La cessation du statut de réfugié approche pour les Rwandais

Publié le par veritas

http://img.over-blog.com/320x206/4/07/34/76/Photos-blog/Impfubyi-za-FDLR.pngCeci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Adrian Edwards à qui toute citation peut être attribuée lors de la conférence de presse du 28 juin 2013 au Palais des Nations à Genève.


En octobre 2009, le HCR avait annoncé une stratégie visant à mettre fin à la situation des réfugiés rwandais qui avaient fui leur pays avant le 31 décembre 1998. Cette stratégie comprend quatre volets : le rapatriement volontaire, l'intégration locale, le maintien du statut de réfugié pour les personnes qui ont encore besoin d'une protection internationale et enfin l'invocation de cette clause de cessation.


Les clauses de cessation sont prévues dans la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et dans la Convention de 1969 de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique. Elles définissent la cessation du statut de réfugié une fois que des changements fondamentaux et durables sont observés dans le pays d'origine et que les circonstances ayant poussé à la fuite en exil n'existent plus. Dans le cas du Rwanda, le HCR a recommandé que la cessation prenne effet au 30 juin 2013.

Les principaux pays d'asile qui hébergent des réfugiés rwandais, ainsi que le Rwanda lui-même, mettent en œuvre la stratégie. Selon la réunion ministérielle du 18 avril 2013 à Pretoria, ils ont convenu d'appliquer la cessation à différents niveaux.


Cela signifie que certains Etats procèdent à la mise en application de la cessation du statut de réfugié alors que d'autres, compte tenu de contraintes nationales aux niveaux juridique et pratique, préfèrent d'abord mettre en œuvre les autres composantes de la stratégie. Tous se fondent sur les composantes respectives de cette stratégie, y compris l'intégration locale en l'accordant aux réfugiés rwandais qui pourraient avoir droit à un autre statut juridique, dont la perspective d'une naturalisation.


Le HCR travaille très étroitement avec tous les Gouvernements et d'autres parties concernées, y compris les réfugiés eux-mêmes, sur la mise en œuvre des différents aspects de la stratégie après le 30 juin 2013.


Plus de 3,5 millions de Rwandais sont devenus des réfugiés suite au génocide de 1994 et aux affrontements armés dans le nord-ouest du Rwanda en 1997 et 1998 la dernière fois que le pays a été le théâtre d'une violence généralisée. Tous sauf environ 100 000 personnes sont depuis rentrés dans leur pays, du fait de la paix et de la stabilité durables dans leur pays.


Les 100 000 réfugiés restants sont hébergés principalement au Burundi, en République démocratique du Congo, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, au Congo, en Afrique du Sud, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.


Conformément à son mandat, le HCR travaille pour résoudre des situations de réfugiés prolongées en Afrique. La cessation du statut de réfugié pour les réfugiés de Sierra Leone a pris effet en 2008, et le 30 juin 2012 pour les réfugiés angolais et libériens.


 

Source : unhcr.fr

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M
<br /> http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/07/08/no-negociations-with-fdlr-unless-if-they-had-a-piece-of-land-seraphine-mukantabana/<br /> <br /> <br /> « She (Agnes Ntamabyariro) will never return back to Zambia », Seraphine Mukantabana<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> During a press conference, the Rwandese Minister of Disaster and Refugees Affairs, Mme Seraphine Mukantabana, accompanied by a very important delegation ,disclosed that, she does not care about<br /> the fate of the former rwandese minister of justice, Mme Agnès Ntamabyariro.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Asked about Agnes Ntamabyariro, Seraphine Muntabana said clearly: « She (Agnes Ntamabyariro) will never return back to Zambia ». The incarcerated  former Rwandese Minister of Justice Agnes<br /> Ntamabyariro , the rwandan government will never return her back  to Zambia since she is at her « home » in Rwanda. Mukantabana continued.<br /> <br /> <br /> Mme Seraphine reacted also heavily to a question challenging the injustice that currently prevailing in Rwanda. A person asked the minister the question, which embarrassed her as follows:<br /> <br /> <br /> « Mme Minister, you know that, the former Rwandese Minister of Justice Mme Agnes Ntamabyariro is rotting in jail since 1997, and she is on record to have been kidnapped from her home , in<br /> Mufulira where she was staying with her family; I mean her presence in Kigali is illegal »?<br /> <br /> <br /> When was that? Seraphine Mukantabana asked back, as if she did not know about that problem.<br /> <br /> <br /> It was in 1997 May 27th, the person replied. After a brief hesitation, Mukantabana Seraphine said  » Voilà, things have changed since then; but she will never return back to Zambia since she<br /> is at her « home » in Rwanda. Why could she be in Zambia »?<br /> <br /> <br /> Mme Agnes Ntamabyariro, a former rwandese Minister of Justice, was summoned by Zambian Immigration officers on May 27th, 1997. In a space of few minutes, she was taken to Lubumbashi, where she<br /> had felt in hands of Kabila troops backed by the Rwandese soldiers and she was, later on, taken to Kigali.  When she arrived in Rwanda, she refused to appear in court, because she believed<br /> she was innocent. The rwandan government  decided afterwards to sentence her to  life imprisonment. At the press time, it was not possible to have the side of the story from the Zambian<br /> government.<br /> <br /> <br /> A part from Seraphine Mukantabana, the rwandese delegation included also  Jean Damascene Rudasingwa , from the office of the President , Jean Damascene Rusanganwa the Immigration Director ,<br /> Jean Damascene Kayitana, the Counsellor of the Minister , John Sayinzoga, the Chairman of Demob and Reintegration Commission, Parfait Gahamanyi, the Diaspora Director and Claude Nikobisanzwe, the<br /> First Secretary in the rwandan embassy in South Africa.<br /> <br /> <br />  By A Correspondent!<br />
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T
<br /> we dont accept cessatino close!!! is rwandese politique<br />
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