Crash du vol MH17 : "un signal d'alarme" pour les Occidentaux, selon Barack Obama !
Les Etats-Unis semblent convaincus que les séparatistes pro-russes ont abattu l’avion. Selon François Hollande, il n’y aurait aucune victime française, mais un cas reste à élucider.
Leur particularité : "ils peuvent atteindre des cibles à une altitude de 72.000 pieds (22.000 mètres), soit plus de deux fois plus que les 33.000 pieds d'altitude à laquelle volait le Boeing 777", en provenance d'Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur, a expliqué à l'AFP Doug Richardson, rédacteur en chef du magazine britannique "Jane's Missiles & Rockets".
Les systèmes Bouk sont mobiles, installés sur des véhicules. Ils peuvent frapper des avions, des drones, des hélicoptères, des missiles de croisière et d'autres cibles.
"C'est l'équivalent électronique d'une sentinelle demandant 'qui est là ?' S'il n'y a pas de réponses, tout ce que vous savez, c'est qu'il ne s'agit pas d'un avion combattant de votre camp. Mais cela ne vous indique pas que vous êtes en train de viser un avion de ligne", a-t-il expliqué.
L'utilisation de ces missiles "est complexe. Il faut trois camions, un pour le poste de commandement, un pour transporter le radar, et un pour tirer les projectiles", a-t-il précisé. Le recours à ces missiles "requiert beaucoup d'hommes, beaucoup d'entraînement et beaucoup de pièces détachées", a souligné de son côté Edward Hunt, analyste de défense chez IHS Jane.
Les missiles sol-air Bouk sont très répandus. Avant le début du conflit ukrainien, Kiev en possédait six à huit batteries comprenant chacune quatre missiles, a-t-il encore précisé. La Russie en possède beaucoup plus, ainsi que des systèmes sol-air plus sophistiqués, notamment le S-300 et le S-400, mais on ignore si ces systèmes sont déployés dans la région.
Les dernières versions de ces missiles sol-air ont été conçues dans une usine à Oulianovsk par le fabricant Almaz-Antey, visé par les récentes sanctions américaines.
----------------------------------------------
19H43 Les observateurs de l'OSCE n'ont pu établir un corridor de sécurité pour accéder au site où s'est écrasé jeudi le Boeing 777 de la compagnie Malaysia Airlines, a déploré vendredi le président de l'organisation.
"Ils n'ont pas eu les possibilités d'accès qu'ils attendaient. Ils n'ont pas la liberté de mouvement nécessaire pour faire leur travail. Le site n'est pas bouclé", a déclaré par téléphone à Reuters Thomas Greminger, président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Le diplomate suisse a précisé qu'une équipe de 17 observateurs de l'OSCE était restée sur place 75 minutes vendredi et avait finalement décidé de retourner à Donetsk. Elle tentera samedi de revenir sur les lieux où l'appareil s'est écrasé.
-------------------------------------------------
19h37 Interpol a annoncé vendredi soir qu'il s'apprêtait à envoyer d'ici à 48 heures une cellule de crise pour aider à l'identification des victimes du crash de l'avion de Malaysia Airlines qui s'est écrasé la veille dans l'est de l'Ukraine.
Dans un communiqué envoyé vendredi soir, l'organisation policière internationale basée à Lyon a annoncé qu'"à la demande des autorités ukrainiennes", elle était "sur le point de déployer une cellule de crise pour aider à la coordination dans l'identification des victimes du vol de la Malaysia Airlines", qui s'est écrasé jeudi. Cette cellule de crise comprendra des experts en identification des victimes de catastrophes, issus d'une Commission internationale des personnes disparues, qui sera déployée "dans les prochaines 48 heures pour apporter une assistance sur place".
-------------------------------------------------------------
18h22 Une journaliste de Russia Today démissionne, dénonçant la couverture du crash et du conflit par la chaîne russe de langue anglaise. "J'ai démissionné de RT aujourd'hui. J'ai un profond respect pour beaucoup de gens dans l'équipe mais je suis pour la vérité", a écrit sur son compte Twitter la journaliste Sara Firth, qui travaillait pour RT à Londres. "Nous travaillons effectivement pour Poutine. On nous demande tous les jours, si ce n'est d'ignorer complètement la vérité du moins de la déformer", a-t-elle déclaré en réponse à un Twittos.
Au début du conflit, une journaliste américaine avait démissionné de la chaîne alors qu'elle était à l'antenne.
18h10 "Nous devons être fermes", déclare Barack Obama. "Cela va certainement être un signal d'alarme pour l'Europe et le monde sur le fait qu'une aggravation du conflit dans l'est de l'Ukraine aura des conséquences", a déclaré le président. "Il ne va pas rester localisé. Il ne va pas être contenu. (...) Et cela nous rappelle combien les enjeux sont importants pour l'Europe, et pas simplement pour les Ukrainiens", a-t-il ajouté.
