Les FDLR préfèrent poursuivre le désarmement volontaire mais la Monusco s’y oppose!
Les rebelles du M23 arrêtent leur véhicule lors d'une opération de recherche des combattants hutu rwandais, le 12 novembre 2012.
Pour la Mission de l'ONU au Congo (Monusco), le message des FDLR, daté du 28 janvier, et mis en ligne sur un site internet réputé proche de la milice est nul et non avenu.
Les rebelles hutu rwandais présents le disent dans une déclaration publiée vendredi soir, au lendemain du lancement de l’offensive de l’armée congolaise contre dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Dans le communiqué, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) expriment leur ferme détermination de continuer à œuvrer pour la paix dans la région des Grands Lacs africains et réaffirment leur engagement à poursuivre leur processus politique de désarmement devant des observateurs internationaux.
Un processus de reddition volontaire avait été lancé en juin mais a connu une lenteur. La communauté internationale avait donné au groupe armé jusqu'au 2 janvier pour le mener à bien, sous peine de s'exposer à un désarmement forcé. Pour la Mission de l'ONU au Congo (Monusco), le message des FDLR, daté du 28 janvier, et mis en ligne sur un site internet réputé proche de la milice est nul et non avenu.
Les FDLR compteraient aujourd'hui 1.500 à 2.000 combattants disséminés dans les montagnes boisées de l'est congolais, frontalier du Rwanda et du Burundi. Bien qu'étant l'ombre de ce qu'elles étaient encore il y a six ans, les FDLR sont toujours considérées par Kigali comme "la menace la plus grave" pour la paix régionale. Kinshasa suspecte son voisin rwandais de ne pas souhaiter voir disparaître cette menace et de s'en servir comme prétexte pour intervenir en territoire congolais.
En retour, les autorités congolaises sont soupçonnées de rechigner à désarmer complètement des combattants qui ont pu parfois prêter main forte à l'armée pour lutter contre des rébellions soutenues par le Rwanda.
Source : VOA