Comme Laurent Nkunda, Kagame Veut « Arrêter » Bosco Ntaganda Pour Le Sauver!

Publié le par veritas

Nkunda.pngL’histoire se répète une fois de plus à l’Est du Congo, les crimes commis dans cette partie du pays vont une fois de plus restés impunis et oubliés par le gouvernement de Joseph Kabila, comme cela est le cas depuis plus d’une décennie.

 

Des nouvelles nous parviennent que le fameux « Terminator » Bosco Ntaganda sera bientôt mise en retraite par le gouvernement Rwandais, qui l’a supporté depuis des années, comme était le cas avec son prédécesseur Laurent Nkunda. Selon un article publié par Salem News, l’auteur Rwema Francis raconte comment l’intégrité territoriale de la RDC est une fois de plus violée par le gouvernement de Paul Kagame avec la permission de Kinshasa sans une autorisation légale des « institutions » en place dans la capitale Congolaise.


L’Article en question:

Lors d’une réunion qui s’est tenue à Gisenyi, dans laquelle ont participé un responsable de l’Agence nationale des renseignements de la RDC,  Le commandant des FARDC dans l’Est du Congo,  le Général James Kabarebe ministre de la défense du Rwanda, ainsi que le chef d’État-major du Rwanda le General Charles Kayonga et le responsable des opérations externes de Paul Kagame, le Major Franco. Il est sorti de cette réunion un ordre personnel de Kagame de tuer Bosco Ntaganda et ses militaires.

 

Dans cette réunion, il a été convenu qu’ils doivent d’abord arrêter ou éliminer les militaires autour de Bosco Ntaganda un à un enfin de l’accéder. Tout sera basé sur les informations sur l’arsenal et autres équipements à la disposition des forces rebelles.

Le plan était de tendre une embuscade aux forces de Ntaganda et le General Kayonga, chef d’État-major du Rwanda, a promis d’envoyer leurs forces spéciales pour joindre les Mai Mai Cheka pour mener l’opération (sous leur couverture pour ne pas soulever des soupçons).

 

Ces Mai Mai Cheka ont toujours travaillé avec les forces Rwandaises qui leur offrent des canaux pour échanger leurs minerais avec des armes et autres ressources. Le Colonel Piripiri et le Colonel Cyuma, alliés à la cause de Ntaganda, auraient été tué lors d’une des ses embuscades. (Comme mentionné dans cet article : Mai-Mai Cheka (aka Sheka) Kill FARDC Top Commanders | AfroAmerica Networkhttp://bit.ly/IlAn1v )

Le colonel Cyuma aurait été à la tête de la quatrième région militaire dans l’Est du Congo, le colonel Piripiri était un assistant au colonel Baudouin qui lui a réussi à s’échapper; tous des officiers supérieurs de l’armée loyale à Bosco Ntaganda. Cette attaque aurait eu lieu le 23/04/2012 dans une localité appelée Kibua entre Walikale et Masisi (Non loin de Nsindo et Kalonge).

 

Les deux colonels sont morts avec un grand nombre de leurs soldats, des sources fiables indiquent que cette attaque a été menée par les Forces Spéciales Rwandaises (sur le territoire Congolais), ils ont indiqué que les Mai Mai Cheka travaillent généralement pour le gouvernement du Rwanda. Les Forces Spéciales Rwandaises se sont associés aux Mai Mai Cheka pour traquer Bosco Ntaganda et ses troupes, ils ont attaqué le Colonel Makinga et ses soldats, après s’être battus pendant des heures, il a réussi à s’échapper. Les Forces Spéciales Rwandaises sont sous la commande du Major Nkuranga. Leur mission est d’affaiblir les troupes de Bosco Ntaganda pour enfin le capturer ou le tuer.

Le Colonel Baudouin se serait retiré dans les montagnes de Masisi où se cacherait son patron, Bosco Ntaganda.

 

Le cirque autour de Laurent Nkunda :

Ce nouveau scenario du gouvernement Rwandais, orchestré par Paul Kagame et les hommes au pouvoir à Kinshasa, nous ramène à l’épisode Laurent Nkunda, un rebelle longtemps soutenu par Kigali, qui devait à tout prix être retiré car comme Ntaganda à ce moment, il avait trop attiré l’attention du monde.

