutu Juvénal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntaryamira du Burundi, attentat attribué à Paul Kagame lui-même et qui est considéré comme « élément déclencheur » du génocide des Tutsi au Rwanda;<br /> <br /> – User de cette position pour faire appuyer, par les Etats africains, les candidatures de ses proches aux postes importants dans les organisations internationales (ONU et ses agences, OIF, Commonwealth, OMC, OIT, ) ;<br /> <br /> – Neutralisation de Kayumba-Nyamwasa et d’autres opposants exilés en Afrique du Sud ;<br /> <br /> – Rentabilisation de Kigali Conference Center qui a été budgétivore et est inutile et non concurrentiel par rapport à ceux des pays voisins (Nairobi, Arusha, et même Kampala).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Actions possibles de l’opposition démocratique muselée et marginalisée<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> L’opposition au régime dictatorial et sanguinaire de Paul Kagame devrait s’impliquer pour contrer cette machination du dictateur de façon systématique selon les dossiers :<br /> <br /> <br /> – Démontrer et réaffirmer que les revendications politiques des FDLR cantonnés en RDC, sont aussi légitimes sinon plus, que celles des ex-M23 recueillis par Kagame au Rwanda. La réponse à donner à chaque de ces mouvements politico-militaires devrait être identique des deux côtés (RDC et Rwanda) ;<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> – Attirer l’attention des autres états de l’Union Africaine que la présidence en exercice de Kagame ne saurait être l’occasion de dénigrer et de ridiculiser les institutions de cette organisation comme la Cour Africaine des droits de l’Homme et des Peuples sise à Arusha en Tanzanie. Les décisions de la Cour doivent être exécutoires quelque soit le pays qu’elles touchent.<br /> <br /> <br /> – Alerter les Etats de l’UA et la France que la présidence en exercice de cette organisation ne donne pas le droit d’associer d’autres Etats africains aux dossiers judiciaires que les responsables d’un quelconque Etat auraient suite à leurs actes criminels et terroristes comme l’attentat du 6 avril 1994, qui n’engagent pas le continent.<br /> <br /> <br /> – Attirer l’attention des Etats africains que la présidence de l’UA ne devrait pas servir de couverture aux des dictateurs qui souhaiteraient placer leurs proches réputés comme criminels dans les organisations internationales avec l’aval des pays africains sous prétexte que le président en exercice de l’UA le demande.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> – Faire comprendre au gouvernement de l’Afrique du Sud particulièrement au nouveau président Cyril Ramaphosa qu’il ne devrait pas céder aux sirènes de Paul Kagamé qui veut user et abuser de la tribune de la présidence de l’Union Africaine et surtout des rivalités au sein de l’ANC (soi-disant les pro-Jacob Zuma vs les pro-Ramaphoza) pour permettre à ce même Paul Kagame de pousser l’Afrique du Sud à violer ses engagements en matière de protection des réfugiés. Plus grave en permettant son humiliation et la violation de sa souveraineté en permettant impunément aux agents de Kagame de venir tuer sur place ou enlever des réfugies qui avaient trouvé asile en Afrique du Sud comme Kayumba-Nyamwasa et les autres moins célèbres.<br /> <br /> <br /> – Démontrer chiffres à l’appui, que « l’éléphant blanc » qu’est le Kigali Center Conférence construit par Kagame à coup de millions de dollars, n’était pas d’abord nécessaire et que maintenant il n’est pas rentable. Il est budgétivore car ayant pour seul but de faire la publicité de Kagame et sa clique au pouvoir. Les efforts fournis et les fonds versés pour décrocher un accord à ce qu’une conférence internationale vienne s’y tenir sont de loin supérieurs aux retombées économiques et financières de celle-ci après sa clôture.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le dictateur ne pourrait pas réussir sur tous les plans et dans tous les dossiers en magouillant et en mentant si des voix, si faibles soient-elles, s’élèvent pour le dénoncer. Le chantier est large, à chacun de trouver où il pourrait être rentable et d’agir.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Emmanuel Neretse<br /> <br /> Bruxelles, le 16/05/2018
Répondre
B
Kagame azayobora AU gusa umwaka umwe,ubundi azahita ahinduka amateka. Ikindi dossiers ya FRANCE ntabwo ishobora guhinduka kuko UBUCAMANZA MURI FRANCE BURIGENGA. Emmanuel Macron ,ntacyoazamumarira. ikndi MACRON ashobora kuva ku butegetsi agahindurwa nundi ukarishye. Ibyo kagame atekeerza ntibizashoboka. GUSA UHIRIYE MU NZU NTABURA AHO APFUNDA IMITWE.
