Rwanda : par des négociations secrètes avec la France, Paul Kagame a concédé à la création de la zone turquoise en 1994 !

Publié le par veritas

Rwanda : par des négociations secrètes avec la France, Paul Kagame a concédé à la création de la zone turquoise en 1994 !
Le Monde-Afrique publie les bonnes feuilles du livre de Jean-Pierre Bat et Pascal Airault Françafrique. Opérations secrètes et affaires d’Etat. Retour sur la négociation secrète menée par Jean-Christophe Rufin et Gérard Prunier auprès des FPR de Kagamé.
 
De retour d’une mission pour la libération d’otages humanitaires en Bosnie, Jean-Christophe Rufin, alors conseiller du ministre de la défense, François Léotard, passe directement à l’hôtel de Brienne, son ministère de tutelle. Un militaire – probablement le général Mercier, chef du cabinet militaire du ministre – l’apostrophe dans les couloirs : «Tu ne veux pas aller au Rwanda. On ne sait pas trop ce que notre contact bruxellois du Front patriotique rwandais transmet à sa direction sur le terrain
 
En ce début du mois de juillet 1994, la France est en pleine cohabitation alors qu’un génocide est en cours au Rwanda. Les forces du Commandement des opérations spéciales (COS) ont été déployées à Butare (ouest du pays) dans le cadre de l’opération «Turquoise». Des accrochages viennent d’avoir lieu avec les rebelles. Officiellement, la mission des deux émissaires consiste à installer une liaison directe entre Paul Kagamé et les militaires français, ainsi que négocier l’instauration d’une zone humanitaire.
 
Deux émissaires français dans les collines rwandaises
 
D’abord hésitant, Jean-Christophe Rufin se laisse finalement convaincre après avoir obtenu l’autorisation d’emmener un spécialiste de la région des Grands-Lacs. Il pense naturellement à son ami du CNRS, l’universitaire Gérard Prunier. Cet historien a conseillé, quelques jours plus tôt, les militaires français en leur recommandant de déployer l’opération «Turquoise» au sud-ouest du pays, où se trouvaient les Tutsi menacés, plutôt qu’au nord-ouest, où étaient rassemblés les débris de l’armée du président rwandais Juvénal Habyarimana, afin de ne pas apparaître comme les sauveurs du régime hutu génocidaire.
 
La mission est validée ex tempore par Edouard Balladur, alors premier ministre de cohabitation, et François Léotard. «Sans même me changer, je suis passé chercher Prunier à son appartement, au-dessus du [restaurant] Pied de cochon, aux Halles », confie Rufin. Direction l’aéroport. Les deux émissaires embarquent le 2 juillet 1994 pour un vol à destination de Bruxelles, d’où ils rallient Kampala, en Ouganda, avec la compagnie Sabena. Arrivés à destination, ils louent un van pour se rendre à la frontière rwandaise.
 
Le bus rendra l’âme sur les pentes des monts Ruwenzori. «Avec ma seule petite veste de lin emportée en Bosnie, je me suis gelé dans les montagnes», se rappelle l’écrivain. Un autre véhicule est envoyé le lendemain matin par le loueur. Il les déposera à la frontière rwandaise, où ils croisent Patricia Allemonière, grand reporter pour TF1. Les deux hommes feront le reste du chemin en voiture, traversant les barrages rebelles, jusqu’au quartier général du Front patriotique rwandais (FPR), à Mulindi.
 
L’accueil n’est pas chaleureux. « Qu’est-ce que vous venez foutre là ! Tous nos chefs sont en opération », leur adresse, en guise de bienvenue, le responsable de la place. «Nous sommes les représentants du gouvernement français et venons expliquer le point de vue officiel», répondent les deux émissaires. «C’est incroyable que l’on nous envoie un autre Jean-Christophe!», lui rétorque alors leur hôte rwandais en référence à Jean-Christophe Mitterrand, précédemment conseiller Afrique de son père fort peu apprécié pour son soutien au régime d’Habyarimana. Leur hôte est le pasteur Bizimungu, un Hutu qui a rejoint le FPR et deviendra président du Rwanda, le 19 juillet 1994, avant que Kagamé, devenu vice-président, ne le chasse du pouvoir en 2000.
 
