Paul Kagame réfuse de participer à une réunion pour la paix en Afrique des Grands Lacs !

Publié le par veritas

http://www.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/665/0/2584/1930/344/257/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2013-11-01T044520Z_696393338_GM1E9B10ZC101_RTRMADP_3_CONGO-DEMOCRATIC-REBELS_0.JPGDernier jour pour le 22e Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Et parmi les sujets qui retiennent toute l'attention des Chefs d'Etat, il y a la situation qui prévaut dans la région des Grands Lacs. Les Onze pays signataires de l'accord-cadre pour la sécurité dans l'est de la RDC se sont réunis, ce vendredi 31 janvier, pour un mettre en place un groupe plus restreint censé faciliter le règlement du conflit.


Ce qu’il faut tout d’abord pointer lors de cette réunion, c’est le faible niveau de représentation des pays signataires de l’accord-cadre. Trois chefs d’Etat seulement étaient présents et sans les principaux intéressés comme le président rwandais, Paul Kagame qui est pourtant actuellement dans la capitale éthiopienne puisqu’il assiste au sommet de l’Union africaine. Mais c’est l’ambassadeur du Rwanda en Ethiopie qui a représenté Kigali.


Il faut dire que le Rwanda n’est pas en position de force, suite à la publication du dernier rapport des experts de l’ONU. Un rapport qui indique que le Rwanda a maintenu son soutien au groupe rebelle du M23. Il n’y a pas eu de rappel à l’ordre formel, mais le plan d’action adopté ce vendredi définit des objectifs très précis et il sera aisé, lors de la prochaine réunion de suivi, de cocher les cases des pays qui n’ont pas tenu leurs promesses.


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Pour rappel, les pays se sont notamment engagés en février dernier lors de la signature de l’accord-cadre à ne pas abriter de groupes armés ni à les aider. Des enquêtes suite au plan d’action de ce vendredi matin seront menées dès le moindre soupçon d’interférence militaire. La Monusco par ailleurs, devra travailler de façon plus étroite avec les forces armées de la RDC dans la lutte contre les rebelles ADF-Nalu.


Kinshasa de son côté, devra s’assurer que la loi d’amnistie soit votée puis entre en vigueur rapidement. Elle doit pour permettre le retour en RDC des 1 400 membres de la rébellion M23 qui sont cantonnés en Ouganda.


De cette réunion, on retient finalement que l’Angola souhaite davantage s’impliquer dans ce dossier. Un club des cinq devrait faciliter le dialogue politique entre le Rwanda et la RDC. Ce club au niveau présidentiel comprendrait l’Afrique du Sud, le Rwanda, la RDC, l’Angola et l’Ouganda.

 

RFI

 

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