N
Ndagira ngo nibutse DR Bizimana Jean Damascene ko ibyo namubwiye bitangiye gucya amarenga . Sinzi niba abaona igihe cyo gusoma ibinyamaukurucg se aba ahugiye mu gutubura imibare y'abishwe muri genociide yateguwe kandi igashyirwa mu bikorwa na FPR. Uze gusoma The Rwandan wumve ibyo wa mw'extremist tutsi uba mu bubiligi yavuze. Nakubwiye ko ubugambo bwawe buzagukora ho . Ese ubu wa kwerekana bagabo 9.000 ba Abatutsi bashahuwe kandi bakaba bakiriho? Ese ubona uaba utavangira les planificateur ba Genocide no gukomeza kwerekana ko ibyo mukora byose mubiterwa nu urwango mwanga abahutu no kuronkkera mu magufafa y'abanyrwanda muri rusange. Miheto ati bandike amazina naho bari batuye tujye tubibuka tutagendeye ku mibare. Ntibyoroshye , Ubwo muhere kurucunshu, mwandika ahari nibwo mwagira 1.360.000 Bizimana yemeza. Naho ubundi mugiyr kwishyira hanze cyane kuko amazina menshi azazamo ni aya Abahutu kandi baza bafite ababazi. Ariko mwagabanyuye ubugome mu kumva ko muri mu isi y'ijuru. Ubu mwunva muzageza ryari mu bebashya ngo murkina za politki. Imana Igiye kubacyiraho Iteka kandi abo mwagize ibicuruzwa nibo bagiye kubahagurukira babandagaze. Ndasaba Ingabo z'abanyamahanga za bohoje Urwanda guhita zituvira mu gihugu , ndavuga cyane cyane izo ngabo ntusi so-callles Congoalais zifasha Kagame gushyira intwaro hasi zigashyaka uburyo zitaha iwabo. Zishobora no kujya zitanga impunda kuri za position za FDLR UBUNDI ZIKITANGA NATCYO BAZITWARA KUKO BAFITE UBUMUNTU , atari nkazanyamaswa zene wabo zigiye kubamarira ku icumu nyoma yo kubakoresha nka amaroboti imyaka isaga 25.
Répondre
F
@Niyonzima jean de Dieu,nemeranywa nawe 100%. Abo bose bakorera ingoma nsaligoma ngo baratubura imibare kandi iyo mibare ari abahutu bashyiramo.....BAZUMIRWA
F
Rwanda : 2018 une année-test pour Paul Kagame dans plusieurs domaines<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Emmanuel Neretse<br /> 16 mai 2018 <br /> d43 <br /> wPartager sur Facebook<br /> lPartager sur Twitter<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> +<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Introduction<br /> <br /> <br /> <br /> Un an après le tripatouillage de la Constitution pour « légaliser » son maintien à la tête du Rwanda jusqu’en 2034, et au-delà s’il le désire, Paul Kagame révèle petit à petit ses ambitions et ses préoccupations pour la période qui s’est ouverte avec ce nième Coup d’Etat au Rwanda opéré par cet ancien soldat de l’armée régulière de l’Ouganda. Voyons de quoi il est préoccupé en cette 24° année de son règne.<br /> <br /> <br /> <br /> De prime abord, sa préoccupation majeure est paradoxalement la succession de Joseph Kabila en RDC. Il doit veiller à ce que sa préférence soit conforme au choix des puissances qui le soutiennent. Il doit aussi s’assurer que le contrat signé avec les multinationales pour qu’il pille la RDC pour leur compte soit maintenu et exécuté. Pour cela, il doit jouer avec l’infantilisation de la classe politique congolaise afin que tout prétendant au pouvoir en RDC sache que Kigali constitue pour lui un passage obligé. C’est dans ce cadre que le milliardaire Moïse Katumbi, le Joker des Occidentaux pour la succession de Joseph Kabila à la tête de la RDC, a été obligé d’aller quérir la bénédiction de Paul Kagame à Kigali avant de présenter sa candidature. Mais Paul Kagame doit aussi et surtout d’assurer des garanties pour maintenir des Tutsi de la RDC aux postes sensibles des instances de sécurité congolaises (armée, police, services des renseignements, douanes, …).<br /> <br /> <br /> <br /> Paul Kagame a, depuis janvier 2018, obtenu la présidence en exercice de l’Union Africaine. Ce n’est pas une simple formalité protocolaire car lui, il y compte beaucoup pour percer dans plusieurs domaines et faire avancer plusieurs dossiers comme il l’entend.<br /> <br /> <br /> <br /> Retombées escomptées de la présidence de l’UA par Paul Kagame :<br /> <br /> <br /> <br /> – Dissocier le sort des combattants des FDLR cantonnés en RDC à celui des M23 recueillis au Rwanda depuis 2013 ;<br /> – Enterrer le dossier de l’opposante Victoire Ingabire qui a eu gain de cause devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples sise à Arusha (Tanzanie);<br /> – Faire pression à la France pour qu’un non-lieu soit enfin prononcé dans l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994 ayant coûté la vie à deux présidents hutu Juvénal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntaryamira du Burundi, attentat attribué à Paul Kagame lui-même et qui est considéré comme « élément déclencheur » du génocide des Tutsi au Rwanda;<br /> – User de cette position pour faire appuyer, par les Etats africains, les candidatures de ses proches aux postes importants dans les organisations internationales (ONU et ses agences, OIF, Commonwealth, OMC, OIT, ) ;<br /> – Neutralisation de Kayumba-Nyamwasa et d’autres opposants exilés en Afrique du Sud ;<br /> – Rentabilisation de Kigali Conference Center qui a été budgétivore et est inutile et non concurrentiel par rapport à ceux des pays voisins (Nairobi, Arusha, et même Kampala).