Les trois hommes discuteront une partie de la nuit après un repas sommaire au riz blanc. Au petit matin, un 4X4 les emmènera pour une destination inconnue. «Bizimungu nous a raconté l’histoire de sa famille. C’était terriblement impressionnant. Nous empruntions des chemins creux et sinueux en croisant régulièrement des petits groupes de soldats et de déplacés hagards, terrorisés, en haillons. »
 
Mission éventée et écourtée
 
Le 4 juillet en fin de matinée, ils pénètrent dans Kigali, toute juste prise par le FPR. Des tirs sporadiques se font encore entendre. Ils sont emmenés dans une caserne avec ordre de n’en pas bouger en attendant de voir le « chef ». Sur le coup de 16h30, Paul Kagamé se présente, froid, le regard pénétrant.
 
Imprégné de la culture de la National Resistance Army d’Ouganda, elle-même héritée de l’idéologie maoïste, il n’est « pas le genre de gars à qui l’ont dit “Salut patron” ». Rufin lui parle avec déférence. « La nuit tombait et son entourage n’osait pas allumer de lampe de peur de le déranger, se souvient-il. Je lui ai remis un plan de nos opérations et une liste des armements que nous allions déployer. »
 
La France a alors pour mandat de créer une zone humanitaire au sud-ouest et les émissaires sont là pour mettre en place une ligne directe pour éviter des affrontements avec les troupes du FPR. Paul Kagamé est alors très méfiant, pensant que l’opération « Turquoise » ne vise qu’à l’empêcher de prendre le contrôle du pays : « Si vous voulez sauver des vies, laissez-nous nous déployer sur tout le territoire », intime-t‑il.
 
Dans ce théâtre d’ombres où se joue quotidiennement la vie des populations et des soldats, Rufin finit par convaincre son interlocuteur de déployer un téléphone satellitaire de marque Immersat pour un premier contact. Il appelle le général Lafourcade, commandant de l’opération « Turquoise », qu’il passe à Kagamé. Grâce à cette liaison, le déploiement de la zone humanitaire sûre se fera sans affrontement militaire entre le FPR et les troupes françaises.
 
Le soir venu, une villa est mise à disposition des émissaires. Le lendemain matin, Kagamé est de retour et propose à Rufin de le suivre. Le rebelle lui confie qu’il est très embêté, car quatre journalistes français ont été pris dans une embuscade conduite par ses hommes. Deux d’entre eux sont blessés. Isabelle Staes a pris une balle dans le ventre et José Nicolas une autre dans le genou. « Vous êtes médecin. Est-ce que vous pouvez aller les voir ? Comment peut-on les évacuer ? », lui demande le chef rebelle. Les journalistes sont alors amenés au stade de Kigali. D’autres confrères sont sur les lieux. La mission Rufin-Prunier est alors immédiatement dévoilée.
 
Mitterand, Museveni et le sulfureux Paul Barril
 
A Paris, Dominique de Villepin, directeur de cabinet d’Alain Juppé, le ministre des affaires étrangères, entre dans une colère noire. Juppé a reçu, le 21 juin, Jacques Bihozagara, le représentant du FPR en Europe, et Théogène Rudasingwa, un intellectuel proche de Kagamé. Il ne veut pas être dépossédé du dossier. Selon La Lettre du Continent, le patron de la DGSE, Jacques Dewatre, est aussi venu se plaindre à son « beau-frère », l’amiral Lanxade, chef d’état-major des armées, pour dire qu’une telle opération était du ressort de ses services et non de la Direction du renseignement militaire (DRM).
 
Les deux émissaires sont rapatriés sur-le-champ. Plusieurs journalistes évoqueront des négociations pour la libération de soldats du COS. Une information toujours démentie par les intéressés, qui regretteront d’avoir été qualifiés de «barbouzes», une fois leur mission éventée. L’Elysée n’est pas content non plus de ne pas avoir été informé.
 
Depuis deux ans, la France mitterrandienne tente de bloquer la progression du FPR qu’elle voit comme une tentative anglo-saxonne de renforcer son influence dans la région. Bruno Delaye, conseiller Afrique du président, tente une ultime conciliation auprès du parrain de la rébellion du FPR, Yoweri Museveni, qu’il rencontre le 30 juin à Londres.
 
