ONU/RDC: Faire signer un accord-cadre pour le respect de la souveraineté et fin de l'impunité en RD Congo!

Publié le par veritas

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Lors de sa conférence de presse de fin d'année, le secrétaire général Ban Ki-moon a souligné qu'il s'était "personnellement engagé à trouver une issue à cette crise", évoquant ses nombreux entretiens avec les chefs d'Etat de la région des Grands Lacs (RDC, Rwanda, Ouganda, Burundi), mais aussi de Tanzanie, du Congo-Brazzaville, d'Angola et d'Afrique du Sud.


L'idée, selon une source proche du dossier, est de réunir ces huit pays lors d'un sommet à Kinshasa, avec l'ONU "comme témoin et garant", afin de leur faire signer un "accord-cadre" porteur de grands principes comme le respect de la souveraineté, l'interdiction de soutenir les milices et la fin de l'impunité pour les criminels de guerre.


Le président rwandais Paul Kagamé, dont le pays est –avec l'Ouganda– accusé de soutenir les rebelles du M23, aurait donné son accord, tout comme ses sept autres homologues. La tenue de rendez-vous réguliers avec les acteurs concernés est envisagée, notamment à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies ou lors du sommet annuel de l'Union africaine (UA).


La remise à plat du dossier congolais passe par une revue du mandat de la Monusco, qui, avec 17 000 soldats, constitue la plus importante mission de maintien de la paix de l'ONU dans le monde. Lorsque, le 20 novembre, Goma est tombée aux mains du M23, sous le regard impuissant des casques bleus, la France avait été la première à réclamer un réexamen du rôle des Nations unies.


"RAMBOS" DE LA MONUSCO


Dans ses recommandations au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon devrait bientôt proposer la création d'une unité d'intervention rapide de 2 000 soldats africains, extrêmement mobiles, à même de "jouer les pompiers à chaque coup dur éventuel", précise une source diplomatique.


L'autre proposition du secrétaire général, dont la paternité revient au chef des opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous, serait le recours à des drones pour surveiller les frontières et les mouvements de groupes armés.


"L'utilisation d'avions sans pilote a peu de chances d'être approuvée par l'Inde et le Pakistan", deux pays siégeant actuellement au Conseil de sécurité, même si leur statut de membre non permanent ne leur octroie aucun droit de veto, insiste un diplomate, qui s'interroge sur la légitimité de ces réformes potentielles : "Une opération de maintien de la paix peut-elle avoir un mandat offensif ?"

 

 

 

Source : le monde

 


Publié dans FRANCAIS

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D
<br /> J'espère vraiment qu'un accord finira par être trouvé par les différents partis...<br />
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