Le Burundi déchu du droit de vote à l’ONU ?
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Mise au point presqu’immédiate de l’ambassadeur burundais aux Nations unies, Albert Shingiro. «Le droit de vote du Burundi à l’Onu ne souffre d’aucune limitation contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux ». Et de citer trois organes où le Burundi siège comme membre élu. Presque sur la même lancée, l’ancien ministre des Relations extérieures, Cyprien Mbonimpa fait remarquer que c’est rare qu’un pays en arrive à aliéner son droit de vote.
Pour lui, «un pays qui ne peut plus voter est un pays tellement affaibli jusqu’à perdre un des droits reconnus à chaque état membre, ce qui n’est pas le cas pour le Burundi». Il trouve impensable que le Burundi aille jusqu’à perdre son droit de vote pour une modique somme que même l’ambassade peut payer. Et de glisser: «Ça peut pourtant sonner comme un avertissement ».
« LeBurundi n’a pas peur de perdre son droit de vote »
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Selon l’article 19 de la Charte des nations unies, un membre en retard dans un paiement de la contribution aux dépenses de l’organisation ne peut participer au vote à l’Assemblée Générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées. L’Assemblée Générale peut néanmoins autoriser ce membre à participer au vote si elle constate que le manquement est dû à des circonstances indépendantes de sa volonté.
Pour le ministre Nyamitwe, c’est par ailleurs une rumeur que de dire que le Burundi a perdu son droit de vote dans la mesure où aucun organe onusien ne lui a jusqu’ici notifié cette décision. Il exclut même une probabilité que cette suspension puisse intervenir. En effet, selon lui, dans les organisations internationales comme l’Onu et l’Union Africaine, il y a un organe en charge des contributions. Ses membres se réunissent pour entériner une décision de suspension du droit de vote d’un pays. Après quoi, le pays concerné est notifié de la décision. « Cela ne s’est pas fait pour le Burundi et ne se fera pas ».
A la BRB, un responsable de service confirme que c’est normal l’existence d’une différentielle entre le taux du dollar au moment du vote du budget et le moment de l’exécution des ordres de virement. Mais, faute de temps de vérification, la BRB n’a pas pu donner des informations sur les transferts de fonds pour le compte de l’Onu.
Source : africatime.com