Par le passé, le président ougandais a demandé en vain, en échange de son intervention pour retenir les rebelles, une aide militaire (notamment des missiles sol-air) pour le rebelle sud-soudanais John Garang, qu’il utilise comme rempart à la progression de l’influence arabe. Reçu à l’Elysée le 1er juillet, Museveni demande à Mitterrand : « Qui a fait tomber l’avion d’Habyarimana ? » Le président français ne répond pas et glisse sur la mission fixée par l’opération « Turquoise » et les craintes d’affrontements avec les rebelles du FPR.
 
Museveni souhaite aussi avoir des éclaircissements sur le rôle de Paul Barril, conseiller militaire du régime Habyarimana. Mitterrand feint de ne pas le connaître et dit « ne pas avoir confiance en lui ». « Il est retiré de l’armée, lui confie le président. C’est un mercenaire. Il n’a jamais travaillé pour l’Elysée.» Clap de fin. Museveni ne retiendra pas Kagamé, qui concédera toutefois la création de la zone humanitaire pour éviter les affrontements avec les Français.
 
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M
Iyi nkuru ni abambari ba FPR Paul Kagome bayihaye ikinyamakuru Le Monde nkuko babikora kuri Jeune Afrique yamunywanyi weFrançois Dourdan kugira ngo amahanga agumye kumugira igihangange cyahagaritse Génocide kandi ariwe wayiteguye kandi akayishyira mubikorwa we na Museveni,Clinton.
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M
Nongere mbisubiremo iyi nkuru IRACURIKATSE, nta mutwe nta kibuno, ntacyo ivuze, nta somo ririmo, ntimuyitindeho ntacyo ivuze, yuzuyemo amatagaragasa gusa.<br /> <br /> Ngo Museveni yabajije Mitterrand, "ngo ninde wahanuye indege ya Habyarimana"? <br /> <br /> Ça c'est n'importe quoi!!<br /> <br /> Ariko se aba batindi bandika ibi bintu baba bumva ko turi ibicucu byemera ibyo aribyo byose tudashyizeho ubusobanuzi bwacu.<br /> Puuuuuuu!
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B
birabaje ko umunyarwanda aza hano kuri web site agatuka undi munyarwanda bigomba kurangira ndi umunyarwanda tugomba kubana
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B
mwageze iyo mujya mwibwirako ari iwanyu umuntu wica umunyarwanda cyangwa ugirira na bi umunyarwanda sinzamubabarira mukomere
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B
Mitterrand umuyahudi JUIF mwumve aho abaguye baguye (aho twaguye) menya aho ushyize ikirenge munyarwanda urwanda ni urwacu tuzarubamo korera inyundu z' iwacu urwanda duhinge tduturane tubane
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B
Mitterrand umuyahudi JUIF mwumve aho abaguye baguye (aho twaguye) menya aho ushyize ikirenge munyarwanda urwanda ni urwacu tuzarubamo korera inyundu z' iwacu urwanda duhinge tduturane tubane
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M
Nanjye ntyo Munyarukato we!!<br /> Mwagombye gusobanura impamvu yatumye munywa amaraso y'inzirakarengane naho iby'amagambo mukabifasha hasi kuko birashaje.<br /> Cyakora wowe ndakurenganya kuko byibura wahisemo kwitandukanya na benewanyu b'inkoramaraso wemera kuvugisha ukuri.<br /> <br /> Big up Mr Munyarukato
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M
