Trump et la redéfinition des frontières américaines : un plan controversé.

Publié le par veritas

Lors d’une conférence de presse chaotique et provocatrice tenue depuis sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride, ce mardi 7 janvier 2025, Donald Trump, fraîchement réélu à la présidence des États-Unis, a suscité une onde de choc internationale. Le président a dévoilé des ambitions d’annexion sans précédent, visant le Canada, le Groenland et le canal de Panama. Ces déclarations audacieuses soulèvent des questions sur leur faisabilité, leur légalité et leurs implications diplomatiques.

Voilà à quoi pourrait ressembler la nouvelle carte des Etats unis selon Donald Trump!
Un Canada américain ?

Dans un geste sans précédent, Donald Trump a annoncé son intention de faire du Canada le 51ème État des États-Unis. Il a justifié cette proposition par des préoccupations économiques, citant des déficits commerciaux importants et la récente démission de Justin Trudeau. Cette déclaration a suscité une réaction immédiate de la ministre des Affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly, qui a affirmé : «Le Canada ne reculera jamais face aux menaces.» Justin Trudeau a renchéri avec fermeté : «Jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis.»

Le Groenland : un joyau stratégique convoité.

Trump a décrit le Groenland comme une «nécessité absolue» pour assurer la sécurité nationale américaine, soulignant sa proximité avec la Russie et son importance dans l’Arctique. En plus de sa position géographique stratégique, l’île est riche en ressources naturelles, telles que des minerais rares et des potentiels énergétiques. Cependant, la France, représentant l’Union européenne, a rappelé que le Groenland reste un territoire autonome sous souveraineté danoise et a réaffirmé l’unité européenne contre toute tentative d’annexion.

Le canal de Panama : une revanche historique.

Remettant en question l’accord de 1977 ayant transféré le contrôle du canal de Panama, Trump a qualifié cet arrangement de «grave erreur historique». Il a critiqué les tarifs imposés aux navires américains, les jugeant «injustes» et désavantageux pour les États-Unis. Le ministre des Affaires étrangères panaméen, Javier Martinez-Acha, a réagi avec force, déclarant que la souveraineté du Panama sur le canal « n’est pas négociable ».

Les motivations derrière les ambitions expansionnistes

Trump a présenté plusieurs raisons pour justifier ses projets :

1.Sécurité nationale : La contrôle du Groenland et du canal de Panama est perçu comme vital face à la montée en puissance de la Russie et de la Chine.

2.Ressources économiques : L’exploitation des richesses naturelles du Groenland et la maîtrise d’une voie commerciale cruciale offrent des opportunités économiques significatives.

3.Héritage historique : Trump souhaite corriger ce qu’il considère comme des erreurs du passé.

4.Prédominance géopolitique : En s’appropriant ces territoires, les États-Unis renforceraient leur influence mondiale.

canal de Panama
Les réactions internationales : un rejet unanime.

Ces annonces ont déclenché une vague de condamnations :

  • Canada : Une opposition ferme et unanime du gouvernement.
  • Panama : Une déclaration claire affirmant l’inviolabilité de sa souveraineté.
  • Union européenne : Une condamnation sans équivoque contre toute remise en question des frontières internationales.
  • OTAN : Bien que les réactions officielles soient encore attendues, les tensions internes risquent de croître.
Un pari audacieux, mais risqué

Donald Trump tente de consolider son image de leader audacieux et pragmatique. Pourtant, ses ambitions expansionnistes pourraient isoler les États-Unis sur la scène internationale, mettant en péril des relations stratégiques essentielles. Ces projets, bien que provocateurs, soulèvent des interrogations profondes sur la direction que prendra l’administration Trump dans les années à venir.

Veritasinfo.

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C
Pour le Président américain, Trump, le respect du droit international public et la charte de l'ONU s'imposent à tous les Etats sauf les USA. Ceux-ci ont droit de faire tout ce qu'ils veulent et comment ils l'entendent. <br /> Ils l’ont prouvé à plusieurs reprises: destruction de l'Irak, de la Syrie, de la Serbie, d’Afghanistan, de la Libye en l'occurrence aussi bien sur le plan humain que sur le plan matériel. Je fais abstraction des millions de morts congolais qui ont été broyés par l'armée de Kagame avec l'appui en tout genre des USA. <br /> Il convient de préciser que la Secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton, du Gouvernement américain sous Obama, un métis de père Kenyan et de mère américaine, a déployé une armada de moyens pour faire étouffer le Rapport Mapping. Celui-ci fait état des méfaits de l'armée de Kagame confondu avec le Rwanda contre des millions de Congolais. C'est grâce au Journal français, le Monde, qui a révélé l'existence de ce rapport que les manoeuvres du Secrétaire d'Etat US ont échoué. Les mêmes USA ont toujours rejeté les demandes de sanctions contre le Rwanda formulées par la RDC. Pour les dirigeants US, des millions de morts congolais n'appartiennent à l'humanité. Par conséquent, ils ne méritent ni compassion ni justice et corrélativement, le droit international public ne s'applique pas à eux.<br /> Les USA ont maintes fois bafoué en flagrance la charte de l’ONU ou le droit international public. Aucun Etat membre de l’ONU n’a osé demander les sanctions contre les USA pour violation de la charte de l’ONU. De même, la Cour Pénale International ou CPI n’a jamais judiciairement actionné les américains tant civils que militaires directement impliqués dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité qu’ils sont commis en Irak contre des milliers d’Irakiens. La Procureur Générale de la CPI, Fatou Bensouda a tenté de mener des enquêtes sur ces crimes. La réaction du Président Trump a été cinglante. Il a ordonné que celle-ci soit frappée d’interdiction de mettre ses pieds sur le sol américain d’une part et que tous ses avoirs placés dans les banques américaines ou toute société américaine soient gelés d’autre part. Bensouda et autres juges de cette cour se sont écrasés. Les USA bénéficient de l’impunité totale et perpétuelle.<br /> Il s’ensuit que les USA ont le droit de revoir les frontières des Etats qui présentent des intérêts majeurs pour eux, le tout peu importe le refus des Etats concernés ou l’interdiction pourtant clairement mentionnée dans la charte de l’ONU dont les USA sont fondateurs.
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