 

Bien qu’officiellement en résidence surveillée à Kigali, il n’est plus un secret que Laurent Nkunda est en retraite puisque personne ne sait jusqu’à ce jour l’évolution du dossier de son extradition à Kinshasa pour être jugé pour les crimes commis sur les Congolais dans l’Est du pays. Signalons que la nationalité Congolaise de Nkunda n’a jamais été prouvée.

 

Bosco Ntaganda, le « Terminator » bientôt à la retraite ?

Pendant que la classe politique Congolaise à Kinshasa reste distraite par la crise politique actuelle causée par les élections frauduleuses qui auraient redonné le pouvoir à Joseph Kabila pour un autre quinquennat,  les lois du pays, sont une fois de plus gravement violées à l’insu de l’opinion publique Congolais.

Pendant que la Majorité Kabiliste et la fameuse opposition se battent pour décider qui sera assis sur quel fauteuil dans leur parlement frauduleusement élu, les décisions continuent à se prendre dans les coulisses et la population Congolaise reste exposée à toutes sortes d’atrocités commises par les différentes forces néfastes en circulation libre dans la poudrière nationale, l’Est du pays.

 

Une de ces violations graves est la présence sur le sol Congolais des troupes Rwandaises en mission, pas aussi secrète maintenant,  par accord de Joseph Kabila et, nous osons présumer, de la fameuse Mission des Nations Unies pour la « Stabilisation » du Congo.

Selon les articles mentionnés ci-haut, des réunions avec les plus hautes autorités du Rwanda et de la RDC se sont tenues, des décisions ont été prises et les actions sont déjà lancées en toute illégalité nationale et internationale.

 

Comme le sous attend la nouvelle mission des Forces Spéciales Rwandaises présentement sur le sol Congolais, est d’arrêter ou de tuer Bosco Ntaganda. Signalons que la Cour Pénale Internationale (CPI) est bizarrement devenue trop vocale sur son arrestation, comme ils ont été sur le cas Laurent Nkunda, avant sa mise en retraire par Kagame.

Lire le mandant d’arrêt ici: Mandat d’arrêt Bosco Ntaganda

Joseph Kabila, en personne, a lancé lui aussi un soi-disant appel à l’arrestation de Ntaganda lors de sa récente visite dans la région.

 

« Nous pouvons nous mêmes arrêter [Bosco Ntaganda] car nous avons cent raisons de l’arrêter et de le juger ici au pays », a affirmé ce dernier, en séjour à Goma (Nord-Kivu).

L’ambassadeur des Etats-Unis James Entwistle d’ajouter « La position du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique concernant Bosco Ntaganda est claire depuis un bon bout de temps: il devrait être arrêté et livré à la Cour pénale internationale». Une contradiction directe de la volonté de Joseph Kabila et « les siens ».

 

Tout devient incompréhensible lorsque le porte-parole de la mission onusienne Madnodje Mounoubai avait déclaré, « La Monusco ne pense rien du tout de l’arrestation de Bosco Ntaganda. Elle n’est impliquée ni de loin, ni de près». Selon Joseph Kabila, « les crimes que Bosco Ntaganda a commis ici au pays ne nécessitent pas son transfèrement à la CPI ».

“Concrètement, si l’indiscipline que nous sommes venus régler au Nord-Kivu se poursuivait, nous aurons raison d’arrêter tout officier en commençant par Bosco Ntaganda », a-t-il affirmé.

Pendant que les « autorités » chargées de sécuriser l’état Congolais se contredisent discours après discours sur l’arrestation de Bosco Ntaganda, les décisions auraient été déjà prises pour régler la situation selon leur volonté « occulte ».

 

Cette hypothèse de complicité des toutes les forces concernées était attesté lorsque le professeur Tshibangu Kalala, enseignant de droit international humanitaire et de droit de la guerre a affirmé que « Si notre pays (la RDC ou Kabila) ne veut pas remettre Ntaganda à la CPI pour des raisons évidentes, il doit contacter le conseil de sécurité des Nations unies pour lui expliquer pourquoi il ne veut pas remettre Ntaganda à la CPI et obtenir que le conseil de sécurité demande à la CPI de ne pas instruire le dossier Bosco Ntanganda ».

Notons que pour l’arrestation de Jean-Pierre Bemba et les autres, le gouvernement de Kabila n’a à aucun moment opposé un mandat d’arrêt de la CPI.