Hhhhg abahutu dusigaye tumeze nk'ingurube yivuruguta mu bisogororo byayo.<br /> Ubu rero nkurikije iyi nkuru noneho twemeranijwe ko Museveni atigeze ashigikira umugambi w'inkotanyi wo gutaha mu rwababyaye ku ngufu kugeza nubwo yasabye abafaransa ko bamufasha bakubuza inkotanyi kwinjira mu rwanda ariko abafaransa bakabyanga kubera ko bari bashyigikiye inkotanyi!!!<br /> Ejo kandi muti Museveni yafashije inkotanyi gutera urwanda!!<br /> Ariko abahutu tuzagira opinion ryari? Niryari rwose abahutu tuzareka gucurikiranya amagambo no kurimanganya??<br /> <br /> Ikibazo nyamukuru isi yose itubaza kandi twagombye gusubiza niki: " niki cyatumye abahutu twese abajijutse n'abatajijutse, abakuze n'abato twirara mu miryango y'abatutsi yadukamiye tukabicira kubamara, tukabaga abakecuru n'impinja, tugafomoza ababyeyi, durunda imirambo y'indacumura ku mihanda no mu byobo rusange, tugatwikira inzirakarengane mu nsengero z'uhoraho twabeshyaga ko twubaha???<br /> Iki nicyo kibazo umuhutu uwariwe wese utekereza yagombye kwibaza naho gucurikiranya amagambo isi imaze kubirambirwa.<br /> <br /> Pu!!!! Abahutu turi ubwoko bubi gusa!!<br /> <br /> Munyarukato
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A
Iyi nkuru rimo aagambo acurikiranye! Nicyo ita divesion!! Ndo Museveni yabajije Mitterand ngo inde warase Habyarimana!!!!!!????? Yabimubazaga kande? Iyi nkuru ntacyo imaze ni ukurangaza abantu!! Tujye tumenya gushungura!
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B
merci mon pote tu as tout compris umunyarwanda ntagomba kwica umunyarwanda
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K
Jye nanga umuco wo kureba ibibi gusa.<br /> i mbere ya Amerika Abafaransa bari gukora iki ?<br /> Bakijije abahutu n'abatutsi uko bashoboye.<br /> Ari nacyo Ndalyalyata abaziza kuko we yishakiraga gukubura ;ahagarikiwe na ONU ye nkuko yabikoze i Kibeho .<br /> Nyamara umuntu uzi ubwenge wese ; yagombye gutinya amaraso asesetse y'umuntu !!!! <br /> Ariya maraso ya miliyoni 13 yamenetse aha muri Afrika yibiyaga !Ni ishyano!!!!!! Utabibona ni umurwayi ; ntazatinda kubyumva !
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N
Kigolyi Bizuru Ange.<br /> Genosaidy yo Ku rucunshu muzayibuka lyari ?<br /> Kanjogera yarihuse ntazabona uko mzakubitwa izakabwana ,muzize ruhuga mwagize umuco mwa bihuka mwe.
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B
Ariko abahutu tuzemera iki? Kugeza naho duhakana genocide twakoze "en live"? Isi yose ireba?
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M
Musome iyi nkuru mwitonze maze mutekereze gato, murasanga iyi nkuru ntacyo ivuze ahubwo niyo kutujijisha gusa.<br /> <br /> Ngo Museveni yagiye gusaba amasasu yo kubuza inkotanyi gutera u Rwanda!!!<br /> Mbega ikinyoma weeeee!!!<br /> <br /> Maze Museveni wahaye Kagame Misiles ( yaguze n'abarusiya) zo guhanura indege ya Habyarimana ni nawe wagiye gusaba abafransa intwaro zo guhagarika inkotanyi. Ni IKINYOMA.<br /> <br /> Aba journalistes benshi bahawe amafranga na Kagame kugirango ngo bajye bandika ibinyoma byo kutujijisha. Ntimuzagwe mumutego wa Semuhanuka, kuko ibye byose hamwe na Museveni birazwi neza.<br /> <br /> Kagame niwe wahanuye indege ya Habyarimana kandi son grand frère Museveni yabimufashijemo.<br /> .
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M
Iyi nkuru ntimuyihe agaciro kuko ni INTOX à 100%, ibirimo nta SENS bifite nta n'ikintu gishya kirimo.<br /> Hari naho ubona itangira ivuga ibintu ariko ntishyireho uko byarangiye.<br /> <br /> Ni urwenya: ngo Museveni yabajije Mitterrand uwahanuye indege????<br /> Ubu se aha uyu mu journaliste arashaka kutwumvisha iki?<br /> Uwahanuye indege ya Habyarimana akoresheje MISILE Uganda yaguze nubu Burusiya arazwi.<br /> Ni Semuhanuka alias Ndaribwaribwa.<br /> .
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B
umunyarwanda ntabwo agomba kwica umunyarwanda niba dushaka kwigenga
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S
Bizwi na bake! Igihe kiragenda kituvungurira kubyo twahishwe! Iki ni igihe cyo gusobanukirwa kandi nti kizaducika mba ndoga Rwabugiri!!!.
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M
