RDC–Rwanda : Quand Bitakwira dévoile la vérité et que Nduhungirehe la confirme !

Publié le par Veritas

Alors que le président Félix Tshisekedi tendait la main à son homologue rwandais Paul Kagame, espérant un apaisement après des années de tension, deux réactions ont secoué la scène politique africaine : celle du député Justin Bitakwira, dénonçant «la naïveté» du geste, et celle du ministre rwandais Olivier Nduhungirehe, rejetant catégoriquement l’initiative. Deux voix, deux pays, mais une même leçon : le Rwanda ne veut pas de paix, et le Congo doit désormais compter sur sa propre force.

Les propos de Justin Bitakwira c’est un cri venu du peuple : Sans filtre, Justin Bitakwira a exprimé tout haut ce que nombre de Congolais pensent depuis longtemps :

«Face au discours du président Félix Tshisekedi qui a tendu la main au criminel Paul Kagame : Paul Kagame est trop dangereux que même Benjamin Netanyahu au Moyen-Orient. Même si on peut s’agenouiller mille fois devant Kagame, il ne reculera jamais. Soit nous acceptons qu’il nous retire une partie du pays ou soit nous devons combattre jusqu’à la dernière bataille régionale pour libérer notre pays ou bien nous devons accepter de céder le pays ou une partie. Celui qui veut vraiment savoir Paul Kagame devrait aller demander à Habyarimana dans sa tombe. Un dictateur ne lâche jamais facilement.»

Ce discours frontal traduit l’état d’esprit du Congo profond, fatigué des agressions, des massacres, des déplacements massifs, et d’un voisin qui nie toute implication tout en continuant d’alimenter les violences à l’Est.

La réponse d’Olivier Nduhungirehe : le refus brutal qui confirme tout. Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier JP Nduhungirehe, n’a pas tardé à répliquer. Sa déclaration, publiée dans plusieurs médias régionaux, a sonné comme une gifle diplomatique :

« Ce soi-disant appel à la paix n’est qu’un cinéma politique grotesque. » Il a ajouté que « ce n’était ni le lieu, ni le moment pour évoquer la crise de l’Est de la RDC lors du Global Gateway Forum », accusant Tshisekedi d’avoir « détourné un espace de coopération internationale à des fins politiques ».

Poussant plus loin encore, il a déclaré que « le problème du président Félix Tshisekedi, c’est son double langage », insinuant que le chef de l’État congolais prône la paix à l’étranger mais entretient un discours hostile contre Kigali à l’intérieur. Ce refus hautain et agressif a confirmé, pour beaucoup, la prophétie de Bitakwira : aucune main tendue ne fera reculer Paul Kagame.

Quand la diplomatie rencontre le mur du mépris.

La main tendue de Tshisekedi, vue comme un geste d’apaisement, se heurte à une muraille de dédain. Le Rwanda, malgré les multiples résolutions de l’ONU condamnant son soutien au M23, continue de se poser en victime d’une prétendue « campagne anti-rwandaise ».

Mais le peuple congolais n’est pas dupe. Chaque mot de Nduhungirehe vient renforcer le sentiment national de résistance : la paix ne peut pas se construire avec un voisin qui nie la réalité de ses crimes.

Les trois scénarios possibles pour la RDC.

Bitakwira (à gauche) et Nduhungirehe (à droite)

1.La naïveté diplomatique : Si Kinshasa persiste dans des gestes unilatéraux de paix, sans réponse concrète de Kigali, la RDC risque de s’enfermer dans un cercle vicieux d’humiliation et de trahison. Paul Kagame, sûr de sa position, continuera d’agir par procuration à travers le M23. Ce scénario, Bitakwira l’a rejeté d’avance.

2.La fermeté nationale. Dans cette voie, la RDC opte pour la résistance et la souveraineté totale : renforcement des FARDC, appui populaire aux Wazalendo, et diplomatie offensive auprès de l’Union africaine. La phrase de Bitakwira — « combattre jusqu’à la dernière bataille régionale » — prend ici tout son sens : il s’agit de libérer le pays de l’agression étrangère.

3.Le basculement diplomatique :Tshisekedi pourrait aussi utiliser le refus rwandais comme une preuve de la mauvaise foi de Kigali, en le présentant aux Nations Unies et aux partenaires européens comme un obstacle majeur à la stabilité régionale. Les propos de Nduhungirehe deviendraient alors un atout pour obtenir des sanctions ciblées contre les responsables rwandais et une coalition régionale pour la sécurité du Kivu.

Entre vérité et courage.

«Kagame ne reculera jamais », a dit Bitakwira. «Ce soi-disant appel à la paix n’est qu’un cinéma politique grotesque », a répondu Nduhungirehe. Ces deux phrases, mises face à face, racontent toute la vérité : la paix ne se quémande pas à un agresseur, elle se conquiert.

La main tendue du Congo aura eu un mérite : celui de dévoiler le vrai visage du Rwanda. Et désormais, plus aucun Congolais n’en doute : la résistance n’est plus une option, c’est un devoir.

Rédaction de « Veritasinfo ».

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