-------------------------------------
18h07 "Nous n'avons pas le temps pour la propagande et les jeux. Nous devons savoir ce qui s'est vraiment passé", estime Barack Obama. Tant que Moscou continuera à soutenir les séparatistes, le président américain prévient qu'il durcira les sanctions.
----------------------------------
18h00 "Nous savons que cet avion a été abattu par un missile dans la zone controlée par les séparatistes pro-russes", déclare Barack Obama. "Nous savons aussi que les séparatistes reçoivent le soutien de Moscou, y compris en termes d'armes et d'aviation", a-t-il ajouté, appelant à un "cessez le feu immédiat". Le président américain qui a rencontré Vladimir Poutine après avoir durci les sanctions contre Moscou dénonce l'attitude de la Russie qui a continué à armer les séparatistes et violer la souveraineté des Ukrainiens.
---------------------------------
17h56 Le président américain Barack Obama, lors d' une conférence de presse à la Maison Blanche, a déploré une "tragédie mondiale", ayant fauché "des vies innocentes qui n'ont rien à voir avec la crise en Ukraine". Un Américain a été tué dans ce crash. Barack Obama a également exprimé son soutien envers les Néerlandais, premières victimes de cette tragédie.
-----------------------------
17H45 Les auteurs du tir contre l'avion malaisien doivent être punis, déclare le Premier ministre malaisien
-------------------------------------------------------
17h44 Le bureau d'enquêtes et d'analyses français (BEA) est disposé à contribuer à l'enquête sur les circonstances du crash d'un Boeing 777, a annoncé vendredi dans un communiqué le secrétariat d'Etat aux Transports.
"La France est prête à contribuer à l'effort international pour déterminer les circonstances du crash du vol MH17 en Ukraine. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) pour la Sécurité de l'Aviation civile, en coordination avec ses homologues européens, a désigné deux experts qui sont prêts à participer à une enquête internationale", a indiqué le secrétaire d'Etat français aux Transports, Frédéric Cuvillier, cité dans ce communiqué. Le BEA est disposé à mettre les moyens techniques de son laboratoire à la disposition de l'enquête, notamment pour la lecture des boîtes noires. L'une d'elles a été retrouvé vendredi matin, selon un secouriste sur place.
----------------------------------------------
16h40 : L'avion malaisien a été "probablement abattu par un missile sol-air" tiré d'une "zone tenue par les séparatistes" pro-russes, a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU. Plus précisément, Samantha Power a fait référence à un missile Bouk de type SA-11.
Le missile russe sol-air "Bouk", vraisemblablement responsable de la destruction de l'avion de Malaysia Airlines jeudi en Ukraine, est un projectile autopropulsé et guidé capable d'atteindre des cibles aériennes volant à 22.000 mètres, mais qui requiert un lourd dispositif au sol, selon les experts. Il existe deux versions de ces missiles fabriqués par les Russes depuis les années 70 : le Bouk-M1 et le Bouk-M2, appelés dans la terminologie de l'Otan le "Gadfly SA-11" et le "Grizzly SA-17".
Leur particularité : "ils peuvent atteindre des cibles à une altitude de 72.000 pieds (22.000 mètres), soit plus de deux fois plus que les 33.000 pieds d'altitude à laquelle volait le Boeing 777", en provenance d'Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur, a expliqué à l'AFP Doug Richardson, rédacteur en chef du magazine britannique "Jane's Missiles & Rockets".
Les systèmes Bouk sont mobiles, installés sur des véhicules. Ils peuvent frapper des avions, des drones, des hélicoptères, des missiles de croisière et d'autres cibles.
"C'est l'équivalent électronique d'une sentinelle demandant 'qui est là ?' S'il n'y a pas de réponses, tout ce que vous savez, c'est qu'il ne s'agit pas d'un avion combattant de votre camp. Mais cela ne vous indique pas que vous êtes en train de viser un avion de ligne", a-t-il expliqué.
L'utilisation de ces missiles "est complexe. Il faut trois camions, un pour le poste de commandement, un pour transporter le radar, et un pour tirer les projectiles", a-t-il précisé. Le recours à ces missiles "requiert beaucoup d'hommes, beaucoup d'entraînement et beaucoup de pièces détachées", a souligné de son côté Edward Hunt, analyste de défense chez IHS Jane.
Les missiles sol-air Bouk sont très répandus. Avant le début du conflit ukrainien, Kiev en possédait six à huit batteries comprenant chacune quatre missiles, a-t-il encore précisé. La Russie en possède beaucoup plus, ainsi que des systèmes sol-air plus sophistiqués, notamment le S-300 et le S-400, mais on ignore si ces systèmes sont déployés dans la région.
Les dernières versions de ces missiles sol-air ont été conçues dans une usine à Oulianovsk par le fabricant Almaz-Antey, visé par les récentes sanctions américaines.