Ongera usome witonze maze utekereze gato, urasanga iyi nkuru ntacyo ivuze ahubwo niyo kutujijisha gusa.<br /> Ngo Museveni yagiye gusaba amasasu yo kubuza inkotanyi gutera u Rwanda!!!<br /> Mbega ikinyoma weeeee!!!<br /> <br /> Maze Museveni wahaye Kagame Misiles ( yaguze n'abarusiya) zo guhanura indege ya Habyarimana ni nawe wagiye gusaba abafransa intwaro zo guhagarika inkotanyi. Ni IKINYOMA.<br /> <br /> Aba journalistes benshi bahawe amafranga na Kagame kugirango ngo bajye bandika ibinyoma byo kutujijisha.<br /> Ntimuzagwe mumutego wa Semuhanuka, ibye byose hamwe na Museveni birazwi.<br /> .
F
N’umuntu w’igicucu yakwumva ko RPF itari gufata ubutegetsi i Kigali Abafaransa batabyemeye.<br /> <br /> Ku bijyanye n’iyi nkuru rero, hari ibintu usanga atari ukuri :<br /> Quelques extraits :<br /> <br /> … Le bus rendra l’âme sur les pentes des monts Ruwenzori. «Avec ma seule petite veste de lin emportée en Bosnie, je me suis gelé dans les montagnes», se rappelle l’écrivain. Un autre véhicule est envoyé le lendemain matin par le loueur…<br /> <br /> C’est à vous de juger. Umuhanda Kampala –Kigali ntaho uhuriye na Ruwenzori !<br /> <br /> ….Reçu à l’Elysée le 1er juillet, Museveni demande à Mitterrand : « Qui a fait tomber l’avion d’Habyarimana ? » Le président français ne répond pas et glisse sur la mission fixée par l’opération « Turquoise » et les craintes d’affrontements avec les rebelles du FPR…<br /> <br /> No comment !
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M
Ni agahomamunwa.<br /> Iyi nkuru ni ikinyoma gusa.<br /> Uwayanditse ni amakotanyi yariye amuvugisha amagambure.<br /> .
B
ça c'est l 'amuse gueule rapide rutuku areba inyungu ze ? umuhutu wapfuye ni umwirabura umututsi wapfuye ni umwirabura ,umutwa nawe kandi rutuku aracyajya mu rwanda uko ashaka.ahubwo bari gutegura imitwe y' abantu, yibyo bashaka gukora; ninde watsinze intambara, inyungu zose zinjira zivuye muri kongo ziza iburayi na amerika , expérience bakorera k 'ubirabura iwacu nibo bazifitemo inyungu naho wowe ukabyina ngo rutuku yagufashije, uwapfuye yarihuse.
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V
INO NKURU, KUBAKUNDA GUSOMA, YASOHOTSE HAMBERE LE 19.4.016<br /> AHUBWO MWANASOMA NINDI ARTICLE:<br /> ETRE AFRICAIN, C'EST ETRE RWANDAIS CHAQUE ANNEE'AU MOIS D'AVRIL<br /> EREGA KAGAME IBYO APFA N'ABAFARANSA NI BYINSHI, HANYUMA AKABYITILIRA IGIHUGU CYOSE.<br /> *ABAFARANSA BABAKUBITIYE MU RUHENGERI-ABAHAGUYE NI BENSHI MU NKOTANYI<br /> .ABAFARANSA BAKIJIJE ABANYARWANDA BENSHI MULI ILIYA TURQUOISE- YABYIVUGIYE KO ATABONYE UKO ATUMALIRAMO UMUJINYA, AHORANA, AKAZANAWUJYANA KUYATUREMYE.<br /> NGIBYO, ABATABIZI BAKILIRWA BALILIMBA NGO ABAFARANSA BAKOZE GENOCIDE?
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N
Yamapaye inka! Noneho iyo Kagame ari gushinja abafaransa jenoside aba ari kujijisha! Ibintu byose babyumvikanagaho!! Ntangajwe n'uko Museveni yasabye amasasu ya misile abafaransa ngo abuze inkotanyi gutera u Rwanda abafaransa bakayamwima kugeza u Rwanda rufashwe, hari indi nkunga isumba iyo? Buriya se abafaransa babwiraga Habyarimana ko baganira n'inkotanyi ndetse na Museveni niba baramukundaga koko? Iby'isi ni amabanga koko!
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M
Ibintu byanditse muri iyi nkuru ni ibinyoma, ni INTOX, nibyo kugirango tugire za doutes kandi tuzi neza ukuri.<br /> Uwanditse ibi bintu ni umwe mubakozi ba Semuhanuka bashinzwe kubeshya kugirango baturangaze.<br /> Ntimuzagwe mumutego wa Semuhanuka.<br /> .
S
Very good work for today. This is good to know. Thanks veritasinfos.<br /> Iyisi ntisakaye bibonwa na beshi.
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C