Une légalité Ping Pong :

La CPI, qui est un tribunal sous « tutelle » des Nations Unies, lance un mandat d’arrêt contre Bosco Ntaganda. La mission de l’ONU au Congo à travers son porte-parole se distance ouvertement de tout rôle à jouer enfin d’assurer l’exécution de ce mandat. Le représentant de l’ONU effectue une mission en compagnie de Joseph Kabila et le Chef d’État-major de la RDC et Kabila annonce la volonté de son gouvernement de mettre sous les verrous Bosco Ntaganda sans avoir à le livrer à la CPI. Un professeur de droit international affirme que le gouvernement de Kabila peut à tout moment annuler le mandat d’arrêt de Bosco Ntaganda à souhait. Le Chef d’Etat-major organise des réunions secrètes avec le gouvernement Rwandais qui a, depuis des années, soutenu les forces fidèles à Laurent Nkunda puis Bosco Ntaganda pour l’arrêter ou l’éliminer.

 

La balle passe, comme dans un match de ping pong, d’un cas à l’autre et personne ne semble vouloir s’atteler à la situation, créant ainsi un tourbillon légal dans lequel tout peut arriver et personne ne sera tenue responsable des conséquences.

 

Les Congolais sont pris pour des cons, comme d’habitude :

Dans cette situation, c’est le peuple Congolais qui en ressort encore victime. Victime des crimes commis par un individu dont les racines sont clairement plantées au Rwanda comme le précise le mandant d’arrêt de la CPI.

« UN MANDAT D’ARRÊT contre BOSCO NTAGANDA, dont les photographies sont jointes en annexe, supposé être un ressortissant du Rwanda et être âgé d’environ trente-cinq ans… »

Victime d’un gouvernement occulte qui a une haine époustouflante de toute forme de légalité ou de semblant d’un état des droits.

 

Victime d’un envahisseur (Paul Kagame) qui peut à tout moment envoyer et rappeler ses forces officielles et officieuses opérant sur le sol Congolais. Victime d’une impuissance légendaire renforcée par un chaos maintenu par toutes les forces armées nationales, étrangères et onusiennes présentement dans le pays.

Victime d’une classe politique possédée par le démon du pouvoir à tout prix, qui les rend tous impuissants face aux crimes commis sur la population.

Victime des « politichiens » du pouvoir et de l’opposition qui ne sont intéressés qu’à assurer leurs salaires au lieu de défendre les intérêts du peuple qu’ils sont sensé représenter.

 

Paul Kagame nous fait « Une Arrestation Pour Kigali », deuxième épisode.

Laurent Nkunda, ancien poulain de Kagame, aujourd’hui en sécurité (sous résidence surveillée) à Kigali, va certainement avoir comme voisin son ex-second en commande Bosco Ntaganda qui se recouvre lui-aussi sur la liste des retraités fonctionnaires de Kagame. Bosco Ntaganda avait remplacé Laurent Nkunda et il est temps de trouver un autre commandant comme remplacement parce que ni le gouvernement de Kabila, ni le Rwanda, ni la Monusco ne veulent neutraliser ses forces néfastes qui continuent à faire de plus en plus des victimes « congolais ».

 

Le cycle continue puisque le représentant de l’ONU en RDC Roger Meece avait ouvertement lancé un appel aux forces de Ntaganda de le déserter, comme lui aussi avait déserté le retraité Laurent Nkunda.

« Depuis longtemps, nous avons bien parlé des problèmes posés par Bosco Ntaganda. C’est quelqu’un, avec certains qui s’allient à lui, qui pose une menace à la sécurité de la population de la Région depuis assez longtemps. C’est quelqu’un recherché par la CPI. Et nous pensons bien que toute personne recherchée par la CPI doit être traduite sûrement en justice.

 

Comme je viens de le dire, c’est quelque chose d’important, de garder la sécurité, de rester toujours dans la ligne de l’autorité de l’Etat, des institutions, des FARDC et autres…J’encourage donc tout le monde qui pense s’allier avec Bosco ou ceux qui pensent déserter leurs postes de ne pas le faire et de reprendre leurs places comme soldats ou autres au sein des FARDC », a déclaré Roger Meece. Pendant ce temps, nous nous demandons si les fameux élus du peuple sont au courant de ces violations des lois de notre pays. Pourquoi les Forces Spéciales du Rwanda seraient sur le territoire Congolais pour traquer un soi-disant « Congolais » qui auraient commis des crimes au Congo sur les Congolais ?

 

 

BENTLEY LUMUMBA/LC

 

 

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