<br /> <br /> <br /> <br /> Actions possibles de l’opposition démocratique muselée et marginalisée<br /> <br /> <br /> <br /> L’opposition au régime dictatorial et sanguinaire de Paul Kagame devrait s’impliquer pour contrer cette machination du dictateur de façon systématique selon les dossiers :<br /> <br /> – Démontrer et réaffirmer que les revendications politiques des FDLR cantonnés en RDC, sont aussi légitimes sinon plus, que celles des ex-M23 recueillis par Kagame au Rwanda. La réponse à donner à chaque de ces mouvements politico-militaires devrait être identique des deux côtés (RDC et Rwanda) ;<br /> <br /> <br /> <br /> – Attirer l’attention des autres états de l’Union Africaine que la présidence en exercice de Kagame ne saurait être l’occasion de dénigrer et de ridiculiser les institutions de cette organisation comme la Cour Africaine des droits de l’Homme et des Peuples sise à Arusha en Tanzanie. Les décisions de la Cour doivent être exécutoires quelque soit le pays qu’elles touchent.<br /> <br /> – Alerter les Etats de l’UA et la France que la présidence en exercice de cette organisation ne donne pas le droit d’associer d’autres Etats africains aux dossiers judiciaires que les responsables d’un quelconque Etat auraient suite à leurs actes criminels et terroristes comme l’attentat du 6 avril 1994, qui n’engagent pas le continent.<br /> <br /> – Attirer l’attention des Etats africains que la présidence de l’UA ne devrait pas servir de couverture aux des dictateurs qui souhaiteraient placer leurs proches réputés comme criminels dans les organisations internationales avec l’aval des pays africains sous prétexte que le président en exercice de l’UA le demande.<br /> <br /> <br /> <br /> – Faire comprendre au gouvernement de l’Afrique du Sud particulièrement au nouveau président Cyril Ramaphosa qu’il ne devrait pas céder aux sirènes de Paul Kagamé qui veut user et abuser de la tribune de la présidence de l’Union Africaine et surtout des rivalités au sein de l’ANC (soi-disant les pro-Jacob Zuma vs les pro-Ramaphoza) pour permettre à ce même Paul Kagame de pousser l’Afrique du Sud à violer ses engagements en matière de protection des réfugiés. Plus grave en permettant son humiliation et la violation de sa souveraineté en permettant impunément aux agents de Kagame de venir tuer sur place ou enlever des réfugies qui avaient trouvé asile en Afrique du Sud comme Kayumba-Nyamwasa et les autres moins célèbres.<br /> <br /> – Démontrer chiffres à l’appui, que « l’éléphant blanc » qu’est le Kigali Center Conférence construit par Kagame à coup de millions de dollars, n’était pas d’abord nécessaire et que maintenant il n’est pas rentable. Il est budgétivore car ayant pour seul but de faire la publicité de Kagame et sa clique au pouvoir. Les efforts fournis et les fonds versés pour décrocher un accord à ce qu’une conférence internationale vienne s’y tenir sont de loin supérieurs aux retombées économiques et financières de celle-ci après sa clôture.<br /> <br /> <br /> <br /> Le dictateur ne pourrait pas réussir sur tous les plans et dans tous les dossiers en magouillant et en mentant si des voix, si faibles soient-elles, s’élèvent pour le dénoncer. Le chantier est large, à chacun de trouver où il pourrait être rentable et d’agir.<br /> <br /> <br /> <br /> Emmanuel Neretse<br /> Bruxelles, le 16/05/2018
Répondre
F
DMI yafashe abongereza muri VIRUNGA. Nuko irangije itanga $200000 yo kubarekura ivuga ngo bafashwe na terrorists!!! terrorists ni DMI. Impamvu DMI yakoze biriya ngoigamije kubuza Abanyamurenge kwitahira. Cyokora biratangaje noneho kumva batavuga ko ari FD;LR yafashe bariya Bongereza. Imitwe ya DMI iteye agahinda. SOMA HEPFO<br /> http://www.therwandan.com/ki/abongereza-babiri-bari-bashimutiwe-muri-pariki-ya-virunga-barekuwe-hatanzwe-200000/
Répondre