Cet article n'apporte rien de nouveau<br /> 1/ Kagame et son régime doivent ce qu’ils sont devenus et ce qu’ils sont à la France. Si la France l’avait voulu, elle pouvait mettre définitivement Kagame hors jeu sans conséquence aucune. Il suffisait de soutenir la demande de l’Etat adressée au Conseil de Sécurité quant à l’application du droit international et le respect de l’accord de coopération militaire conclu avec le Rwanda. Elle n’a rien fait. La raison est historique et de notoriété publique. La France a toujours été pro-tutsi. L'inventeur du lien de parenté entre les Tutsi et les blancs européens n'est autre que Monseigneur Léon Class. C'est le même Léon Class qui a inventé la supériorité génétique et à tous les égards des Tutsi sur les Hutu. Léon Class était Français, alsacien.<br /> 2/ La France a vendu les armes au FPR via l’armée burundaise. Le paiement des armes a été effectué via la Banque Commerciale du Burundi. Elle ne peut prétendre l'ignorait cer à l'Etat major de l'armée burundaise il y avait des conseillers militaires frannçais, agents des services secrets français comme au Rwanda. <br /> 3/ La France a vendu les armes au FPR via l’Ouganda dont étaient nationaux tous les officier du FPR et la grande majorité des soldats.<br /> 4/ La France a voté l’embargo sur les armes contre le Rwanda adopté par le Conseil de Sécurité sur décision des USA et Royaume Uni.<br /> 5/ La France de Mitterrand a contraint le président Habyalimana de mettre en place une nouvelle constitution, celle du 10 juin 1991, qui dépouillait le président de tous ses pouvoir exécutifs au profit du premier ministre et rendant conséquemment celui-ci un président exclusivement sur le papier qui règne mais qui ne gouverne pas (article 52 et suivants).<br /> 6/ La France a soutenu l’opposition politique rwandaise contre le président Habyalimana. Cette opposition était au vu et au su de la France allié du FPR contre Habyalimana, devenu un ennemi commun à abattre par tous moyens. Illustration: après la signature du pacte d’alliance entre le FPR et l’opposition à Bruxelles le 2 juin 1992, les auteurs du Pacte sont allés à Bruxelles pour finaliser leur pacte et en informer la France. Ce fait est notoire.<br /> 7/ La France a financé et parrainé les négociations entre le gouvernement Nsengiyarmye, véritable patron de l’Exécutif Rwandais en sa qualité de premier ministre. Ces négociations ont abouti au fameux accord de paix d’Arusha du 4 août 1993. Le FPR a expressément remercié sincèrement la France pour sa contribution significative à la reconnaissance du FPR par le Rwanda en tant que parti politique interne rwandais. Cet accord était plus favorable au FPR qu’au Rwanda.<br /> 8/ Après l’attaque généralisée du FPR en mars 1993, attaque qui a ébranlé des Rwandais et prémisse de la mise en œuvre du projet de Kagame de s’emparer du pouvoir par la force, les FAR sous l’embargo sur les armes, ne pouvaient pas relever le défi lancé par Kagame. La France a refusé de vendre les armes au Rwanda alors qu’elle les vendait au FPR via l’armée burundaise et l’Ouganda ( la banque qui a payé : Banque Commerciale Ougandaise). <br /> 9/ Après l’assassinat du Président Habyalimana suivi immédiatement par l’attaque généralisée du FPR ( 21h, heures de Kigali), la France n’a pas livré onéreusement les armes au Rwanda. Celui-ci a utilisé le système D et un des intermédiaires, citoyen français est mort en prison pour avoir démarché aux fins de la vente d’armes au Rwanda auprès des marchands d’armes.<br /> 10/ Le gouvernement Nsengiyaremye, allié du FPR a désarmé les FAR alors que le FPR se surarmait. En 94 les FAR étaient au sec. Ils se sont débrouillaient avec les maigres ressources dont elles disposaient. Malgré ses faibles moyens, sans interventions des armes burundaise, ougandaise et tanzanienne, le FPR n’avait aucune chance de prendre le pouvoir par la force. Kagame a commis une erreur stratégique. Il a mis en avant ses meilleurs éléments. Ceux-ci ont été littéralement émiettés par les FAR dans les trois semaines de la guerre. Les milliers de soldats infiltrés dans la ville de Kigali depuis mars 1993 au vu et su de Nsengiyaremye, ont été pratiquement anéantis par les FAR et les membres des jeunesses des partis politiques, qui, à compter du 7 avrl 1994, ont cessé d’exister distinctement. Ils ont formé un front commun contre les infiltrés du FPR. Les liens étroits entre la jeunesse du FPR et les jeunesses des partis d’opposition, alliés du FPR qui, au surplus, avaient suivi une formation militaire dispensée par le FPR. Les membres des jeunesses des partis d’opposition connaissaient bien les éléments infiltrés et les Tutsi pro-PFR ou qui était pro-FPR et ce qui ne l’était pas. Ce fait est gommé par les soi-disant experts du Rwanda alors qu’il est de notoriété publique.<br /> 11/ Les représentants du FPR en l’occurrence Jacques Bihozogara, porte parole du FPR en Europe était en contact permanent avec les autorités françaises à savoir le gouvernement Balladur. En pleine guerre de 94, Jacques Bihozagara était logé chez Kouchner, sous le même toit. Il lançait les mises en garde contre la France alors qu’il était sur territoire français, logé chez un ex-ministre de la France ( voir ses déclarations sur les télévisions françaises à l’époque des faits).<br /> Kagame connaît la Vérité et la France connaît la Vérité. Elle connaît les assassins des Présidents Rwandais et Burundais ainsi que les autres passagers de l’avion du président Habyalimana.<br /> Sûr de l’efficacité des appuis de ses sponsors américain et britannnique, Kagame sait qu’il ne sera jamais inquiété outre mesure par qui que ce soit nonobstant des millions de cadavres à son actif. Mais seule la France peut sérieusement l’inquiéter s’elle le décide. S’elle demande au Conseil de Sécurité de l’ONU la création d’une commission internationale d’enquête sur l’assassinat des ses citoyens et par ricochet celui de Habyalimana et Ntaryamira d’une part et sur les crimes commis en RDC d’autre part comme l’ont préconisé les auteurs du Rapport Mapping, son projet de résolution sera nécessairement adopté et les USA et le Royaume Uni ne pourront lui être utile mesure.<br /> Pour contrer la France, Kagama focalise et colporte à grande échelle ses accusations et divagations en tous genres contre celle-ci, le tout avec l’appui des membres des groupes de Français opérant en France pour le compte du FPR (membres des groupes pro-tutsi depuis les années 90).<br /> Ainsi accusée publiquement par ses médias et certains de ses citoyens via les journaux et télévisions, la France n’osera pas agir via le Conseil de Sécurité de l’ONU contre Kagame, en stricte application du droit international. Pour Kagame c’est la France qui doit se prosterner devant lui et demander pardon pour ses crimes contre les Tutsi inventées par lui. Kagame joue sur la psychologie des dirigeants français qui, au surplus, sont historiquement pro-tutsi. Et en témoigne le traitement de la Veuve du Président Habyalimana, dit curieusement homme de la France ainsi que celui des anciens collaborateurs du président Habyalimana dont la France a décerné les médailles pour les services rendus, disait-on. Les acquittés du TPIR, pourtant conseillés par les experts militaires français à l’époque des faits sont traités de criminels par la France et constituent par conséquent une menace pour l’ordre public français ( ils sont dangereux pour les Français).